Une note interne, datée du 28 novembre 2025 et signée par le Dr Vinay Prasad — directeur du Center for Biologics Evaluation and Research (CBER), l’unité vaccins de la Food and Drug Administration (FDA) — a mis le feu aux poudres aux États‑Unis. Elle affirme que « pas moins de 10 décès d’enfants » seraient liés à la vaccination contre la Covid‑19, sur la base d’un réexamen de 96 dossiers enregistrés entre 2021 et 2024 dans le système américain VAERS. Il s’agirait de la première reconnaissance interne d’une mortalité pédiatrique associée au vaccin.
Le document, révélé par Epoch Times puis confirmé par d’autres médias américains, évoque une myocardite post‑vaccinale comme mécanisme probable dans une partie des cas. Le Dr Prasad estime que ces signaux auraient pu être repérés plus tôt, évoquant des défaillances « culturelles et systémiques » internes ainsi qu’une incapacité de l’agence à examiner certains signaux de sécurité durant plusieurs années.
Une rupture de ton à la FDA
Le mémo marque un changement inédit dans la communication d’une agence jusque‑là unanime sur l’efficacité vaccinale, et reconnaît pour la première fois des décès attribués aux injections Covid chez l’enfant.
« Pour la première fois, la FDA reconnaîtra que les vaccins contre le Covid‑19 ont causé la mort d’enfants américains. » — Dr Vinay Prasad
Le texte critique également la campagne vaccinale menée sous l’administration Biden, rappelant que des enfants « en bonne santé » ont été soumis à l’obligation vaccinale scolaire ou professionnelle, alors même que leur risque de décès lié au Covid était faible.
Il annonce plusieurs inflexions réglementaires majeures :
- fin des autorisations fondées uniquement sur des marqueurs anticorps chez la femme enceinte,
- obligation d’essais randomisés avant autorisation large,
- révision du modèle du vaccin grippe annuel,
- et possible remise en cause de la vaccination simultanée multi‑doses.
Le Dr Prasad va plus loin en invitant les employés opposés à cette nouvelle orientation à présenter leur démission.
Des critiques immédiates : « affirmation grave sans données publiées »
Malgré l’impact médiatique du document, aucune donnée détaillée n’a été rendue publique : pas d’âge, pas d’antécédents médicaux, pas d’autopsies accessibles, pas de chronologie post‑injection. Le mémo n’est pas évalué par les pairs et ne fournit pas les méthodes d’analyse utilisées pour établir un lien causal.
Plusieurs experts américains appellent à la prudence.
- Paul Offit, spécialiste des vaccins pédiatriques :
« Une affirmation extraordinaire exige des preuves extraordinaires. »
- Kathryn Edwards demande une analyse cas par cas avant toute conclusion.
- Michael Osterholm (Université du Minnesota) dénonce une procédure « irresponsable » et appelle à une évaluation externe.
Certains rappellent que les myocardites post‑vaccinales sont documentées mais généralement rares et réversibles, et qu’il existe aussi des myocardites sévères liées à l’infection elle‑même.
D’autres soulignent que VAERS reste un système déclaratif, incapable à lui seul d’établir une causalité.
Une crise de confiance institutionnelle ?
Le débat dépasse la question médicale. Il touche à la confiance envers les institutions sanitaires, déjà fragilisée par la polarisation politique américaine.
- Le mémo est publié avant une réunion fédérale majeure, ce qui interroge sur son timing.
- Des responsables FDA anonymes dénoncent un tournant politique plus que scientifique.
- La pédiatrie et l’épidémiologie américaine demandent désormais transparence totale avant tout changement de cadre réglementaire.
Pour l’heure, aucune recommandation clinique internationale n’a été modifiée. La question centrale demeure ouverte : ces 10 cas constituent‑ils un signal solide ou une alerte prématurée ? Seules des données complètes, publiées et vérifiables, permettront de trancher.
Le vrai enjeu désormais : transparence, méthode, preuves
Le dossier pourrait devenir l’un des tournants majeurs du débat vaccinal post‑pandémie. S’il est confirmé, il posera la question des stratégies de masse pour un virus devenu saisonnier. S’il s’avère infondé, il laissera derrière lui un précédent dangereux pour la confiance publique.
Dans l’attente d’éléments complets, les scientifiques américains demandent à voir :
- autopsies, délais post‑injection, marque vaccinale → non publiés
- analyse méthodologique complète des 96 cas → non accessible
- confirmation par une revue indépendante → absente
Un point, en revanche, fait consensus dans les deux camps : aucune conclusion définitive ne peut être tirée sans données.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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