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Quand les médias prennent Donald Trump pour un perdreau de l’année

17/08/2017 – 07h15 Washington (Breizh-info.com) –  « Donald Trump il est méchant, il a renvoyé dos à dos l’extrême gauche et l’extrême droite à Charlottesville » s’exclament en coeur les médias hurlant comme des vierges effarouchées, qui trouvent ici un acteur, là le chef d’un lobby pharmaceutique, là une personnalité démocrate (ou républicaine) se gargarisant avec eux d’hurler avec les loups suite à la conférence de presse de Donald Trump.

https://www.youtube.com/watch?v=alc_x49hLuw

Pourtant, ce revirement de Donald Trump tout aussi surprenant qu’il puisse paraitre, ne peut pas être considéré par une personne censée comme un caprice d’enfant. Car Donald Trump n’est pas un enfant. Il est le chef de la première puissance mondiale. Il a potentiellement le doigt sur un bouton pouvant rayer de la carte plusieurs pays et provoquer une guerre mondiale sans précédent.

Non, si Donald Trump a renvoyé dos à dos (et non pas pris partie pour les uns ou pour les autres) l’Alt Right et la désormais nommée Alt Left (gauche alternative ou extrême gauche), c’est sûrement car tous les indicateurs qui lui sont remontés depuis la manifestation de Charlottesville ont fait état d’une grave crise potentielle aux Étas-Unis.

Car la presse subventionnée et mainstream – qui il faut le rappeler, n’est pas parvenue à faire élire Hilary Clinton par le peuple américain malgré une intense campagne en sa faveur – ne tient pas compte d’une chose : ce n’est pas parce que Brad Pitt, Lebron James, Bernie Sanders, ou même encore Bill Gates diront que Donald Trump est une ordure et un pourri, que c’est la réalité.

C’est sans doute leur réalité. Et celle de l’extrême gauche, que l’on retrouve pour le coup main dans la main avec tous les patrons des multinationales de la Silicon Valley notamment (insolite).

Mais pas celle de millions d’américains, qui ne sont ni nazis, ni « suprémacistes blancs », ni membres du Ku Klux Klan, mais qui n’entendent pas qu’on déboulonne et qu’on efface leur histoire dans une hystérie la plus totale.

Si Donald Trump a pris le risque – alors qu’il est médiatiquement et politiquement allègrement critiqué depuis son arrivée au pouvoir – d’en rajouter une couche après les évènements de Charlottesville, c’est peut être – et cela les médias totalement aveugles ne s’en rendent pas compte – qu’on lui a fait remonter que le pays, qu’une partie du pays, était au bord de la rupture, et même de l’insurrection.

Car contrairement à l’Europe, où tout est fait pour priver les citoyens du droit de se défendre et de défendre leurs intérêts avec des armes, de nombreux États des USA le permettent.

Lors de la manifestation de Charlottesville, les « suprémacistes blancs » comme les ont nommés les médias en mal de sensations fortes, possédaient pour certains des fusils d’assaut, dont ils n’ont à aucun moment fait usage (y compris lorsque des contre manifestants leur jetaient des pierres ou agressaient d’autres manifestants).

Donald Trump a-t-il été rappelé à l’ordre, notamment par le  lobby de la NRA (National Rifle Association), qui lui aurait rappelé qu’il avait été élu pour représenter le peuple américain et non pas les élites de New York et les idéologues de gauche et d’extrême gauche ?

Peut être a-t-il été informé qu’ils sont nombreux, dans l’Amérique profonde, à ne plus supporter les insultes, la destruction de leur histoire, la stigmatisation, l’amalgame qui est fait (nazi, extrémiste blanc) vis à vis de tous ceux qui entendent simplement vivre en hommes libres et enracinés chez eux.

Peut être a-t-il été informé qu’ils sont de plus en plus nombreux à avoir des indigestions en écoutant les revendications de plus en plus excentriques des « Blacks Lives Matter » et autres groupes d’agitation excités (et financés) par la galaxie Soros.

Et que contrairement en France, où le peuple est désarmé alors qu’il serait en droit de demander des comptes à ses dirigeants et parlementaires, élus par une large minorité, les représentants américains des États et les élus des Assemblées n’ont pas forcément envie de devoir répondre de leurs actes devant une foule armée de fusils d’assaut de type M16 …

En faisant ce revirement, Donald Trump a peut être compris que son électorat, mais aussi ceux qui n’ont pas voté pour lui et qui savent comment se sont construits et unifiés les États-Unis d’Amérique (loin des clichés sur les affreux sudistes contre les gentils Yankees), pouvait également le lâcher à tout moment et basculer dans une révolte violente, armée, sanglante, sale…

Quiconque a lu des ouvrages sur la guerre de Sécession se rappelle de l’effroyable boucherie que fût cette guerre, dans laquelle chaque camp avait bien entendu des torts (loin de la vision binaire imposée par la doxa bien pensante). Et ne souhaite pour rien au monde revivre cela…

Il serait tant qu’au sein des rédactions, il y ait un peu moins d’idéologie (difficile à calquer sur le réel lorsqu’elle est à ce point déconnectée des attentes des peuples) et un peu plus de hauteur de vue. Ceci afin d’éviter une rupture avec les peuples, une rupture qui pourrait s’affirmer définitive et non sans conséquences, si tout venait à basculer.

Yann Vallerie

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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Une réponse à “Quand les médias prennent Donald Trump pour un perdreau de l’année”

  1. Pschitt dit :

    En renvoyant dos à dos les manifestants et les contre-manifestants de Charlottesville, Donald Trump fait quand même un demi-pas en direction du politiquement correct. Les premiers étaient venus pour manifester, comme les y autorise la Constitution des Etats-Unis, quoi qu’on puisse penser du motif de leur manifestation. Les contre-manifestants, une partie d’entre eux du moins, étaient venus pour empêcher les premiers d’exercer leur droit. Renvoyer dos à dos agresseurs et agressés n’est pas exactement une position de neutralité !

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