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Le Télégramme admet-il que le vivre ensemble entraîne une escalade sécuritaire ? [Tribune libre]

07/08/2017 – 08h35 Lorient (Breizh-Info.com) – Suite à un court article du Télégramme, un lecteur nous a communiqué sa réflexion sur ce qu’il considère comme un “acte manqué”, un aveu du Télégramme que le “vivre ensemble” entraîne nécessairement des problématiques graves de sécurité.

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

On ne sait s’il s’agit d’une tournure particulièrement maladroite ou bien d’un aveu aussi sinistre qu’incompréhensible de la part d’un quotidien ardent défenseur de l’immigration et de la destruction de l’identité bretonne et européenne. Quoi qu’il en soit, acte manqué ou maladresse, un article étonnant est récemment paru dans les colonnes du Télégramme. Celui-ci semble faire le lien entre vivre-ensemble et hausse drastique du budget de sécurisation du Festival interceltique de Lorient. Un sursaut de lucidité qui laisse plutôt penser à un style d’écriture désastreux qu’à une analyse presque intelligente de la situation.

« Le prix du vivre ensemble »

Dans un petit article intitulé « Festival interceltique. Le prix du vivre ensemble », le quotidien breton Le Télégramme semble admettre que ce qu’on appelle pudiquement le « vivre-ensemble » n’est pas aussi idyllique que certains le pensaient.

Le passage, très trouble, en question : « La menace terroriste ne disparaîtra pas demain. C’est un fait. Mais à Lorient, il est dit que, pour l’heure, la sécurité ne tiendra pas le haut de l’affiche. C’est le prix à payer – et il est assumé – pour le vivre ensemble et pour hisser bien haut le pavillon de la fête. »

En l’espèce, c’est le niveau de sécurisation du Festival interceltique de Lorient qui met la puce à l’oreille de Régis Nescop, journaliste du Télégramme. Il faut dire que les dépenses supplémentaires ont été telles cette année (300 000 €) que la Ville a dû mettre la main à la poche de manière conséquente.
Un surcoût d’une telle ampleur que les organisateurs et la Ville de Lorient sont bien obligés de reconnaître que l’avenir s’annonce complexe quant à la gestion de la sécurité. Un débat sur cette question va donc s’ouvrir après ce Festival et il s’annonce « délicat » selon Le Télégramme.

Le terrorisme islamique, jamais nommé

Comme les médias subventionnés en ont l’habitude, la menace terroriste semble détachée de toute réalité géopolitique. Le fait que les divers attentats que l’Europe a récemment connus sont tous des attentats islamistes n’est pas jugé digne d’être relevé. A peine l’article du Télégramme évoque-t-il une initiative du Festival « contre tous les obscurantismes ». Comme si les extrémistes chrétiens et bouddhistes menaçaient la sécurité du plus célèbre festival lorientais.

Quoi qu’il en soit, écriture maladroite ou aveu limpide, les attentats islamistes récents ont bien été perpétrés par des terroristes infiltrés parmi les flux de migrants ou bien par des Français issus de l’immigration extra-européenne.

Le « vivre-ensemble », c’est en fait la communautarisation et la confrontation entre des peuples qui ne pourront jamais se fondre l’un dans l’autre, sous le regard absurdement énamouré d’officines aveuglées par leur haine de soi. Saluons néanmoins les éclairs de lucidité de certains éléments de ces entités collaboratrices. Aussi faibles soient-ils, ces signaux démontrent bien que l’idéologie ne résiste pas à l’épreuve du réel.

Paul Logier

Crédit photo : Claude Truong-Ngoc [CC BY-SA 3.0]
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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5 réponses à “Le Télégramme admet-il que le vivre ensemble entraîne une escalade sécuritaire ? [Tribune libre]”

  1. ALREN dit :

    *** A peine l’article du Télégramme évoque-t-il une initiative du Festival « contre tous les obscurantismes ». Comme si les extrémistes chrétiens et bouddhistes menaçaient la sécurité ***

    Effectivement si d’aventure un lecteur du journal en ligne contribue en ciblant “l’obscurantisme islamiste”, le commentaire sera refusé sous prétexte de “non respect de la charte de publication” du dit journal. Le modérateur du quotidien est particulièrement zélé et en rajoute dans le politiquement correct tout en ne sanctionnant jamais l’apologisme de la tolérance à la violence des mêmes islamistes. Le fait d’amalgamer obscurantisme revendiqué de criminels musulmans avec d’autres obscurantismes sans plus de précision n’est rien d’autre qu’un aveu de banalisation des crimes auxquels nous devrions désormais nous accoutumer sans désigner explicitement les coupables.

  2. Pschitt dit :

    Le Télégramme affiche souvent des choix idéologiques contestables (et plus encore, des choix d’une autre époque, qui en font une chose du passé), mais ses journalistes sont des gens intelligents. Ils voient bien que les mesures sécuritaires, plus encore qu’à sauver des vies, servent à sauver le mythe du vivre-ensemble.

    Comme vous l’avez déjà écrit, liberté et diversité sont antagonistes (http://www.breizh-info.com/2016/08/02/47422/edit-de-nantes-etat-durgence-diversite-liberte-islam). Si par idéologie vous voulez plus de diversité, vous devrez par réalisme accepter d’avoir moins de liberté. C’est ce que fait Le Télégramme dans cet article.

    Jusqu’où ira-t-on dans cette politique de contrôle de la société ? L’une des raisons pour lesquelles on brûle les livres dans “Farenheit 451”, c’est qu’ils sont facteurs d’inégalité sociale. Ray Bradbury a montré la voie !

  3. Yvette Prétet dit :

    Les musulmans doivent RESTER dans ”leur” pays!
    Les musulmans ont tué et torturé des milliers de ”civils innocents” pour être ”indépendants”, ils ont chassé TOUS les non-musulmans de leur pays natal et leur ont volé leurs biens! J’ai quitté l’Algérie en 1957 (pour études):à cette époque les femmes pouvaient sortir, seules, le soir, dans Paris,sans être importunées, on ne leur volait pas leur sac et leurs bijoux, on pouvait laisser nos bagages dans les consignes des gares, nos maisons n’étaient pas cambriolées,etc..etc. .mais les musulmans ont suivi en ”Métropole” les ”colonisateurs” qu’ils avaient chassés de leur pays natal…parce que chez eux, ils n’avaient plus rien à voler!..

  4. Ligom dit :

    Si seulement :)

  5. Ligom dit :

    Cela à déjà commencé.

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