La scène aurait pu se dérouler à Paris, Berlin ou Bruxelles. Mais cette fois, c’est en plein cœur de Washington, à deux pas de la Maison-Blanche, qu’un homme a ouvert le feu sur des militaires américains, les touchant grièvement à la tête (une femme est décédée des suites de ses blessures). L’assaillant, un ressortissant afghan arrivé aux États-Unis il y a quelques années dans le cadre d’un programme d’accueil massif, a été rapidement neutralisé par les forces de sécurité.
Outre-Atlantique, l’affaire a provoqué un séisme politique immédiat : suspension des procédures migratoires liées aux Afghans, vérification des dossiers déjà traités, mobilisation supplémentaire de troupes dans la capitale. Le message est clair : priorité absolue à la sécurité nationale, sans pudeur sémantique, sans liturgie de l’apaisement automatique.
Donald Trump réagit à l’attentat commis par un migrant clandestin afghan à Washington : « Nous devons prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’expulsion de tout étranger, de n’importe quel pays, qui n’a pas sa place ici » pic.twitter.com/kmP9zH8DUN
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) November 27, 2025
Un contraste brut avec ce que nous connaissons en Europe.
Un profil qui interroge tout un système
L’auteur des tirs, âgé d’une trentaine d’années, était arrivé légalement via un dispositif d’évacuation mis en place après le retrait chaotique d’Afghanistan. Son dossier administratif avait évolué jusqu’à sa reconnaissance en tant que réfugié. Autrement dit : intégré au système, accueilli, régularisé.
Les enquêteurs américains ne disposent pas encore d’un mobile clair, mais ont choisi de traiter immédiatement l’affaire comme un acte terroriste. Une décision fondée sur un principe simple : mieux vaut prévenir un embrasement que courir derrière les conséquences.
Après l’attaque, les autorités américaines ont communiqué rapidement : identité du tireur, parcours administratif, mesures d’urgence.
Aucune tentative de flouter le débat, aucun appel à « ne pas amalgamer » ou à « ne pas créer de tensions ».
L’administration Trump a pris une série de décisions immédiates..pour commencer
– arrêt des nouvelles demandes liées aux ressortissants afghans,
– réexamen des dossiers existants,
– renforcement militaire dans la capitale.
Les cartes vertes des pays du Tiers Monde vont par ailleurs être réétudiées dans leur intégralité.
Un réflexe d’État souverain, dont l’objectif premier n’est pas de ménager des susceptibilités mais de protéger la population.
En Europe, l’éternelle liturgie de la dédramatisation
La comparaison, forcément, fait mal.
Sur notre continent, chaque drame lié à un individu entré récemment ou irrégulièrement déclenche le même rituel :
– floutage de l’identité pendant des jours,
– ministres pressés de rassurer « toutes les communautés »,
– discours automatiques sur la « cohésion sociale »,
– promesse abstraite de « fermeté », vite diluée dans le réel bureaucratique,
– et surtout : absence totale d’examen de la politique migratoire elle-même.
Lorsqu’un multirécidiviste, débouté du droit d’asile, frappe en Allemagne… on promet d’accélérer les expulsions. Lorsqu’un « déséquilibré » ou une « voiture folle » attaque en France… on promet un « sursaut ».
Lorsqu’un migrant impliqué dans un crime défraye la chronique au Royaume-Uni… on préfère masquer l’identité, aggravant le ressentiment populaire.
À chaque fois, un réflexe : protéger le dogme plutôt que la population.
Une question que l’Europe ne veut pas formuler
Aux États-Unis, l’attaque a relancé un débat frontal sur le programme d’accueil afghan et le manque de contrôle lors des évacuations massives. En Europe, poser la même question provoquerait immédiatement indignations, communiqués, accusations ritualisées.
Pourtant, elle demeure incontournable : jusqu’à quand nos dirigeants refuseront-ils de questionner les politiques migratoires qui rendent ces drames possibles ?
À force de sacrifier la lucidité sur l’autel du « vivre-ensemble », l’Europe se retrouve désarmée, paralysée, incapable d’adopter la moindre réaction digne d’un État protecteur.
Le contraste entre Washington et les capitales européennes révèle un fossé culturel et politique profond.
D’un côté, un État qui assume que sa première mission est de défendre ses citoyens, quitte à froisser des minorités ou à contrarier des principes cosmopolites. De l’autre, un continent qui craint davantage la polémique que l’insécurité, davantage le débat que les conséquences de ses propres choix migratoires.
Au bout du compte, une seule question demeure :
Les gouvernements européens préfèrent-ils protéger leurs peuples… ou protéger une idéologie ?
Aux États-Unis, on a décidé. En Europe, on hésite encore – et c’est peut-être cela, le véritable danger.
Armand LG
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