Nantes. Deux surveillants de prison agressés en moins de 24 heures

05/02/2016 – 17h00 Nantes (Breizh-info.com) – Nouvelle vague de violences à la maison d’arrêt de Nantes. Après l’attaque de deux surveillants par un détenu maghrébin ce 2 février , deux nouvelles agressions en moins de 24 heures sont venues en moins de 24 heures tendre un peu plus la situation dans les prisons de Nantes.

Mercredi 3 février vers 14 h 30, un détenu – d’origine maghrébine – a agressé sans raison un surveillant. Par surprise, il lui a asséné deux violents coups de poing au visage. Maîtrisé par plusieurs autres surveillants, il a été conduit en cellule disciplinaire. Le surveillant, qui n’a pas eu d’ITT, a déposé plainte. Le lendemain vers 11h, un détenu – d’origine française celui-là – qui s’est vu refuser une cantine (ravitaillement) exceptionnelle a cherché à quitter sa cellule pour manifester son mécontentement. Ce faisant, il a bousculé avec violence un surveillant qui lui barrait la route. Maîtrisé, il a aussi été conduit au quartier disciplinaire.

La maison d’arrêt de Nantes connaît une certaine surpopulation avec près de 50 matelas au sol et de nouveaux écroués qui arrivent chaque jour malgré le fait que la prison soit déjà bondée. Ce qui signifie que la situation ne se calmera pas : plus il y a de monde dans les cellules, plus les détenus sont serrés et plus ils sont énervés. La surpopulation pénale n’est pas sans conséquence directe sur le nombre d’agressions physiques et verbales envers les surveillants puisque ce sont les maisons d’arrêt – les seuls établissements qui accueillent très souvent bien plus de détenus que ne leur permet leur capacité théorique – qui concentrent la majorité des cas d’agressions de surveillants par les détenus, et d’ailleurs de violences entre détenus.

L’abandon de la construction de 8.000 nouvelles places par Christiane Taubira dès l’élection de François Hollande pénalise aujourd’hui les détenus – qui couchent sur des matelas au sol ou vivent dans des prisons plus que vétustes – et les surveillants, qui doivent gérer la surpopulation et les tensions qu’elle génère. Un vrai succès pour cette idole de la gauche.

Photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2016, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

Les commentaires sont fermés.

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

NANTES, Politique

Municipales 2025 à Nantes : le RN mise sur Jean-Claude Hulot, un haut fonctionnaire parisien encore inconnu des Nantais

Découvrir l'article

BREST, Football, LORIENT, NANTES, RENNES, Sport

Ligue 1 (3ᵉ journée). Les clubs bretons à la peine avant la trêve, sauf Nantes

Découvrir l'article

Local, NANTES, Politique

Municipales 2026 à Nantes : Foulques Chombart de Lauwe s’impose dans la primaire LR et veut incarner la rupture

Découvrir l'article

International

Royaume-Uni. Le gouvernement Starmer veut supprimer les peines de prison pour des milliers de délinquants

Découvrir l'article

Ensauvagement, RENNES

Rennes. À la prison de « Vezin la passoire », drogue et couteaux peuvent entrer tranquillement…

Découvrir l'article

BREST, Ensauvagement

Brest. Poignardé par des racailles en rentrant des « Jeudis du Port »

Découvrir l'article

Economie, International, Local, NANTES, Réunification

Université d’été de Bretagne Prospective : Demandez le programme !

Découvrir l'article

NANTES

Nantes : colère et mobilisation au Vieux-Doulon contre un projet de terrain d’accueil pour Roms

Découvrir l'article

NANTES

Statue de Louis XVI à Nantes. Il fallait oser, Johanna Rolland l’a fait ! [L’Agora]

Découvrir l'article

A La Une, NANTES

Nantes. Quartier Bellevue : les habitants du square des Rochelets à bout face à la cohabitation forcée avec des familles roms

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky