Étiquette : guerre ukraine

L’Ukraine ou l’agonie du néoconservatisme

L’article du Washington Post du 10 avril 2023 a fait l’effet d’une bombe[1] : des documents ultrasecrets sur la guerre en Ukraine seraient sur la toile. Trois jours plus tard, le New York Times déclare que le coupable, un membre de la garde nationale aérienne du Massachussetts âgé de 21 ans, a été arrêté.[2] Cette affaire a donné lieu à un

Ukraine : un jeu de go

En Ukraine, ni les États-Unis ni la Russie ne peuvent perdre la guerre. Pour les États-Unis, la perdre signifierait la fin de leur prééminence, pour la Russie, la vassalisation. Poursuivre la guerre conduit à l’affrontement direct – une éventualité que les deux parties refusent. Vladimir Poutine lancera-t-il une grande offensive ou laissera-t-il l’OTAN s’épuiser dans une guerre qu’elle ne peut

Guerres, crises… Qui est responsable du désordre mondial ?

Notre président, lors de la 53ème « Conférence sur la sécurité » à Munich, a affirmé que la France soutiendrait l’Ukraine et que la Russie devait perdre cette guerre. Cependant, il ne nous a pas donné la ou les raisons pour lesquelles l’Ukraine devait gagner et la Russie perdre. Le quotidien Ouest-France, commentant sa prise de parole, écrit : « Le

Russie, Ukraine, Guerre mondiale ? Nos dirigeants savent-ils que nous ne sommes pas dans Call of Duty ? [L’Agora]

Je rêve de voir Biden, Macron, Zelensky, Poutine, Von der Leyen, et toute la troupe des Vatenguerre propulsés en première ligne dans une tranchée boueuse dans le Donbass. Un fusil d’assaut dans la main, quelques chargeurs, et démerdez vous. Mais justement, la plupart d’entre eux se retrouveraient comme des idiots, incapables de se servir d’une arme à feu. Incapables de

Ukraine. Ce conflit apparent qui cache le vrai

Depuis le mois de février, la guerre en Ukraine fait la Une des médias. Certaines chaînes de TV y consacrent plusieurs heures d’émission quotidiennes, transformant leurs plateaux en une sorte de forum avec la participation d’anciens militaires (souvent des généraux, hiérarchie militaire du savoir oblige…) Il s’en dégage un « consensus » {mot très à la mode et qui coupe court à

Ukraine : qui sont les véritables « Munichois » ? par Caroline Galacteros

« A quelque chose malheur est bon ». Le conflit ukrainien a permis de lâcher les chiens. Depuis huit mois, la meute des néo-conservateurs bellicistes européens qui peuplent médias et think tanks français fond sur tout individu osant appeler à la raison pour stopper l’escalade militaire qui met l’Europe (et non l’Amérique) en danger vital. Le téméraire est immédiatement traité

Et si l’objectif russe n’était pas de vaincre l’Ukraine, mais de vaincre l’Occident ? [L’Agora]

Comme tout observateur intéressé par l’opération spéciale en Ukraine, je me suis interrogé à de multiples reprises sur le comportement général de l’armée russe, sur sa retenue, sur ses actions ou parfois son inaction, sur la placidité et le calme affichés par la gouvernance russe face à l’hystérie des gouvernances et des médias des pays membres de l’OTAN. J’ai donc

Tribune libre. Quelques réflexions difficiles sur l’Après-Ukraine, par Graham Fuller

Ancien officier de renseignement américain, ayant successivement servi à la CIA – il a été chef de poste à Kaboul –, puis au National Intelligence Council, dont il fut vice-président. Il a ensuite rejoint la Rand Corporation en tant que politologue senior spécialisé dans le Moyen-Orient. Il est aujourd’hui professeur d’histoire à l’Université Simon Fraser. Graham E. Fuller est l’auteur

La Russie a juridiquement tort, mais peut-être historiquement raison [l’Agora]

Tous les soirs nous avons droit, pour ceux qui suivent les chaînes d’info, aux mêmes analyses faites  par des gens qui viennent nous parler de la situation en Ukraine. Toutes vont toujours dans le même sens, qui est celui d’une instruction essentiellement à charge contre la Russie. Cela ressemble plus à de la propagande partisane qu’à de l’information objective, que nous

En voulant l’abattre, on risque de rendre la Russie plus forte !

« Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort », écrivait Nietzsche en 1888 dans le « Crépuscule des idoles ». Le professeur de philosophie Emmanuel Salanskis y voit l’exégèse de l’auto-dépassement de soi. C’est l’idée que l’adversité contrarie l’existence et que, pour y survivre, nous devons trouver à l’intérieur de nous-mêmes les ressources nécessaires. La transposition aux nations est-elle possible ?

Réflexions iconoclastes sur le conflit ukrainien [L’Agora]

Raisons du déclenchement de l’opération Première raison: l’attaque qui était en cours sur les Républiques séparatistes de l’Est, en rupture des accords de Minsk. deuxième raison : Menaces directes sur le territoire russe par l’implantation de matériels militaires occidentaux à la faveur des accusations d’invasion. L’expansion sans fin de l’OTAN vers l’est, contrairement à toutes les promesses faites depuis la

L’Ukraine ou l’agonie du néoconservatisme

L’article du Washington Post du 10 avril 2023 a fait l’effet d’une bombe[1] : des documents ultrasecrets sur la guerre en Ukraine seraient sur la toile. Trois jours plus tard, le New York Times déclare que le coupable, un membre de la garde nationale aérienne du Massachussetts âgé de 21 ans, a été arrêté.[2] Cette affaire a donné lieu à un

Ukraine : un jeu de go

En Ukraine, ni les États-Unis ni la Russie ne peuvent perdre la guerre. Pour les États-Unis, la perdre signifierait la fin de leur prééminence, pour la Russie, la vassalisation. Poursuivre la guerre conduit à l’affrontement direct – une éventualité que les deux parties refusent. Vladimir Poutine lancera-t-il une grande offensive ou laissera-t-il l’OTAN s’épuiser dans une guerre qu’elle ne peut

Guerres, crises… Qui est responsable du désordre mondial ?

Notre président, lors de la 53ème « Conférence sur la sécurité » à Munich, a affirmé que la France soutiendrait l’Ukraine et que la Russie devait perdre cette guerre. Cependant, il ne nous a pas donné la ou les raisons pour lesquelles l’Ukraine devait gagner et la Russie perdre. Le quotidien Ouest-France, commentant sa prise de parole, écrit : « Le

Russie, Ukraine, Guerre mondiale ? Nos dirigeants savent-ils que nous ne sommes pas dans Call of Duty ? [L’Agora]

Je rêve de voir Biden, Macron, Zelensky, Poutine, Von der Leyen, et toute la troupe des Vatenguerre propulsés en première ligne dans une tranchée boueuse dans le Donbass. Un fusil d’assaut dans la main, quelques chargeurs, et démerdez vous. Mais justement, la plupart d’entre eux se retrouveraient comme des idiots, incapables de se servir d’une arme à feu. Incapables de

Ukraine. Ce conflit apparent qui cache le vrai

Depuis le mois de février, la guerre en Ukraine fait la Une des médias. Certaines chaînes de TV y consacrent plusieurs heures d’émission quotidiennes, transformant leurs plateaux en une sorte de forum avec la participation d’anciens militaires (souvent des généraux, hiérarchie militaire du savoir oblige…) Il s’en dégage un « consensus » {mot très à la mode et qui coupe court à

Ukraine : qui sont les véritables « Munichois » ? par Caroline Galacteros

« A quelque chose malheur est bon ». Le conflit ukrainien a permis de lâcher les chiens. Depuis huit mois, la meute des néo-conservateurs bellicistes européens qui peuplent médias et think tanks français fond sur tout individu osant appeler à la raison pour stopper l’escalade militaire qui met l’Europe (et non l’Amérique) en danger vital. Le téméraire est immédiatement traité

Et si l’objectif russe n’était pas de vaincre l’Ukraine, mais de vaincre l’Occident ? [L’Agora]

Comme tout observateur intéressé par l’opération spéciale en Ukraine, je me suis interrogé à de multiples reprises sur le comportement général de l’armée russe, sur sa retenue, sur ses actions ou parfois son inaction, sur la placidité et le calme affichés par la gouvernance russe face à l’hystérie des gouvernances et des médias des pays membres de l’OTAN. J’ai donc

Tribune libre. Quelques réflexions difficiles sur l’Après-Ukraine, par Graham Fuller

Ancien officier de renseignement américain, ayant successivement servi à la CIA – il a été chef de poste à Kaboul –, puis au National Intelligence Council, dont il fut vice-président. Il a ensuite rejoint la Rand Corporation en tant que politologue senior spécialisé dans le Moyen-Orient. Il est aujourd’hui professeur d’histoire à l’Université Simon Fraser. Graham E. Fuller est l’auteur

La Russie a juridiquement tort, mais peut-être historiquement raison [l’Agora]

Tous les soirs nous avons droit, pour ceux qui suivent les chaînes d’info, aux mêmes analyses faites  par des gens qui viennent nous parler de la situation en Ukraine. Toutes vont toujours dans le même sens, qui est celui d’une instruction essentiellement à charge contre la Russie. Cela ressemble plus à de la propagande partisane qu’à de l’information objective, que nous

En voulant l’abattre, on risque de rendre la Russie plus forte !

« Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort », écrivait Nietzsche en 1888 dans le « Crépuscule des idoles ». Le professeur de philosophie Emmanuel Salanskis y voit l’exégèse de l’auto-dépassement de soi. C’est l’idée que l’adversité contrarie l’existence et que, pour y survivre, nous devons trouver à l’intérieur de nous-mêmes les ressources nécessaires. La transposition aux nations est-elle possible ?

Réflexions iconoclastes sur le conflit ukrainien [L’Agora]

Raisons du déclenchement de l’opération Première raison: l’attaque qui était en cours sur les Républiques séparatistes de l’Est, en rupture des accords de Minsk. deuxième raison : Menaces directes sur le territoire russe par l’implantation de matériels militaires occidentaux à la faveur des accusations d’invasion. L’expansion sans fin de l’OTAN vers l’est, contrairement à toutes les promesses faites depuis la

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