Les automobilistes subissent un racket permanent : hausse du montant du diesel et de l’essence, hausse des amendes pour de petits excès de vitesse, et bientôt, multiplication des radars embarqués privés.
L’État, incapable d’assurer la sécurité de ses citoyens dans les villes où l’on meurt pour une cigarette refusée ou un regard de travers, dans des quartiers devenus des ghettos ethniques, n’est même plus capable de gérer la sécurité routière : ainsi désormais, ce sont des sociétés privées qui, en plus des radars fixes et de ceux déployés par les gendarmes, vont se charger de vous en faire baver. Et dire qu’il y a des petits collabos, chantage à l’emploi oblige, qui vont accepter de faire ce métier. Fut un temps où on les aurait surnommés « les jaunes », les casseurs de grèves, les valets du système.
Après avoir expérimenté la chose en Normandie, c’est désormais en Bretagne que 18 véhicules vont être chargés de semer le chaos et la ruine dans la région. 90 km/h au lieu de 80 km/h sur une route départementale ? Amende, retrait de point. 120 au lieu de 110 sur les quatre voies ? Amende, retrait de points.
À ce rythme-là, les permis de conduire vont valser. Les sociétés privées qui pourraient être qualifiées de « milices d’État » vont s’enrichir, tout comme l’État d’ailleurs.
Et vous, qui peinez déjà à boucler vos fins de mois, vous risquez de finir ruiné. De finir sans permis. Donc de perdre votre emploi. Donc de continuer à être ruiné, tout cela pour satisfaire aux caprices de quelques ayatollahs de la sécurité routière qui ont trouvé dans l’oreille de l’État en manque d’argent, une écoute intéressée.
Vous rendez-vous compte que les sociétés d’ambulance, les pompiers, et même les policiers en mission, peuvent parfois recevoir eux aussi des amendes et des retraits de points, pour avoir roulé au-dessus de la vitesse autorisée ? Et cela alors même qu’ils vont ou sont en mission pour sauver des vies ou assurer la sécurité ?
Les gouvernements en France se succèdent, et se comportent toujours de la même manière : faible avec les forts, fort avec les faibles.
Car rassurez-vous, les dealers qui empoisonnent les rues de nos villes peuvent eux compter sur le laxisme généralisé des magistrats.
Les migrants qui rentrent illégalement et qui violent nos frontières peuvent compter sur la collaboration des associations et la mansuétude des élus de la République.
Les préfets qui font régler leurs contraventions par les contribuables écopent de 1000 euros d’amende.
Les responsables politiques qui font des « expérimentations » avec l’argent du contribuable ne sont jamais condamnés eux non plus.
Pendant ce temps, vous continuez à devoir rouler vite pour satisfaire à des employeurs qui exigent un devoir de ponctualité (logique), donc à payer vos amendes, à perdre vos points, à envisager de rouler sans permis, sans assurance, et de tout perdre au nom d’un gigantesque mensonge, d’une formidable escroquerie ; la lutte contre le danger que représenterait la vitesse sur les routes. Au cours de l’année 2015, les radars automatiques ont verbalisé dans une proportion de 95,73 % des excès de vitesse inférieurs à 20 km/h. La majorité des infractions relevées par les radars automatiques concernent de très petits excès de vitesse compris entre 1 et 5 km/h.
Avant d’entamer l’année 2019, faut-il songer à rendre son permis de conduire en préfecture de manière anticipée, pour se prémunir des milices de la route qui vont faire la chasse aux automobiles ? Ou bien faut-il songer à taper du poing sur la table pour que les autorités arrêtent de nous prendre pour des c…. ?
Julien Dir
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