« La capitale de la Belgique n’est plus belge. » Par cette déclaration publiée le 26 décembre sur X, Elon Musk a provoqué une vive controverse en Belgique. Le milliardaire américain réagissait à une publication de l’entrepreneur Mario Nawfal, selon laquelle « près de trois enfants sur quatre » à Bruxelles seraient désormais « d’origine non européenne ». Les données citées proviennent du site Immigratie Barometer.
Dans le message relayé, Mario Nawfal évoque un « remplacement démographique ». « Le déni n’est plus possible – 3 enfants sur 4 sont d’origine non européenne », écrit-il, avant de mettre en cause des « choix politiques délibérés ». Elon Musk reprend alors la conclusion politique de ce constat : « La capitale de la Belgique n’est plus belge. »
The capital city of Belgium is no longer Belgian … https://t.co/z6DsU86wOU
— Elon Musk (@elonmusk) December 26, 2025
Des statistiques qui confirment l’ampleur du phénomène
Sur Breizh-Info, nous avons déjà présenté ces données dans un autre article. Selon StatBel, près de 73 % des enfants et adolescents bruxellois âgés de 0 à 17 ans ont des origines extra-européennes ou sont nés hors de l’Union européenne, tandis que seuls un peu plus de 10 % de cette tranche d’âge sont issus de familles belges d’origine exclusivement belge. À l’échelle de la Région de Bruxelles-Capitale, près de huit habitants sur dix sont aujourd’hui d’origine non belge.
73% of children in Brussels, the capital of Europe, are not European!
The Great Replacement has already happened.
— Elon Musk (@elonmusk) December 27, 2025
Nous avons aussi déjà souligné le rôle central du regroupement familial, présenté comme « le principal moteur de l’évolution démographique », avec plus de 56 000 regroupements familiaux par an en Belgique. Dans ce contexte, le député flamand Filip Dewinter, figure du Vlaams Belang, parle de « remplacement de population », estimant que cette notion relève désormais de la lecture des données publiques.
Une mise en garde européenne assumée par Elon Musk
Pour Elon Musk, le cas bruxellois s’inscrit dans une dynamique plus large à l’échelle européenne. Le 21 décembre, il déclarait : « Sans une remigration massive, l’Europe ne sera plus l’Europe », répondant à une publication de Joe Gebbia. Cette prise de position prolonge une série d’interventions critiques sur l’immigration.
Fin octobre, le patron de Tesla affirmait déjà : « La guerre civile en Grande-Bretagne est inévitable », après un fait divers survenu à Londres, dénonçant une volonté de « dissimuler la réalité du chaos migratoire ». Ces propos ont été contestés par certains responsables politiques, dont le Premier ministre britannique Keir Starmer. Ils ont néanmoins trouvé un écho académique : le professeur David Betz, du King’s College de Londres, estimait en juin 2025 que « les conditions préalables à une guerre civile sont désormais réunies dans plusieurs pays occidentaux, dont le Royaume-Uni ».
En citant Bruxelles comme exemple, Elon Musk s’appuie ainsi sur des chiffres et des analyses qu’il juge révélateurs des conséquences de politiques migratoires cumulatives observables dans certaines capitales européennes.
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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