« La première obligation concerne l’inhumation. La dépouille du mort, enveloppée dans un linceul, doit être mise en terre. En pays musulman, le rite est généralement accompli dans les vingt-quatre heures qui suivent la mort du défunt. Quoi qu’il en soit, le délai doit être le plus court possible entre le décès et l’inhumation. Avant d’être portée en terre, la dépouille fait également l’objet d’une toilette rituelle. Elle peut être simple, en passant juste de l’eau sur le corps, ou plus sophistiquée, en parfumant la dépouille, en lui coupant les ongles, etc. Le passage à la mosquée, cependant, n’est pas obligatoire et peu pratiqué.

Si c’est le cas, il est très rapide. Il n’est pas non plus prévu, comme dans le christianisme, de cérémonie spécifique dans l’enceinte du lieu de culte. En revanche, une prière funéraire est obligatoire. Elle est prononcée debout, sans inclinaison et sans prosternation. Enfin, comme la crémation est théoriquement interdite, il semble difficile de mettre en pratique une solution radicale prônée par certains, et consistant à incinérer les corps des auteurs d’attentats et à disperser leurs cendres.».