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Et si l’objectif russe n’était pas de vaincre l’Ukraine, mais de vaincre l’Occident ? [L’Agora]

Comme tout observateur intéressé par l’opération spéciale en Ukraine, je me suis interrogé à de multiples reprises sur le comportement général de l’armée russe, sur sa retenue, sur ses actions ou parfois son inaction, sur la placidité et le calme affichés par la gouvernance russe face à l’hystérie des gouvernances et des médias des pays membres de l’OTAN.

J’ai donc cherché de nouvelles clefs pour tenter de comprendre les événements et leur donner du sens. Le texte d’un blogueur russe, m’a interpellé hier parce qu’il correspondait assez bien au cheminement de mes réflexions. Je vous le livre tel quel, ci après, avant d’y ajouter un bref commentaire.

*

«Autre tentative de compréhension de l’opération russe en Ukraine, qui replace au centre de la stratégie le but principal : non de changer l’Ukraine seule, mais de faire plier l’OTAN en vue de l’obliger à respecter ses engagements de 1991 (ou 1997) et de la ramener sur les lignes de front de l’époque. J’avais expliqué tout cela entre décembre et février 2021-2022 .

« Dès le début de l’opération en Ukraine, j’ai commencé à me poser de nombreuses questions sur ses buts, ses objectifs et son résultat final. Les actions de notre armée et de nos autorités ont clairement indiqué que la Russie ne s’efforçait pas d’achever rapidement l’opération.

Voyez comme c’est étrange :

– Retrait volontaire des troupes près de Kiev ;

– Refus de la prise d’initiative ;

– Arrêt des opérations offensives et passage en défensif ;

– Négociations délibérément dénuées de sens ;

– Étranges échanges de prisonniers ;

– Frappes quasi-exclusivement contre des cibles militaires ;

– Refus catégorique d’endommager les infrastructures stratégiques “civiles” ;

– Référendums organisés à la hâte ;

– Refus d’attaquer les QG et centres de décision ennemis.

Et il existe de nombreuses autres bizarreries qui ne sont pas typiques des actions d’une équipe qui a l’intention de remporter une victoire rapide et décisive [notamment : pas d’attaque contre la DCA, contre les voies d’approvisionnement etc.].

Évidemment, l’option la plus simple est de considérer que nos autorités sont des imbéciles. Bien sûr, qu’elles sont capables de mener une guerre normale. Pourquoi ne le font-elles pas ? De longues réflexions m’ont amené à la conclusion suivante :

Si l’on considère que l’opération n’est qu’une des étapes de la lutte contre l’Occident, il s’avère que la Russie n’a vraiment pas besoin d’une victoire rapide et décisive en Ukraine. L’armée est inutile trop en avant. Une défaite rapide et complète de l’Ukraine ne changera rien pour nous en termes géopolitiques. Nous aurons de nouveaux territoires et de nouvelles populations, mais l’alignement géopolitique mondial restera le même. Et nous serons toujours obligés de jouer selon les règles de quelqu’un d’autre, où des sanctions unilatérales nous seront imposées en toute impunité..

L’objectif semble être complètement différent : forcer l’Occident à jeter autant de ressources financières et militaires que possible dans le brasier. Dans la partie d’échecs, une pièce est sacrifiée afin d’attirer un adversaire dans un piège dont il ne pourra plus sortir. Et si nous gardons cet objectif à l’esprit, il devient clair pourquoi les États-Unis ont fait sauter nos gazoducs : sans eux, l’importance des gazoducs ukrainiens augmente considérablement. Il s’agit d’une tentative d’engager davantage les européens dans le conflit.

La seule question est de savoir quand la Russie considérera que l’Occident a été suffisamment ruiné sur son projet ukrainien pour que Moscou mette rapidement fin au conflit et reprenne les discussions avec un adversaire économiquement affaibli. Le but n’est pas de vaincre l’Ukraine (il ne s’agit que d’une tâche secondaire), mais de vaincre l’Occident qui a trop grignoté notre souveraineté (si des sanctions sont décrétées contre nous en toute impunité, alors c’est que nous n’avons pas assez de souveraineté).

L’Ukraine n’est dans ce cas qu’une victime de son propre régime politique, qui s’est permis d’entraîner le pays dans une confrontation entre de grands acteurs géopolitiques. Elle n’est même pas une pièce du jeu d’échec, mais seulement le plateau sur lequel le jeu se joue. »

Tant que la Russie arrive à encaisser les mobilisations, qui n’avaient pas fait partie du marketing de ce conflit en février, qu’elle arrive à reprendre l’initiative de temps en temps, suffisamment pour conserver le gros du conflit à l’intérieur des frontières de l’ex-Ukraine, et qu’elle maintient un ratio de pertes nettement en sa faveur, tout se passera bien.

*

Remarques : En 1990, l’Ex-URSS s’est effondrée pour des raisons économiques. L’effondrement a été rapide et ses conséquences ont modifié pour longtemps les équilibres géopolitiques de la planète. La Russie aura mis plus de trente ans à se refaire une santé et à remonter la pente grâce à la détermination d’un homme providentiel, faisant passer les intérêts de son pays avant les siens, et réussissant à remettre sur pied l’économie de la Russie, à lui rendre sa fierté et sa cohésion, et à redonner à ses forces armées les capacités qu’elles avaient perdues.

Du côté occidental, trente années de désinvestissement dans le domaine de la défense pour les pays de l’UE, et de campagnes militaires coûteuses et contre-productives pour les USA ont considérablement détérioré les capacités de l’OTAN, tant sur le plan des effectifs d’active ou de réserve, que sur le plan de l’entraînement à la guerre de haute intensité ou sur celui des matériels majeurs, de leur maintien en condition, de leur disponibilité technique opérationnelle.

Sur le plan économique, les situations de surendettement chronique et sans limite de part et d’autre de l’Atlantique Nord, auxquelles s’ajoutent les coûts de presque trois années de gestion désastreuse de la crise sanitaire ont considérablement affaibli les fondamentaux des grandes économies occidentales à tel point que les signes de l’imminence d’une grande crise économique, financière et sociale se multiplient. Par ailleurs, de part et d’autre de l’Atlantique Nord, les populations des États membres de l’Alliance semblent de plus en plus divisées et réluctantes à sacrifier leur pouvoir d’achat, leur confort et leur niveau de vie pour se lancer dans des aventures guerrières à l’initiative d’une petite élite néoconservatrice et mondialiste US.

Dans le bras de fer OTAN-Russie qui se déroule sur le théâtre ukrainien, il y aura un vainqueur et un vaincu en fin de partie. Et c’est bien le degré de résilience économique et sociale de chacune des parties en conflit qui désignera le vainqueur.

Pour moi, le temps joue aujourd’hui en faveur de la Russie qui n’a donc aucun intérêt à précipiter les choses et qui ne prend d’ailleurs aucune mesure dans ce sens, d’autant que les gestions européenne et US suicidaires de ce conflit, par des sanctions boomerang, risque fort de provoquer, à court terme, un effondrement économique occidental durable tout à fait comparable dans son ampleur et dans ses conséquences à celui que l’ex-URSS a connu en 1990.

Si l’opération spéciale russe avait été menée de manière décisive et rapide avec signature d’un traité de paix en bonne et due forme, avec l’Ukraine, il n’y aurait eu que quelques modifications de frontières et la marche du monde aurait repris comme avant sans aucun changement de règles. Le monde hégémonique USA-UE-OTAN aurait repris très vite l’ascendant et ses mauvaises habitudes de vouloir régenter la planète entière par les menaces et les sanctions.

Si au contraire, après un hiver douloureux, une inflation à deux chiffres entraînant une baisse importante du pouvoir d’achat et du niveau de vie en occident, des faillites d’entreprises et des troubles sociaux qui ne peuvent que s’y multiplier, un effondrement partiel ou total de leur économie, les gouvernances des pays membres de l’OTAN réalisent qu’elles n’ont d’autres choix que d’accepter de nouvelles règles, celles du monde multipolaire tel qu’il se dessine aujourd’hui, alors seulement la Russie aura gagné la partie.

On ne le répétera jamais assez, l’enjeu du bras de fer OTAN-Russie dépasse largement les frontières de l’Ukraine. Pour la Russie et les États qui la soutiennent, il s’agit de neutraliser une fois pour toute l’hégémon « US-OTAN-dollar » et de revoir le fonctionnement des organismes qui lui sont plus ou moins associés et/ou soumis (FMI, OMC, et même ONU).

Pour y parvenir, il faut réussir à provoquer un effondrement partiel ou total des économies occidentales aux conséquences durables, susceptible de contraindre les gouvernances des pays membres de l’OTAN à composer.

Faire durer l’opération en Ukraine pourrait bien être la condition nécessaire et suffisante pour provoquer l’effondrement économique occidental. On comprendrait mieux, alors, l’attentisme d’une Russie qui semble bien prendre son temps…

Mais il ne s’agit encore, bien sûr, que d’une hypothèse parmi d’autres.

D. Delawarde

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

Illustration : DR
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29 réponses à “Et si l’objectif russe n’était pas de vaincre l’Ukraine, mais de vaincre l’Occident ? [L’Agora]”

  1. Pschitt dit :

    Bref, chaque échec, chaque retraite, chaque défaite de Vladimir Poutine est en fait une victoire contre l’Occident. Elle ne sera complète et finale que lorsqu’il aura reculé jusqu’à Moscou et l’aura brûlée ! Ce type a trop fantasmé Koutouzov (à moins que, aveuglé par son amour pour le grand homme, il ne soit tout simplement incapable de regarder la réalité en face ?)

    • emile 2 dit :

      mais non pschitt…la réalité c’est que les US qui dirigent l’occident ont poussé le bouchon trop loin et qu’il vont se prendre un gros retour de flamme …poutine l’a dit : les choses sérieuses n’ont pas encore commencé ; et Vlad fait ce qu’il dit …

      • Pschitt dit :

        Et voilà, ça va continuer, c’est écrit, poupout’ l’a dit : le “gros retour de flamme” promis à l’Occident, c’est l’incendie de Moscou ! De quoi terrifier les Etats-Unis, assurément.

    • Delawarde Dominique dit :

      Seul l’avenir nous dira qui fantasme aujourd’hui et quelles seront les commentaires d’aujourd’hui qui feront “Pschitt”. Si je suis trompé, c’est bien volontiers que je le reconnaîtrai publiquement. J’espère que vous saurez faire de même.

      Pour l’heure, les choses ne semblent pas très bien partie pour l’Occident et particulièrement pour les anglosaxons.

      https://www.youtube.com/watch?v=id2-JFxFASs

      Wait and See

  2. Jean Jacques dit :

    Quel observateur ! Bravo pour cette analyse pleine de finesse.

  3. ummite dit :

    PERSONNELLEMENT, JE N’IMAGINE PAS LA RUSSIE FAIRE LA GUERRE À L’UKRAINE SA VIEILLE MÈRE PATRIE, SON LIEU DE NAISSANCE, ET SON BERCEAU KIEV QUI SONT TOMBÉES AUX MAINS DES GANGSTERS FINANCÉS PAR LEURS PARENTS RENÉGATS !

  4. Dominique dit :

    Le général découvre l’eau chaude, du moins son eau chaude.
    Pour discuter des ” objectifs russes ” il faut et il suffit de lire les discours du président russe en février et en septembre 2022, et ceux qui les précédèrent depuis de longues années.

  5. Kan al louarn dit :

    Encore un article russophile….lassant. Il y est fait mention d’opération spéciale et non de guerre (charabia poutinien).
    Rappelons que ce matin Poutine qui qualifie les Ukrainiens de terroristes pour avoir endommagé et essayé de couper un pont servant au ravitaillement de son armée en Ukraine se sert de ce prétexte pour bombarder dans tout le pays les populations civiles : Qui est le terroriste ?

    • Delawarde Dominique dit :

      Qui a bombardé pendant 8 ans les populations du Donbass au seul prétexte qu’elles étaient russophones et ne voulaient pas abandonner la seule langue qu’elles parlaient ? Ces bombardements ont entrainé la mort de 14 000 êtres humains dans l’indifférence totale des médias mainstream occidentaux et probablement dans la vôtre.

      Vous avez parfaitement raison de poser la question: Qui est le terroriste ?

      • Kan al louarn dit :

        Par ce discours vous justifiez à postériori la position d’Adolf Hitler qui revendiquait le rattachement sans condition à l’Allemagne de toutes les populations germanophones où qu’elles vivent…Faisant fi de toutes les frontières internationales reconnues.

      • Jean-Vladimir dit :

        Pardon mais vous dites n’importe quoi, c’est effarant…
        Les bombardements dans le Donbass ont été le fait des deux camps et le nombre de 14 000 morts se partagent aussi des deux côté de la ligne de front. Pourquoi le cachez-vous ?
        Par ailleurs il est absurde de dire que Kiev aurait bombardé les populations du Donbass « au seul prétexte qu’elles étaient russophones et ne voulaient pas abandonner la seule langue qu’elles parlaient » :
        1) il y avait des russophones des deux côtés de la ligne de front et l’enjeu n’était pas la langue.
        2) ce sont les séparatistes nostalgiques de l’URSS qui ont sorti les armes, alors que la loi sur la langue avait été déjà annulée.

    • Jean Goychman dit :

      Durant l’Occupation, les résistants étaient considérés comme terroristes. Les bombardements de Dresde, Hambourg, Cologne et Berlin étaient-ils des actes terroristes? De même pour Hiroshima ou Nagasaki?
      De même les guerres en Yougoslavie, en Irak, en Libye ou en Syrie?
      Ils faut sortir de ces éléments de langage imposés par des bataillons de communicants.
      Le problème n’est pas d’aimer ou non la Russie, Poutine ou qui que ce soit. Nous devons nous poser une seule question: que va devenir notre pays dans tout cela?

  6. BADIN dit :

    Je rejoins votre analyse et, pour la compléter – si vous le permettez – j’écrirai que les Etats-Unis, “Nos amis américains” comme disait l’autre, considérant qu’ils ne sont pas parvenus assez rapidement à détruire l’économie russe pour ne pas que la leur s’effondre, sont en train de démolir la nôtre – avec l’aide efficace de nos dirigeants vendus (de part et d’autre des rives du Quiévin). Le but poursuivi est bien la destruction de l’axe maléfique “Berlin-Moscou” depuis des décennies. On sait à quel point les USA appliquent avec constance – sinon entêtement – les plans élaborés par leurs penseurs!
    L’attentat contre le gazoduc Northstream et le refus de vendre à l’Europe plus de pétrole/gaz de schiste en est une preuve flagrante. Évidemment, personne n’en parle chez nous. Ce n’est pas le cas en Allemagne et en Italie, deux pays où la presse est un peu (!) plus libre que chez nous!

  7. emile 2 dit :

    les amerlocks depuis pas mal de temps se prennent des défaites historiques…..il leur en pend encore une belle au nez….

  8. Paulo dit :

    Si l’on donne toute considération à cette hypothèse très intéressante d’un Vladimir Poutine qui combat bien plus l’occident que l’Ukraine en particulier et que l’on y ajoute l’hypothèse d’une finance US en faillite qui a intérêt à affaiblir l’Europe pour élargir son pouvoir économique et monétaire- l’Allemagne pour des économiques et industrielles et la France pour des raisons politiciennes et des raisons militaires dues au nucléaire, alors on constate que les deux camps veulent la fin de l’Europe et l’asservissement économique, financier et politique de nos pays, Allemagne et France en tête. Pour l’Allemagne, c’est déjà fait avec la fin du gaz russe, reste la France dont il est difficile d’effondrer le tourisme et la culture, mais dont les dirigeants sont dores et déjà acquis aux intérêts mondialistes qui détruisent notre pays de l’intérieur grâce aux bons élèves de Davos, Sarko et Macron en tête.

  9. Marsaudon dit :

    La Russie va envahir l’Occident ?bon, peut-être…mais ceux qui envahissent (réellement, cette fois)
    l’Occident que nous sommes ne sont-ils pas plutôt Africains ?

  10. cendu dit :

    Quelques réflexions :
    Les russes sont des joueurs d’échecs : Ils ne mentent jamais (impossible aux échecs) et ils font toujours ce qu’ils disent (évident aux échecs car le jeu est visible).
    Les américains sont des joueurs de poker : Ils mentent toujours (c’est le jeu qui veut ça), et ils pensent que le plus riche gagne toujours (il peut suivre toutes les enchères).
    En outre, aux échecs, il faut anticiper le plus de coups possibles, alors qu’au poker, chaque coup est indépendant (donc raisonnement court terme).

  11. mouchet dit :

    Ce conflit ukrainien qui est le champs de bataille de l’occident et donc des USA l’OTAN contre la Russie et surtout de ses ressources qu’elle refuse d’être exploitées par les multinationales américaines. Le même problème est survenu en Irak Syrie Lybie qui refusaient l’hégémonie du dollars en cotation du gaz et pétrole. Les USA ont anéanti ces 3 pays qui ont eu l’outrecuidance de résister au dollars. La Russie s’est opposée à la main mise sur la Syrie qui dispose de réserve de gaz offshore et n’a plus les moyens de l’exploiter car ruinée par le guerre, c’était le but des USA pour le Moyen Orient. Puis les Etats Unis voyant l’opportunité de l’Ukraine contre la Russie qu’ils désire exploiter, ont initialisé le conflit en vendant pour des dizaines de milliards d’armes, faisant des laboratoires à virus en toute impunité pour infecter la Russie passive, finançant l’Ukraine pour plus de 75 milliards en garantie bancaires virtuelles. Celles-ci servent pour alimenter la masse monétaire du dollars d’opérette reposant sur du vent. A ce jeu c’est l’inflation garantie, les hausses exponentielles et comme la Russie n’est pas endettés le résultat vous le voyez tous les jours avec les hausses puis l’effondrement qui va suivre. L’article est bon et analyse aussi bien l’avant et l’après. Les populations oublient l’histoire des USA qui font des guerres insidieuses économiques financières et déléguées pour ruiner les pays qu’ils abreuvent ensuite de dollars d’opérette comme l’Ukraine. Depuis 2008 là aussi crise financière provoquée par les USA, pertes pour l’Europe de plus de 6’500 milliards trou gigantesque par encore rebouché que vous payez toutes et tous. Donc nos traites dirigeants de l’Europe et l’Allemagne colonisée depuis 1945 par les USA ont laissé la guerre s’initialiser avec les USA et l’OTAN au mépris des accords de Minsk et des compromis proposés par la Russie.
    EPILOGUE : Pourquoi donc ce conflit sur l’hégémonie et la suprématie du dollars ? Par équitabilité et équilibre du travail des matières premières des peuples sans être exclave du billet vert. Parce que si l’effondrement du dollars survient par le désintérêt de 70% de la population voire plus prochainement et des états du monde, par le désintérêt des BRICS et de l’OPEP, l’effondrement financier des dettes et de tout ce qui est exprimé en dollars fera une perte globale de dévaluation de 600 à 800’000 milliards en dollars ou euros si vous voulez c’est du pareil au même pour l’occident. En répercussion sur les créance de la Chine de plus de 3’000 milliards envers les USA. C’est pour cette raison que la Chine bouge prudemment en géo politique pour ses créances. La France franco Française tremble aussi pour ses dettes cigales comme les USA qui verraient leurs monnaie s’effondrer.le tout occident de plus de 230’000 milliards de dettes irremboursables. Le tsunami financier arrive donc ne vous méprenez et ne rêvez pas non plus, c’est humain.

  12. de Cracq dit :

    Russophile. Pas facile a porter ces temps-ci. Je le suis encore néanmoins. La culture russe reste fascinante, malgré l’Ukraine. Cette proximité historique en termes de civilisation, la littérature, la musique, et tant de choses encore. S’y ajoute l’épreuve commune du Nazisme , l’admiration teintée de perplexité pour un peuple qui a tant subi, tant bavé. Et la tristesse de savoir pour longtemps ce fossé creusé entre les russes et nous, qui semble si irrémédiablement profond aujourd’hui. Il faudrait au moins un épisode radical, violent et sanglant comme ceux qui virent parfois tsars et membres du parti disparaitre du paysage subitement pour que la cicatrisation commence…

  13. David Vincent dit :

    les Russes sont par nature d’excellents joueurs d’échecs en plus de leur patience et de leur résilience
    légenfaires , Ne se laissant pas manipulés Ni instrumentalisés par Qui Que ce soit et certainement pas
    par le Satanique Oncle Sam qui s’est vendu corps et âme à son Maître Satan
    et en et pour cela Nous pouvons entièrement faire confiance au président de la Sainte-Russie
    Vlad’Poutine qui va mettre hors d’état de nuire et de détruire l’Humanité et qu’est cette Entité
    autant artificielle que démoniaque que sont les USA et ses pays satellites suppôts de Satan !..

  14. Pschitt dit :

    Les milices séparatistes du Donbass parlent le kalachnikov aussi aisément que le russe ! Les 14 000 morts que vous invoquez comptent au moins 5.000 militaires ukrainiens, selon les chiffres de l’ONU, et un nombre inconnu de victimes de nettoyages ethniques pratiqués par les séparatistes. Auxquels ont échappé le million et demi de réfugiés du Donbass dans les autres oblasts de l’Ukraine, preuve que les séparatistes n’avaient pas toute la population avec eux. Le Donbass est le lieu d’une guerre civile, avec toutes les horreurs que cela signifie. Et qui évidemment n’aurait pas pris une telle ampleur sans le soutien “amical et désintéressé” d’un grand pays voisin.

  15. JGE78 dit :

    Même si ce n’est qu’une analyse personnelle, celle du Général Delawarde nous permet de sortir du ronron insoutenable des médias à la solde des oligarques Français et mondialistes

  16. FRANCHETTI Patrice dit :

    Comme le disait Jean de La Fontaine, les russes sont nos frères. Voici pourquoi; Les russes sont slaves. Si s’lavent c’est qui s’nettoient. Si s’n’ettoient, c’est donc ton frère !

  17. HERUBEL dit :

    Quand on cherche des informations autrement que dans les média à la solde de Macron et des américains, cet article apporte une cohérence à ce qui se passe.
    Après les accords de 1991 entre russes et occidentaux, on constate à quel point les américains ont cherché à détruire la Russie. Pas de plan Marshall pour les russes qui avaient demandé un prêt. Toute tentative d’une recherche de paix entre les russes et l’Occident ont été sabordées par les américains (voir ce qu’en dit le GIPRI de Genève). Et l’OTAN s’est étendue plus à l’Est, pourquoi?
    En 2008, pendant la guerre du Kosovo, la Russie a vu son allié la Serbie bombardée par l’OTAN ( 78 jours à raison de 800 sorties par jour) ceci par simple décision de l’OTAN, sans accord de l’ONU. La Russie était trop faible pour intervenir. Intéressez vous à ce qu’en pensent les orthodoxes?
    Pourquoi 14 000 morts dans le Donbass entre 2014 et le début du conflit. L’Allemagne et la France s’étaient portées caution pour faire respecter ces accord. On voit où nous mène la politique du “en même temps”.
    Et les sanctions de 2014 ont été préjudiciables aux agriculteurs français (embargo porc et blé). Cela a forcé les russes à devenir autonomes.
    Aujourd’hui, ma pensée va vers ces pauvres ukrainiens envoyés à l’abattoir par des politiciens inconséquents. Souvenons nous de ces gueules cassées des tranchées de 1914, j’en frémis d’horreur.
    Contrairement à ce que pensent les gens de peu d’ouverture, les russes ont une éthique vis à vis de leurs soldats que n’a pas Zelenski.
    Pour une fois Ségolène Royal a raison en disant qu’il faut chercher la paix.
    Si l’on interroge des militaires sensés, ils vous diront que la guerre n’arrive que quand toutes les tentatives d’accords ont échouées. Qui peut bien avoir la responsabilité de l’échec; très probablement les américains.
    Pourquoi tout est fait en France par Macron et ses idiots utiles pour torpiller le souverainisme. Les américains nous veulent dociles.
    Pourtant l’Europe de Lisbonne à Vladivostok pourrait exister.
    A bon entendeur, salut.

  18. Jack Mansfield dit :

    La Russie à un ennemi juré qui sont les USA/OTAN, c’est malheureusement leur problème. Que certains pays dont nos dirigeants français se rallient à ces gens belliqueux et sans foi ni lois pose le problème.
    Que Zelensky applique les accords de Minsk 2014 qui stipulent que l’Ukraine ne doit pas adhérer à l’OTAN pour des raisons évidentes de la sécurité de la Russie. Alors tout rentrera dans l’ordre…..

  19. Henri Romeuf dit :

    Les Amerlos, pour une fois, voient plus loin que le bout de leur nez : pour eux, l’Ennemi (avec un E majuscule) est déjà la Chine, avec laquelle l’affrontement est inévitable. À tort ou à, raison, ils sont certains que la Chine cherchera tôt ou tard à leur ravir la prépondérance mondiale. Dans ces conditions, abattre la Russie au travers de l’OTANIsation et de la vassalisation de l’Ukraine n’est qu’un préalable. Les États-Unis pensent qu’une Russie diminuée ne pourra s’allier à la Chine et qui sait ? rêvons un peu, peut-être cette Russie affaiblie aidera les États-Unis dans leur lutte contre leur ennemi number one. Et l’Europe dans tout ça ? Eh bien, en bonne vassale, elle se rangera du côté de ses maîtres américains, fidèle comme un gentil toutou (en un peu moins intelligent).

  20. Ken dit :

    Vu tous les commentaires, on n’est pas prêt de sortir du merdier; et Poutine et l’occident n’ont rien à voir là dedans, il s’agit seulement de la nature humaine et ce depuis la nuit des temps. Ne cherchez pas de responsables à l’extérieur, les responsables c’est nous et notre égoïsme profond !

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