À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, des dizaines de rassemblements ont eu lieu à travers la France. À Paris, l’événement a de nouveau été marqué par des tensions : le collectif féministe identitaire Nemesis, réuni au square du Temple, a été la cible de militants antifas venus perturber leur présence au sein du cortège parisien.
Une manifestation sous tension, entre chants patriotiques et slogans hostiles
Encadrées par les forces de l’ordre, les militantes de Nemesis ont participé à la mobilisation en arborant des drapeaux tricolores et en entonnant la Marseillaise, affirmant leur attachement à une vision enracinée et souveraine du combat pour les femmes. La réaction ne s’est pas fait attendre : plusieurs dizaines de militants d’extrême gauche ont tenté de les bloquer en criant « Nemesis, casse-toi » ou encore « Le féminisme est antifa ».
Une membre du collectif, Anaïs, a filmé la scène en direct : d’un côté, les slogans haineux et les invectives ; de l’autre, un groupe de jeunes femmes brandissant leurs couleurs, refusant de se laisser intimider. La situation aurait pu dégénérer sans l’intervention de la police, qui a maintenu un cordon de sécurité et procédé à trois interpellations dans les rangs antifas, selon le journaliste Jordan Florentin, présent sur place.
Criminalisation médiatique et calomnie militante
Cette manifestation n’a pas échappé aux habituelles attaques venues de la gauche radicale et de certains médias militants. Le collectif a été dépeint comme « xénophobe, transphobe et islamophobe » par une frange d’activistes persuadés que toute critique du multiculturalisme ou de l’idéologie transgenre relève de la haine pure.
Certains leur reprochent de dénoncer prioritairement les agressions commises par des étrangers, ce que les militantes de Nemesis assument au nom du réel : la violence faite aux femmes n’est pas aveugle, affirment-elles, et les statistiques, comme les faits divers, démontrent des tendances que beaucoup refusent de voir. Pour autant, leur engagement ne se limite pas à cela : leur combat vise à replacer la femme au centre, dans une logique de protection, de dignité, de continuité civilisationnelle.
Le deux poids deux mesures de la rue féministe
Pendant que le collectif Nemesis faisait face aux insultes et aux provocations, les autres cortèges parisiens réunissaient environ 17 000 personnes selon la police. Une foule bigarrée, composée d’associations féministes classiques, de syndicats et de collectifs de gauche, réclamant davantage de moyens publics pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Dans ce contexte, la présence d’un groupe non aligné idéologiquement avec la doxa progressiste a suffi à déclencher l’hostilité.
Rien de nouveau sous le soleil parisien : dans les milieux dits féministes, les femmes ne sont apparemment bienvenues que si elles cochent les cases de l’idéologie dominante. Dès lors qu’elles affirment leur attachement à leur pays, leur culture, leur sexe biologique ou leur sécurité face à l’insécurité migratoire, elles deviennent des « ennemies de classe ».
“Libérez-nous de l’immigration”, “gauchistes complices”, “ils ont du sang sur les mains”: les filles de @Coll_Nemesis réveillent Paris. pic.twitter.com/8SYw0ekioZ
— Damien Rieu (@DamienRieu) November 22, 2025
Un féminisme enraciné face à la censure
La présence de Nemesis dans les rues de Paris, malgré les menaces, est un signal important. Celui d’un féminisme enraciné, qui refuse de se laisser diluer dans les combats gauchistes intersectionnels. Ces jeunes femmes ne réclament ni quotas ni injonctions à la fluidité sexuelle, mais rappellent que les violences faites aux femmes doivent être regardées en face, même si cela dérange.
Alors que l’État réduit les moyens des associations réellement actives sur le terrain et que les violences explosent, il est urgent de laisser toutes les voix féminines s’exprimer, y compris celles qui refusent l’uniformité idéologique. Nemesis, quoi qu’en disent ses adversaires, semble bien décidée à ne pas se taire.
YV
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3 réponses à “VIDÉO – Violences faites aux femmes. Retour sur la manifestation du collectif Nemesis pris à partie par l’extrême gauche”
Que les femmes choisissent mieux avec qui elle se mettent en ménage. Et non pas le 1er venu
Est ce vraiment la question posée ?
Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes , qu’ils disent; mais alors , pourquoi ces invectives et cette violence contre les militantes de Némésis ? cela prouve , une fois de plus qu’il n’y a qu’une ligne de pensée pour cette gauche agressive, la leur et seulement la leur ( au nom de la démocratie cela va sans dire ). Et mille bravo à ces jeunes femmes courageuses.