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Padrig Montauzier : « Tout ce qui menace l’identité bretonne doit être non seulement dénoncé mais combattu. »

Ci-dessous nous reproduisons un article et une interview donnée par Padrig Montauzier (War raok) au Harfang, journal de la fédération des Québécois de souche, à propos du nationalisme breton et de son actualité.

Comme dans la plupart des régions sécessionnistes (Écosse, Québec, Catalogne …), l’intelligentsia « nationaliste » bretonne est plutôt à gauche et définitivement du côté de la rectitude politique, faisant de la diversité une condition sine qua non de toute revendication séparatiste.

Par contre, s’ils ont le haut du pavé, ces intellectuels n’ont pas le monopole et les identitaires sont loin d’être absents de l’espace public. Padrig Montauzier dirige l’excellente revue War Raok qui justement démontre qu’autonomisme et indépendantisme ne riment pas nécessairement avec gauchisme et bien pensance. Cette publication disponible via les sites www.war-raok.eu redonne ses lettres de noblesse au Breton qui est utilisé dans plusieurs articles à chaque numéro et refuse de fermer les yeux face au danger que représente la déferlante migratoire que l’Europe subit.

Le Harfang : La Bretagne est une région parmi plusieurs composants la France. Qu’est-ce qui fait son unicité ?

Padrig Montauzier : De grâce, si vous employé le terme « région » ajoutez obligatoirement européenne. La Bretagne est une nation, vieille nation européenne que la France occupe illégalement depuis 5 siècles. Elle n’y est que par la violation du droit international, la force et la corruption. Le peuple breton n’aspire qu’à une chose : que la France, ses gouvernements, son administration… s’en aillent. Cinq siècles de colonisation, de vexations : cela suffit. Nous devons récupérer nos droits, tous nos droits, nationaux et internationaux.

La France n’est pas une nation mais un Etat composé de nations et de peuples qu’elle s’efforce d’acculturer, de culpabiliser… de coloniser au sens strict du terme. La France s’auto-proclame seule nation sur les territoires qu’elle a envahis par la violence et qui prive tout un peuple, peuple identifié depuis l’antiquité, de ses droits nationaux et lui interdit d’afficher sa dignité de Nation. La Bretagne, pays libre, indépendant et fier jusqu’à la fin du XVème siècle, a été victime de deux invasions militaires françaises, en 1488, puis en 1491. Elle a été soumise dans des conditions drastiques par la France, qui s’est emparée de tous les leviers de commande. Elle n’a jamais retrouvé sa liberté, et reste aujourd’hui assujettie à son puissant voisin, malgré les progrès du Droit international, et du Droit des peuples à disposer d’eux mêmes, principe fondamental dont la France, par ironie, se déclare le champion. Le peuple breton, n’oublie pas et n’oubliera jamais son histoire, cette formidable histoire nationale. Les nations se construisent sur leur histoire, qui est leur fondement, comme la maison se bâtit sur ses fondations.

L’identité bretonne en débat à Pouldreuzic

H : Aujourd’hui, il existe des mouvements autonomistes, régionalistes et  indépendantistes bretons, où vous situez-vous exactement ? Quelles sont  les revendications que War Raok met de l’avant ?

Padrig Montauzier : War Raok n’a pas choisi le créneau politique le plus facile. La revue s’inscrit dans une démarche bretonne à la fois nationaliste et indépendantiste. Certes ce choix n’est certainement pas le plus aisé, mais c’est un choix politique réfléchi. Ainsi le lecteur peut s’informer et mieux comprendre ce que renferment les mots nationalisme et indépendance. Trop d’erreurs volontaires diffusées par les opposants à toute émancipation du peuple breton sont ainsi corrigées. Il faut non seulement le dire, l’écrire, mais également l’expliquer avec des mots justes, simples et sans excès. C’est un des rôles primordiaux de la revue, un rôle d’éducation. Où pouvez-vous lire de telles analyses aujourd’hui ? Citez-moi une revue bretonne qui ose traiter correctement et mettre un sens réel et véritable à cette lutte de libération nationale, lutte émancipatrice ?… Aucune revue n’ose affronter les foudres du « terrorisme intellectuel » ambiant. Attention à l’idéologie unique revendiquée par certains qui veulent enfermer la pensée dans un espace carcéral, assujettir le peuple breton et imposer un despotisme à travers une logique totalitaire. C’est un choix difficile en effet, mais je l’assume. Si certains aujourd’hui ont peur de leur ombre, se passent eux-mêmes la camisole intellectuelle, je préfère, avec toute l’équipe directionnelle de la revue, agir pour une véritable renaissance bretonne en évitant surtout de ne pas tomber dans le piège d’une revue extrémiste, irresponsable et contestataire. La revue a aujourd’hui 18 années d’existence et mes souhaits pour les années à venir sont très simples : développer au maximum sa parution afin d’éveiller les consciences d’un peuple, de mon peuple. Enfin, War Raok n’est liée à aucun parti politique, c’est la revue de tous les Bretons qui ne voient pas de salut pour leur peuple au sein de l’Etat français, c’est la revue des Bretons qui s’engagent pour la renaissance de la Bretagne, pour une Bretagne bretonne émancipée avec cet objectif final : la souveraineté dans une Europe des peuples.

H : Au Québec, le mouvement souverainiste semble s’essouffler et ne semble plus aussi actuel que dans les années 1970 à 2000. Voit-on un tel  ralentissement en Bretagne ?

Padrig Montauzier :En Bretagne comme chez de nombreux peuples menant une lutte de libération nationale il y a des périodes plus difficiles les unes que les autres. Il faut quand même préciser que nous, patriotes bretons, avons à lutter contre un Etat qui est le plus centraliste et colonialiste dans l’Europe actuelle, Etat qui ne reconnaît même pas les peuples, leur culture, leur identité spécifique. Lorsque l’on regarde tout près de chez nous, la Catalogne, le Pays Basque, la Galice, l’Ecosse, le Pays de Galles, la Flandre… toutes ces nations sont reconnues et bénéficient d’une large autonomie. La Bretagne, la Corse, l’Alsace, la Savoie, le Pays Basque et la Catalogne, l’Occitanie… la France ne connaît pas ! Mais si les Bretons sont conscients de vivre des temps difficiles, tant sur le plan social, environnemental, politique qu’économique, ils ont encore du mal à établir un diagnostic complet et correct de leur situation de peuple colonisé, de peuple privé de ses droits nationaux, oppressé par une France sclérosée et malade qui l’entraîne dans sa chute. Or sans diagnostic complet, pas de thérapie efficace. Voilà une priorité pour un véritable mouvement indépendantiste breton. Toutefois, les différents sondages effectués par des instituts officiels français sont encourageants et nous livrent des pourcentages non négligeables en faveur de l’indépendance de la Bretagne (entre 18 et 23 % favorables avec une pointe jusqu’à 30 % chez les jeunes Bretons).

H : Une autre similarité entre nos deux nations est que dans les années 70, une branche armée s’est soulevée, pourriez-vous nous parler un peu de ce mouvement insurrectionnel et de l’appui qu’il a eu ?

Padrig Montauzier : Si le Québec a connu un mouvement armé, le F.L.Q (Front de Libération du Québec), c’est à partir de 1966 qu’en Bretagne apparait, sur la scène politique, un mouvement clandestin : le F.L.B. (Front de Libération de la Bretagne) avec sa branche armée, l’A.R.B (Armée Républicaine Bretonne), qui deviendra par la suite l’Armée Révolutionnaire Bretonne. Ce sont près de 350 attentats qui vont être revendiqués par l’organisation clandestine. Ces attentats visent principalement des bâtiments de l’administration française, des bâtiments militaires ou des objectifs privés liés à des conflits sociaux… Le F.L.B s’est toujours refusé d’attenter à la vie des personnes. Le maximum de précautions était une des conditions strictes respectées par les commandos lors de la réalisation des attentats. Les deux seuls morts à déplorer ont été des militants de l’organisation clandestine. Le F.L.B n’a jamais terrorisé les Bretons, bien au contraire le rire était plutôt de mise et les auteurs d’attentats agissaient très souvent comme des « poissons dans l’eau ».

Parmi les attentats les plus spectaculaires, il faut bien évidemment citer celui contre le château de Versailles, attentat qui a permis d’internationaliser la lutte du peuple breton pour son émancipation. L’attentat n’est-il pas en fait un outil de communication ?

Il faut enfin reconnaître que les actions du F.L.B. ont « fait trembler » l’Etat français et ont ainsi permis de réelles avancées, principalement (et uniquement) sur le plan culturel. (Charte culturelle, écoles Diwan…). Maintenant, si à une époque l’action clandestine était salutaire en Bretagne et a permis de faire considérablement avancer les idées nationalistes et indépendantistes, aujourd’hui il nous faut impérativement nous réapproprier le terrain politique. Toutes actions militaires pourraient se retourner contre nous sans compter les assimilations avec le terrorisme actuel des fous d’Allah. Nous devons nous inspirer du combat des peuples écossais, catalans, flamands… même si nous avons face à nous l’Etat le plus pervers, le plus centraliste, celui qui, en Europe, reste le dernier à embastiller les peuples qui aspirent à recouvrer leurs droits nationaux et leur liberté.

H : Il s’en est fallu de peu pour que la culture bretonne ne disparaisse. Comment les Jacobins sont-ils parvenus à assimiler les Bretons et  menacer l’existence de sa culture ?

Padrig Montauzier : Un pays qui n’a plus de gouvernement et est assujetti à un Etat étranger ne peut évidemment plus avoir de projet national, ni de destin propre : c’est ce qui nous est arrivé, par la vertu de notre cher voisin de l’Est. Il nous faut alors parler de colonisation par la destruction de la langue et de la culture. La politique colonialiste et impérialiste de la France a été d’une violence extrême à l’égard de notre culture. Le premier travail de l’école de la république française fut d’apprendre aux jeunes Bretons que la langue qu’ils parlaient était un vulgaire patois et que pour réussir il fallait parler le français et oublier sa langue maternelle. Tout petit Breton surpris à parler en breton était sévèrement puni. C’est ainsi que l’on inculqua à toute une jeunesse bretonne la honte de leur langue, les obligeant à rejeter consciemment leurs attaches, leur façon d’être, à renier leur univers culturel, brisant le lien des générations et leur personnalité de peuple. Quant à l’histoire nationale des Bretons, peuple plus ancien que les Français, elle est non seulement interdite, mais remplacée par celle du colonisateur… Tant que notre histoire ne sera pas reconstruite, tant que les Bretons n’y auront pas accès, la Bretagne restera soumise et esclave. La Bretagne, dans son entier, a été transformée par la République française en un vaste camp de rééducation. Alors ethnocide, génocide…

Bonnets rouges

H : Depuis quelques décennies, il y a une renaissance bretonne, est-ce dû  à un effort conscient comme en Irlande avec Pearse, où est-ce un  retour naturel des choses ?

Padrig Montauzier : A partir du moment où la République française a décidé de supprimer en Bretagne toute référence à son identité et les lois spécifiques dont elle bénéficiait (n’oublions pas que c’est la Révolution française qui a supprimé tous les us et coutumes), les Bretons se sont sentis agressés. La renaissance de notre culture n’est pas due à un homme mais à tous ceux qui ont œuvré pour empêcher que notre histoire, notre langue, nos traditions populaires ne disparaissent. La pérennité d’une culture est une affaire de volonté associée au sentiment d’appartenance et à l’affirmation consciente d’une identité forte. La musique représente évidemment un élément de grande importance : elle est la partie la plus marquante de ce renouveau. Il y a aussi l’édition, la littérature, le théâtre, le cinéma… Quant à la langue, elle est évidemment le socle de la culture.

H : Avez-vous l’impression que la culture bretonne est aujourd’hui  folklorisée et reléguée à la sphère privée ou s’exprime-t-elle de  façon collective et quotidienne ?

Padrig Montauzier : Il est de bon ton, dans les salons feutrés ou parmi l’intelligentsia des cercles branchés, de découvrir et de s’extasier devant les folklores qui fleurent bon le terroir, les campagnes profondes… folklores qui ravissent également les touristes toujours en mal de sensations. C’est aussi l’attitude adoptée par les régionalistes de tout poil, nostalgiques, passéistes, accrochés aux vieux clichés coloniaux. En Bretagne, terre de tradition, il nous faut parler de culture, culture traditionnelle et populaire émanant d’une communauté, d’un peuple répondant aux attentes de toute une population en tant qu’expression de son identité culturelle dont les valeurs se transmettent par la langue, la littérature, la musique, la danse, les contes, les jeux, la mythologie, l’architecture, les coutumes… Cette culture traditionnelle, en tant qu’expression culturelle, doit être sauvegardée, préservée ainsi que ceux qui en sont les porteurs.

Si de nos jours en Bretagne il est encore possible de vivre notre culture c’est grâce à ceux et à celles qui ont su nous en transmettre les gestes en se battant farouchement contre les menées de l’Etat français, sa politique impérialiste, sa volonté d’éradiquer tout ce qui caractérise notre identité et notre propre existence en tant que peuple. La Bretagne a cruellement souffert, mais elle a bien résisté au rouleau compresseur de l’uniformisation au nom d’une « culture Une et Indivisible ». Cet héritage culturel, c’est à nous de le léguer aujourd’hui aux générations futures dans le respect de ce qui en fait la beauté. La Bretagne a su conserver cette mémoire du geste et on peut se féliciter du formidable regain d’intérêt dont bénéficie aujourd’hui la culture bretonne, de l’enthousiasme et de la fierté des Bretons pour faire perdurer leurs traditions ancestrales, car pour nous la tradition c’est montrer autre chose qu’une banale conservation. Il faut mettre fin aux clichés faciles et aux interprétations hâtives.

H : L’abbé Perrot est une figure marquante de l’histoire bretonne, quelle  leçon tirer de ses enseignements ?

Padrig Montauzier : L’abbé Yann Vari Perrot est incontestablement une figure du mouvement national breton, mais il n’est pas le seul. Intransigeant quand il s’agissait du respect des libertés bretonnes, il s’en faisait le défenseur par les écrits et par la parole. Sa devise « Feiz ha Breiz » (foi et Bretagne) résume son combat pour cette Bretagne qu’il aimait tant. Défenseur inconditionnel de la langue bretonne, langue persécutée par l’Etat français, notre cher recteur aimait répéter : « Ar brezhoneg hag ar feiz a zo breur ha c’hoar e Breiz » (La langue bretonne et la foi sont frère et sœur en Bretagne). Il faisait l’unanimité dans le mouvement breton et savait rassembler les tendances différentes… ce qui n’est pas donné à tout le monde. De ce fait, il était reconnu et respecté par tous les patriotes bretons. C’est aussi pour cela qu’il s’était fait un nombre considérable d’ennemis, ennemis qui iront jusqu’à l’irréparable en l’assassinant. Parmi ses ennemis il faut bien sur citer le parti communiste et ses satellites qui seront les responsables de ce lâche assassinat.

Ne voulant pas m’attarder plus longuement sur l’abbé Perrot puisque un magnifique livre sur sa vie vient de paraître sous la plume de Youenn Caouissin, fils aîné d’Herri Caouissin secrétaire et héritier du recteur, je voudrais terminer en citant un extrait de son testament, extrait qui démontre bien l’engagement politique de l’homme d’église en faveur de l’émancipation du peuple breton.

« Va brasañ youl araok mont diwar an douar-mañ oa gwellout gwelet va Bro, adalek Roazhon tre betek Lok-Maze Penn ar Bed reizet a nevez evel gwechall gant ar Vretoned ha gant ar Vretoned hepken. Pep den mestr en e di, pep pobl mestr en e Vro ! ».

(Mon plus grand souhait avant de quitter cette terre, est de revoir mon Pays, de Rennes à Saint Mathieu-Fin-de-Terre, gouverné comme autrefois par des Bretons, et par des Bretons seulement. Chaque homme maître en sa maison, chaque peuple maître en son Pays !).

H : Aujourd’hui outre la centralisation, la Bretagne est menacée par les  migrations tant internationales qu’intranationales. Comment préserver  la culture bretonne face à un tel mouvement migratoire ?

Padrig Montauzier : Tout ce qui menace l’identité bretonne doit être non seulement dénoncée mais combattue. Le métissage, le mélange des cultures, qui dépossèdent les peuples d’eux-mêmes, sont la négation complète des identités et des peuples, de toutes les valeurs et références ethniques. C’est une véritable entreprise de mise à bas des traditions et filiations au nom de nuées universelles.

Quant aux pauvres crétins en Bretagne qui n’ont pas compris ce danger mortel, il leur faudra combien d’années afin qu’ils ne comprennent que l’immigration de peuples étrangers à la culture et civilisation européennes, donc bretonne, dans les proportions que nous connaissons aujourd’hui, signe à terme l’arrêt de mort des identités, des peuples et des patries charnelles. L’identité bretonne reste fragile. Elle reste liée à des données intangibles que sont l’ethnie, la culture, l’histoire, les traditions et la religion. Face aux défis culturels que pose l’invasion de populations extra-européennes non maîtrisée (sans oublier le rouleau compresseur de l’Etat colonial français) seul le nationalisme peut lutter efficacement contre cette nouvelle colonisation et être le véritable et unique rempart face à ces flux migratoires. Les nouveaux « Bretons » en djellaba adulés par les universalistes et régionalistes de tous poils, préfèreront toujours le Coran aux études celtiques. Pour conclure, il y a ceux qui haïssent ce qui s’oppose au métissage universel et à la loi du nombre et ceux qui, de l’autre côté, dénoncent l’individualisme universalisant et dissolvant. J’ai choisi mon camp. Ni nostalgique, ni rêveur, mais réaliste. La nostalgie et le rêve étant deux risques qui guettent à chaque instant le militant breton. Le premier nous tire vers le passé, nous fait regarder en arrière et nous empêche de vivre pleinement le présent. Quant au rêve, bien tourné vers l’avenir, mais vers un avenir qui ne viendra sans doute jamais, il reste un futur hypothétique… J’ai donc choisi mon camp : me battre pour mon peuple, moi fils du peuple, vivant parmi lui dans des conditions parfois surréalistes, où Bretonnes et Bretons se sentent souvent étrangers sur leur propre terre !

Pour conclure, regardons bien en face cette réalité et construisons ensemble cette Bretagne bretonne et celtique dans une Europe européenne car la Bretagne aujourd’hui a tous les atouts économiques pour devenir un nouvel Etat européen. Elle en possède même plus que certains Etats actuels. La France et sa politique la précipitent dans un marasme économique sans pareil. Une Bretagne enfin maîtresse de son destin national, les Bretons enfin propriétaires de leur terre : non seulement c’est possible mais c’est inéluctable. Ainsi notre Nation pourra reprendre sa place parmi les autres Nations européennes. Pour résumer, l’avenir de la Bretagne et de son peuple, en tant que communauté humaine héritière d’une histoire nationale prestigieuse, d’une culture et d’une identité propres, passe par la rupture des liens de sujétion à la France. Faisons lever une moisson d’espérance aux couleurs du nationalisme breton. Ayons une mentalité offensive confortée par le fait que les évènements nous donneront raison. Nous avons un devoir d’impertinence et d’insoumission à l’Etat français… Alors, mettons à bas les miradors de la République française et bâtissons notre République bretonne.

Gant va gwellañ sonjoù hegarat….. ha bevet Breizh dizalc’h.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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