Erdeven : la mobilisation contre le projet Pennavel force le recul du promoteur éolien

Ce samedi 28 juin 2025, à Erdeven, dans le Morbihan, devait se tenir l’un des grands rendez-vous de la campagne de promotion menée par le consortium germano-belge Pennavel, porteur du controversé projet d’éoliennes flottantes en Bretagne Sud. Mais face à la pression croissante de la mobilisation citoyenne, le promoteur a décidé de reporter l’événement. Une reculade saluée par les opposants comme une première victoire symbolique.

Depuis plusieurs semaines, les interventions publiques de Pennavel tournent à la déconvenue. À Groix, Belle-Île ou Saint-Pierre-Quiberon, les forums d’information ont été perturbés ou noyés sous les voix des collectifs locaux farouchement opposés au projet. Les Gardiens du Large, qui dénoncent depuis des mois la logique industrielle à l’œuvre derrière l’éolien en mer, affirment désormais que « la propagande de Pennavel est en pause », signe d’un essoufflement de leur stratégie.

Un projet aux coûts démesurés et à la viabilité contestée

Le projet Pennavel consiste à implanter des éoliennes flottantes géantes — jusqu’à 340 mètres de haut — au large de la Bretagne Sud, dans une zone jusqu’ici fréquentée par les artisans-pêcheurs. Ce parc, porté par un consortium sans expérience avérée en matière d’éolien flottant, bénéficierait de 2,05 milliards d’euros d’aide publique à l’exploitation, auxquels s’ajouteraient 1,6 milliard d’euros pour le raccordement au réseau via RTE.

Pour les Gardiens du Large, ce projet s’inscrit dans une logique plus large de « ponction économique forcée », à travers laquelle la PPE3 (Programmation pluriannuelle de l’énergie) impose aux citoyens des investissements colossaux dans des technologies intermittentes, au détriment du réseau existant et des producteurs pilotables (nucléaire, hydroélectricité, thermique).

Un front commun d’opposants élargi

À Erdeven, plusieurs collectifs ont uni leurs voix : les Gardiens du Large, l’Union des Pêcheurs Artisans (UFPA), la Fédération Environnement Durable (FED), ou encore le collectif Vent des Maires. Tous dénoncent une même logique : le sacrifice de la souveraineté énergétique et de l’égalité d’accès à une électricité bon marché, héritée du modèle français construit depuis la Libération.

Le communiqué lu sur place évoque un « sabotage de la richesse nationale », pointant la multiplication des risques de black-out, l’usage prévu de compteurs Linky pour couper l’alimentation selon la météo, et la transformation de la consommation électrique en variable d’ajustement aux caprices du vent et du soleil.

Le  premier rassemblement de dix heures à la Mairie était organisé par l’UFPA, la Coordination rurale et les Gueux et PIEBÎEM soutenait ce mouvement au même titre et a été invité à s’exprimer sur le même format, par exemple,  que les Gardiens du Large.

Le  second rassemblement, très suivi et spectaculaire sur la plage d’Erdeven, lieu de l’atterrage, était organisé par PIEBIEM et l’AALLPA et soutenu par plus d’une vingtaine d’associations, dont, comme vous l’avez mentionné Koun Breizh et le Rassemblement des Pierres, qui nous avaient rejoints.

Le  troisième rassemblement de la journée (hommage aux menhirs menacés par le raccordement de AO5 ), également organisé par PIEBÎEM et l’AALLPA prévu pour être symbolique a eu plus de succès que nous nous y attendions ( 100 personnes selon Ouest-France).

Vers un moratoire exigé

Alors qu’un moratoire sur les projets d’énergies renouvelables intermittentes a été discuté sans succès au Parlement, les opposants appellent à renforcer la mobilisation. Ils estiment que les choix politiques actuels sont guidés non par l’intérêt général, mais par des calculs électoraux à court terme — citant la sélection du projet Pennavel par Bruno Le Maire « en lien avec les élections européennes ».

Un recours a été déposé devant le Conseil d’État par plusieurs associations, avec l’espoir de faire annuler l’attribution du projet. En attendant, les collectifs réclament un gel immédiat des travaux préparatoires, notamment ceux de RTE, et appellent à stopper net l’expansion de l’éolien industriel offshore en Bretagne.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

50 réponses à “Erdeven : la mobilisation contre le projet Pennavel force le recul du promoteur éolien”

  1. Ronan dit :

    Hélas le seul moyen d’arrêter ces projets faramineux d’éoliennes au coût prohibitif est de quitter l’UE ; donc, Frexit. Ceux qui vous disent que nous allons nous battre contre ces projets et notamment les Gueux ne nous mentent pas certes et ils sont courageux mais je pense qu’ils vont s’apercevoir que cela sera insuffisant tant que nous resterons dans cette Europe qui impose à la France l’éolien et le solaire envers et contre tout. Il faut le dire cordialement à ce monsieur Alexandre Jardin.

  2. Anne Onymous dit :

    Ronan vous ne savez de quoi vous parlez:
    « projet au cout faramineux »? le tarif de rachat est de 86,45 €/MWh, c’est officiel. (vous payez 150€/MWh, ce cout de 86,45 €/MWh est proche des couts du nucléaires)
    « Frexit » pour ce sujet ? L’UE n’a rien à voir dans ces projets qui réponde à la programmation pluriannuelle de l’énergie (programme 100% Français) , l’UE ne fait rien d’autre que la vérification qu’il n’y a pas de distorsion de compétition (ce qui rend la stratégie de pénétration du marché EU par les turbiniers chinois plus compliqué)
    Il y a eu une consultation publique en amont de l’appel d’offre, où étiez vous?

  3. Anne Onymous dit :

    Que les pêcheurs couinent est particulièrement croustillant….
    1- la zone a été négociée en amont avec eux
    2- ils touchent chaque année des dédommagements pour perte de CA sur la zone
    3- Il est prouvé que les fermes éoliennes favorisent l’augmentation de la population des poissons (effet récif) et permettent de pêcher aux abord (effet débordement).

  4. Anne Onymous dit :

    Si vous mettez un pouce vers le bas ayez l’honnêteté intellectuelle d’argumenter de manière rationnelle et sourcées.

  5. Poulbot dit :

    @ Anne Onymous : Le problème est que la directive européenne 42.5 impose au moins 49% d’énergie renouvelable a l’horizon 2030 avec un minimum de 42,5% ; de plus avec le réchauffement climatique la vitesse des vents sont en diminutions et les prévision ne sont pas terrible , seul les grosses perturbations seront en progressions (ouragans, typhons) on assiste déjà a des perturbations sur les courants jetstream de haute altitude.

    Pas sur a ce moment la que par très forte tempête , au-delà de ce que nous connaissons actuellement , les ancrages tiennent le coup et ne casse pas ; de plus ces même ancrages polluent fortement au moment de l’injection dans le sol de centaines de tonnes de béton contenant des produits chimiques de durcissement ; ce n’est pas du béton romain et oui ce sont les romains qui ont inventer le béton , on en connait pas la composition exacte de ce dernier , a titre indicatif , La Coupole du Panthéon de la ville de Rome est en béton sans aucune armature , il pèse 4500T et date de -27 avant JC ; pas sur que les bétons moderne tiennent aussi longtemps vu ce que l’on peux voir actuellement ou des immeuble construit depuis moins de 30ans commence a s’écouler .
    Dernier point , les éolienne demande une maintenance importants et on une courte durée de vie , la matériaux subissant de forte contrainte physique et météorologique.

  6. RoseMarine dit :

    Les éoliennes c’est tblackrock et les fonds de pension canadiens.
    La France doit-elle payer les retraites de scandiens?
    Au prétexte que ceux-ci ont eu lanaresse de créer un système de retraite par répartition ?

  7. ALREN dit :

    Ayant exercé dans le domaine de protections et conduite des réseaux de transport d’électricité, je n’ai pas de religion tranchée définitivement sur ces projets d’implantations de fermes éolienne gigantesques en mer comme sur terre. J’avais initialement un à-priori favorable à ces productions non pilotables à condition qu’on puisse stocker des quantité considérables d’énergie afin de lisser la production sur des durées à l’échelle saisonnière. Stocker notamment le surplus de production de solaire en été pour combler les besoins en périodes anticycloniques d’hiver (absence de vent et ciel bâché). L’électricité n’est pas stockable dans sa forme de base, il faut qu’à tout instant la capacité de production soit égale à la consommation. Quand on dit à tout instant, ce n’est pas à la minute près c’est à tout instant, à toute fraction de seconde près pour fixer un ordre de grandeur. Il y a les dispositions conventionnelles qui consistent à monter des quantités d’eau la nuit dans des réservoirs en altitude par les les excédent de production électro-nucléaires mais ces possibilités n’existent que sur quelques sites limités. Un de mes collègues avait travaillé sur le concept de « smart grids » (réseaux intelligents) en prenant l’hypothèse statistique qu’avec un parc d’automobiles électriques conséquent on peut imaginer que chaque voiture raccordée au réseau via les équipements de charge peut mettre à disposition une contribution d’une partie de son électricité stockée dans sa batterie. Pour l’instant nous en sommes loin d’une telle organisation, le marché n’existe pas, les réseaux encore moins, qu’en sera t-il à terme ? Nous en sommes dans la spéculation sur des hypothèses de stockage de court terme. A terme d’équilibrage saisonnier il n’y a pas pour le moment de solutions décarbonées alternatives à la production nucléaire.

  8. Anne Onymous dit :

    Merci Poulbot de vous donner la peine de répondre et d’argumenter, c’est rare à notre époque. Je me dois de rebondir donc sur les points avancés:

    Dans votre affirmation “au moins 49 % d’énergie renouvelable à l’horizon 2030” vous mélangez la cible globale contraignante (42,5 %) et la cible sectorielle (49 %): La directive fixe un objectif sectoriel indicatif de 49 % de renouvelables pour le bâtiment & chauffage-refroidissement en 2030. Il n’existe aucune directive européenne imposant 49 % d’énergie renouvelable au niveau global à l’échelle de l’ensemble de la consommation énergétique de l’UE. Le non respect des objectifs (nous sommes au niveau de la moyenne Européenne avec ~23% de REN) n’entrainera pas de véritables sanction au niveau EU car la majorité des Pays membres (sauf Suède, Finalande et Danemark) sont en retard, la Programmation pluri Annuelle (PPE) reste une décision 100% Française et restons souverains sur ce point (puisqu’il y a même des discussions autour d’un moratoire!) : l’UE n’a pas de rôle sur ce projet si ce n’est comme mentionné dans mon autre commentaire pour limiter la pénétration des turbines chinoises.

    Concernant l’impact du réchauffement climatique, vous avez raison sur les impacts cités à l’ECHELLE MACROSCOPIQUE mais cela n’est pas aussi binaire et transposable à l’échelle « locale » voire sont même contredites par les études récentes pour la Bretagne. Des études sont faites depuis 15ans (depuis Najac et al. en 2011, Davy et al.2017 & Schlott et al. 2018 et plus récemment la DGEC a commandité RTE, Météo France pour une étude d’évolution des ressources (« Analyse du vent sur la zone Nord Atlantique – Manche Ouest (ZONE NAMO) » Version : 21.0 – 19 octobre 2023, commandé par la DGEC et produit par Météo‑France via le modèle AROME) les résultats montrent stabilité solide des vents, avec des valeurs typiques autour de 7,8–8,6 m/s à 10 m, sans baisse détectée sur la zone allant de Bretagne nord au golfe de Gascogne et un léger renforcement pour NAMO_18 (ouest Bretagne). Vous vous doutez bien qu’avec le rôle des financiers derrière ces projets, les modèles économiques sont basés sur les statistiques basses/conservatives!!! Donc la viabilité des projets éolien n’est pas remise en cause par le réchauffement contrairement à ce que votre commentaire suggère.

    [note je suis à l’origine ingénieur offshore qui a travaillé sur l’offshore pétrolier et l’audit technico-économiques de projets éoliens fixe et flottant, donc plutôt du coté qui peut remettre en cause ces projets éoliens] : Concernant les points d’ancrage, ils ne seront pas en béton (certaines fondations en éolien posé qui mais pas ici en éolien flottant) de plus ce sont des formulations béton spéciales (immergée en milieu marin) avec renfort acier (chargement dynamique bien plus complexes et fort que pour des bâtiments civils terrestres. Les points d’ancrage seront des ancres à ensouiller ou des pieux forés / battus. Comparer les technologies offshore à ce qui est fait dans le secteur immobilier beaucoup moins surveillé et contraint en termes d’études et de normes est hors sujet; c’est comme comparer les roues de charrette avec des pneus modernes.

    Enfin pour ce qui est de la maintenance, elle est prise en compte dans la conception (les structures sont dominées par des « chargements en fatigue » avec des facteurs de sécurité de 3 à 5 selon la criticité et accessibilité de la structure en question) tout cela est basé sur des standards: BV, ABS, DNV-GL… et bien sur traduit en termes de couts d’opération et maintenance dans les modèles financiers: ce n’est pas un argument qui tient, je vous rappelle le tarif de 86,45 €/MWh est très bas.

    Voilà voilà, en résumé vos arguments sont incomplets, parfois infondés et donc trompeurs ou caricaturaux. Pour votre défense c’est un sujet complexe et très technique avec un accès difficile à l’information pertinente pour les non experts.
    Enfin pour être honnête (ce que je tache d’être ici depuis le début) ce projet ne verra peut être pas le jour car économiquement et techniquement plus complexes que les projets éolien flottant en méditerranée… les financiers ne vont pas se bousculer et la décision finale d’investissement n’est pas garantie.

  9. Jean-Pierre Escande dit :

    Accrochez-vous à votre chaise !
    Les éoliennes qui tournent sans vent et qui consomment au lieu de produire, vous connaissez?
    Les engrenages des éoliennes doivent être constamment lubrifiés pour éviter leur grippage. C’est pourquoi les nacelles contiennent selon la taille des machines jusqu’à 800 litres d’huile et même davantage.
    Or, en HIVER, il faut chauffer cette huile pour empêcher qu’elle ne fige et la maintenir suffisamment fluide. Les nacelles sont donc pourvues à cet effet d’un CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE.
    Or quand le vent est absent, si vous voyez les éoliennes tourner, c’est qu’elles sont alimentées par l’électricité du réseau chargée d’actionner le chauffage. Même en été, en cas de manque de vent, il faut faire tourner les engrenages pour les préserver. Même au simple démarrage, l’éoliennes a besoin d’inertie pour « lancer » le mouvement. C’est avec l’électricité du réseau qu’elle va démarrer !
    On a donc des engins qui consomment au lieu de produire. Mais CHUT, il faut laisser croire aux gens que ces merveilles vont sauver la Planète et faire baisser le prix de l’électricité. Combien consomment-elles, en toute « discrétion »? Les gens très bien informés avancent un chiffre de l’ordre de 40% qui n’est jamais déduit de la production. Là encore SILENCE !
    Autre point qu’il faut cacher: Les producteurs éoliens bénéficient, en plus du tarif d’achat garanti, de « Certificats Carbone » c.a.d. de « bouts de papiers verts » qui leur sont payés pour chaque Mégawatt Heure produit. Ces Certificats sont vendus très cher par les promoteurs éoliens aux industriels pollueurs qui en demandent pour dépasser le seuil de pollution qui leur est autorisé. En 2020, un « Certificat Vert » attribué d’office au producteur éolien par MWh produit valait 82€/MW-heure et était revendu bien au-delà de son prix aux pollueurs. Ajoutez à cela le prix garanti de l’électricité « verte » produite et vous avez une magnifique Poule aux Oeufs d’Or pour les installateurs et une belle Arnaque Écolo pour les Con-Sommateurs.
    Il y aurait bien d’autres « Secrets » à révéler comme les aides de l’État aux sociétés installatrices, les aides de la BEI à taux réduits (Banque Européenne d’investissement) , les prêts à Taux Zéro de l’ADEME, les défiscalisations et déductions d’impôts etc.. Le tout payé bien sûr par Pierre, Paul, Marie et Louise.
    Il serait temps, pour sauver la Planète mais aussi l’Économie et le Porte-Monnaie du quidam d’en finir avec cette grosse arnaque orchestrée par une puissante Mafia et la complaisance des élus.

  10. Pacal Cambéro dit :

    @Anonymous, vous qui êtes un grand « ingénieur offshore » vous devriez consulter les études de Jean-Marc Jancovicci sur la question éolienne. Il vous expliquerait, preuves à l’appui sur le régime des vents, la production réelle et les émissions carbone, en quoi ces machines sont un foutage de gueule, une calamité énergétique, climatique et économique ainsi qu’une plaie béante dans le portemonnaie des contribuables. Jancovicci est également ingénieur, spécialiste des énergies.
    Des vidéos existent, faciles à trouver.

  11. Pacal Cambéro dit :

    J’ajoute que vous pouvez consulter l’ouvrage de Fabien Bouglié « La face noire de la transition écologique ». F Bouglié est aussi est un spécialiste des énergies renouvelables. Son ouvrage est une synthèse très documentée qui s’intéresse au mensonge écologique (production d’énergie, bilan carbone, santé publique..), aux détournements de fonds publics, à l’augmentation des tarifs de l’électricité etc..

  12. Sébastien Guérini dit :

    La durée de vie des éoliennes est en moyenne de 20 ans (usures des matériaux en mouvement).
    Au bout de 15 ans elles perdent 50% de leur capacité de production et ne sont plus rentables. Il faut donc les remplacer pour ne pas perdre d’argent.
    Quant aux pales d’éoliennes en résines époxy et polyester, c’est moins couteux de les brûler!
    Ou encore on les enterre dans de grands cimetières. Et ne parlons pas des tonnes de béton qui vont rester en terre ou sous l’eau ad vitam aeternam. Ni des oiseaux coupés en tranches de saucisson. Vous avez dit écologie ?

    Ce sont surtout des machines allemandes qui sont installées (Enercon, Siemens Power, Nordex, Senvion)
    ou encore Made in Danemark (Vestas). Ces constructeurs se fournissent en pièces détachées Made in China pour les mécaniques. C’est un marché juteux pour les Allemands qui font le forcing pour en foutre partout (Europe, Amérique du sud..) et les Chinois bien malins tirent les marrons du feu pendant qu’ils s’attèlent à développer le nucléaire de dernière génération. Les éoliennes c’est fait pour l’Europe et le reste du Monde. En attendant, les Chinois font turbiner les usines, donnent du travail à leurs ouvriers et nous refilent des trucs dont il n’ont aucun besoin. Les Allemands et les Chinois ne pensent pas ENERGIE, ils pensent POGNON. Ah ! les Ecolos Allemands n’ont plus que 13% de nucléaire mais ils ont du CHARBON, beaucoup de Charbon sous leurs pieds parce que l’éolien sans le charbon (ou le gaz) ça ne peut pas marcher ! Et nous sommes les gros couillons de la farce écologique et économique.

  13. Anne Onymous dit :

    Jean-Pierre Escande « Les gens très bien informés avancent un chiffre de l’ordre de 40% qui n’est jamais déduit de la production. Là encore SILENCE ! » Vous racontez n’importe quoi, vous ne savez pas de quoi vous parlez… tout d’abord sourcez ce que vous avancez.
    Pour votre information la mise en temperature de 0degC à 50degC des ~400litre d’huile (source: http://www.vestasdeveloperdatabase.com) d’une éolienne nécessitent ~10kWh, avant ou pendant le démarrage, parfois pendant des arrêts prolongés (maintenance, park mode). donc même s’il faisait 0deg tous les jours en Bretagne cela consommerait 3650kWh par an pour une production annuelle de …. 31536000kwh/an (avec un facteur de charge de 45% réaliste en bretagne) en d’autres termes ce chauffage représente 0,012 % de la production ou ~10min de fonctionnement par an. voilà voilà

    Et bien sûr que oui toute consommation est comptabilisée puisque la rémunération de l’opérateur du parc éolien est basée sur la mesure de l’injection nette dans le réseau!!! vous ne comprenez pas que ces projets ne verraient pas le jour sans investisseurs et banques et ils attendent du retour sur investissement, vos suggestions que tout est tenu secret sont aussi infondées que ridicules

  14. Anne Onymous dit :

    Les tarifs de rachat (notamment celui du projet de Pennavel à 82€/MWh) sont inscrits dans les résultats officiels publiés par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) !!! pas de secret!!!

  15. Anne Onymous dit :

    @ Pascal Cambéro, je ne prétends pas être un « GRAND ingénieur offshore », mais je sais de quoi je parle ici et suis capable de comprendre ce que fait et ne fait pas un systeme de production energétique, comment est conçu un tel systeme pour l’environnement offshore et suis impliqué dans les audits technico economique… et j’ajoute plutôt du coté qui va être critique.

    et vous comme beaucoup de ceux qui commentent ici n’ont l’air d’avoir que des opinions infondées.

    Pour votre gouverne, je connais Jancovici, figurez vous que je fais même parti du shift project… et si vous compreniez ce qu’il dit vous sauriez qu’il n’avance absolument pas que  » ces machines sont un foutage de gueule, une calamité énergétique, climatique et économique ainsi qu’une plaie béante dans le portemonnaie des contribuables » . Citez les passages en questions s’ils existent.
    Il met en avant les problèmes de production non pilotées, la mauvaise priorisation du développement de l’éolien en FR compte tenu de la production décarbonée grâce au nucléaire (avis que je partage) et il n’utilise plus les chiffres qu’il avançait il y a quelques années car obsolètes comparés aux performances actuelles des éoliennes (on est sur des machines de 10-15MW ec des facteurs de charge de près de 50%)

  16. Anne Onymous dit :

    @rosemarine:

    il faudrait savoir : vous voulez qu’on investisse ou non dans les projets eoliens?
    Quand ce sont des investissement FR vous vous plaignez, lorsque qu’ils sont étrangers vous couinez aussi…

  17. Anne Onymous dit :

    cher Pa(s?)cal Cambéro
    décidemment vous aimez faire des raccourcis et surtout des généralités lorsque cela vous arrange. les faits sont têtus: Fabien Bouglé est juriste de formation, pas ingénieur, ni climatologue, ni expert en modélisation énergétique, il n’a fait aucune publication avec comité de relecture…

  18. Hadrien Lemur dit :

    Anne Onymous, moi je peux argumenter (ingénieur réseau), l’énergie éolienne en réseau est intermittente, incertaine et tributaire d’une énergie pilotable, centrale thermiques au charbon ou pétrole (choses que nous n’avons pas) pour pallier à leur défaillances. J’ai vendu et installé des systèmes individuels à base d’éolien ou de solaire et je peux vous fournir les rendements de ces deux systèmes. Pour le solaire (sources fabricants français) c’est 6 heures d’efficacité en moyenne à la latitude de Marseille, soit 43° nord, les 18 heures restantes, c’est place au charbon ou au gaz. Et pour l’éolien, alors là c’est vraiment n’importe quoi : Leur rendement dépend de la vitesse du vent et le facteur est égal au carré de la vitesse de celui-ci. Soit pour une éolienne de 2méga-Watt, à la vitesse optimale de 60knh, 3600. Si on tombe à 50kmh, 50×50 = 2500. On continu à 40kmh 1600. On tombe à 30kmh (soit la moitié de la vitesse pour la puissance théorique) et là on est plus qu’à 900. Sachant que le vent moyen en France se situe à environ 20 à 25kmh…Je vous laisse tirer les conclusions, on nous vends une machine qui potentiellement délivre deux millions de Watts mais qui en vérité plafonne à 200kva. Et ça, c’est sans parler des sautes d’intensité et de direction du vent ( les anglo-saxons plus simples appellent ça ‘Wind Shift’) qui annulent tout rendement le temps qu le le rotor de la merde ce recale dans l’axe du vent, jusqu’au prochain wind shift. Soutenir l’implantation d’éoliennes réseau est une trahison vis-à vis de l’intérêt de la France et tout simplement de l’intelligence.

  19. Hadrien Lemur dit :

    Et s’il vous plait, arrêtez de dire que l’on « couine ».

  20. kaélig dit :

    C’est qu’elle se défend bien Anne et ses éoliennes.
    Moi, ce qui m’intéresse, c’est de connaître le seuil de rentabilité de cette énergie, la durée de son amortissement ajouté aux frais de maintenance et surtout le prix du KWH pour l’atteindre.
    Actuellement, vu le coût de l’énergie pratiqué, ça peut paraître compétitif jusqu’au moment où la guerre Russie/Ukraine enfin achevée le gaz Russe se remettra à couler à flot provoquant un effondrement du coût de l’énergie salutaire pour l’économie.

  21. Pascal Cambéro dit :

    Ce qu’on oublie de dire, c’est que l’éolien produit de l’électricité quand personne n’en veut alors que le vent souffle sans qu’on le lui commande. Eh oui, l’éolien ça ne se commande pas avec un bouton.
    Ce qu’on oublie encore, c’est que l’éolien ne produit pas assez quand la demande est forte et que le vent est absent.
    Le GROS problème c’est la surproduction. Là, il faut VITE VITE évacuer pour éviter que le réseau surchargé ne pète, le Black-Out quoi !
    Mais quand c’est toute l’Europe qui est sous le même régime des vents, personne n’en veut de cette électricité indésirable. Alors les pays connectés qui ont beaucoup d’Hydraulique comme la Suisse par exemple (60% d’hydraulique) ferme ses barrages et achète l’électricité à un prix de Foirefouille, dans le meilleur des cas moins chère que son hydroélectricité PILOTABLE. Normal, la Susse ne va pas se foutre à poil pour les beaux yeux de FranceKestein.
    C’est pareil pour le Danemark, pourri d’éoliennes et empesté de charbon qui doit s’en débarrasser vers la Norvège a un prix de maquignon. Oui, la Norvège a 90% d’hydraulique. Il lui suffit de fermer le robinet des barrages et de « secourir le voisin ». Secourir à un prix d’Amis ! Ben voyons, elle ne va pas se foute à poil pour ‘DanKestein’..
    Vous avez donc compris qui trinque dans cette histoire: le Con-sommateur qui paie plein pot cette électricité qu’il faut évacuer À PERTE !
    L’éolien est bien une grosse merde qui nous coûte la peau du Cul mais qui enrichit une Mafia.
    Et ça tout le monde doit le savoir !

    Pourquoi croyez-vous que l’Espagne a connu tout récemment un black-out ?
    Rappel : les Danois et les Allemands ont des milliers d’éoliennes et BEAUCOUP DE CHARBON quand le vent ne souffle pas.

  22. Christine Servan dit :

    AnneOnymous, Informez-vous, vous êtes mal renseigné ou bien vous mentez. Le facteur de charge de l’éolien en France en 2024 s’est élevé à 21,8 %. Il a égalé son « minimum historique » de 2017. (Source RTE)
    Pour la stabilité du réseau, il est obligatoire d’adosser l’éolien à des centrales thermiques charbon/gaz. L’ingénieur Pierre Yves Morvan, l’a clairement expliqué :
    « La nouvelle électricité renouvelable, celle que fournissent l’éolien et le photovoltaïque, n’est pas autonome. Elle ne peut vivre qu’en milieu hospitalier, sous perfusion, sous assistance artificielle de la part essentiellement des énergies fossiles.
    Supprimez les énergies fossiles, et il n’y a plus d’énergie éolienne ni photovoltaïque possible. » (fin de citation)
    http://www.friends-against-wind.org/realities/le-solaire-et-l-eolien-marchent-au-charbon

  23. Anne Onymous dit :

    Hadrien Lemur , beaucoup d’erreurs et de raccourcis dans votre « argumentation »:

    Vous parlez d’éoliennes terrestres de 2MW et ici nous parlons d’éoliennes en mer (flottantes) de +15MW… la puissance varie avec le cube de la vitesse (par rendement j’imagine que vous parlez du ratio puissance moyenne effectivement produite sur puissance nominale, on appelle ça le facteur de charge , voir plus bas) et la gestion de l’alignement avec le vent jamais été un pb aussi grave que vous prétendez: Les éoliennes gèrent en permanence les variations de direction du vent. Dans un environnement offshore, le vent est dailleurs généralement plus stable qu’en milieu terrestre (moins de turbulences dues au relief). Les wind shifts ne sont pas assez fréquents ni violents pour nuire significativement à la production moyenne et JAMAIS les rotors ne « perdent tout rendement » lors d’un changement de direction du vent.(avec le contrôleur de pitch des pales on peut même gérer les instabilités en lacet d’un flotteur!)
    Mais il suffit de regarder les chiffres de production pour se rendre compte que ce que vous racontez est caricatural et faux.
    le facteur de charge est de l’ordre de 50-55% (chiffre basé sur les projets flottants déjà installés: WindFloat Atlantique, Kinkardine, Hywind tampen,…) et pour référence avec l’éolien en mer posé sur les 5 dernieres années, Crown Estate indique un facteur de charge moyen de ≈ 41,0 % pour l’offshore UK (ils opèrent en UK 15 GW de capacité opérationnelle sur 36 parcs, avec 2 766 turbines connectées au réseau, En 2024, l’éolien en mer UK a produit environ 49 TWh, représentant 17 % de la production totale d’électricité du Royaume-Uni, source: Crown estate).

    En eolien terrestre avec des 2MW on est typiquement à 25% de facteur de charge (en moyenne en France) soit 2 fois moins… (essentiellement due à l’impact du relief sur le profil et stabilité du vent) mais même votre calcul est faux:
    Pour une éolienne de 2MW (puissance nominale) avec un facteur de charge de 25% vous produirez 4 380 MWh/an pour reprendre vos termes c’est donc: ~500kW moyen ou encore ~525kVA moyen avec un cos(phi)= .95 [ça devrait vous parler en tant qu’ingé réseau) . Pour calculer le productible on croise la courbe de puissance (vraible selon le regie de vent) avec un spectre de vent… on ne prend jamais pas une simple moyenne de vent

  24. Anne Onymous dit :

    kaélig

    Si les appels d’offre de « petits projets » de 250MW sont gagnés avec des tarif de rachat entre 60-90euros du MWH (soit 6 à 9 centimes du KWH) c’est que le prix de revient est en dessous!

    Pour info en UK les derniers tarif ont augmenté post covid/Ukraine/inflation de 44 £/MWh à 73 £/MWh soit 5 – 8 cts /kWh le cout de revient est donc en dessous…

  25. Anne Onymous dit :

    Christine je suis très bien renseigné.
    Le chiffre que vous avancez est celui de l’eolien terrestre en FR. Pour l’eolien en mer en UK donc « en face de la bretagne) (sources crownesetate) on est autour de 40% et pour le flottant au dessus de 50%.

  26. Christian Burgat dit :

    Exact Madame, si on met de l’éolien (ou du photovoltaïque) on est tenu de compenser par une proportion équivalente de thermique fossile (en gros 1MW d’éolien pour 1 MW de thermique). Il est vrai que les Allemands turbinent au charbon et qu’ils ont construit depuis 2010, 20 nouvelles centrales au charbon, au lignite exactement, le charbon le plus pourri (géologiquement non « mûr ») qu’ils ont en abondance. Les Espagnols turbinent obligatoirement derrière l’éolien et le solaire avec du Gaz algérien, ils ont du construire des centrales gaz pour une puissance de 15 Gigawatt. Le black-out récent en Espagne provenait d’une surproduction qui n’a pu être évacuée car personne n’en avait besoin ce jour-là. Le Dieu Éole et le Dieu Râ n’ont voulu rien savoir. Le réseau saturé a lâché.
    Par contre quand les Allemands sont en pénurie de vent et qu’ils ont besoin d’électricité, ils appellent au secours le nucléaire français. Oui, les écolos allemands ont démoli leur nucléaire par idéologie et ils sont bien dans la M**** avec le charbon qui empeste leur pays (1er pollueur d’Europe) et dans le caca aussi avec le gaz dont les russes ont fermé le robinet.
    Et dire que la France veut « rattraper le retard » sur l’Allemagne. Plus nul, on ne peut pas trouver !
    Et on veut mettre des éoliennes! Au Fou ! Au fou !

  27. Christine dit :

    @Anne Onymous Pas du tout, je n’invente rien. Les facteurs de charge sont donnés par RTE pour TOUTES LES EOLIENNES DE FRANCE (sur terre et sur mer). C’est vérifiable sur le site RTE.
    2017 : 21 %
    2018 : 22.8 %
    2019 : 24.7 %
    2020 : 26.3 %
    2021 : 22.6 %
    2022 : 21.6 %
    2023 : 26.2 %
    2024 : 21,8 %
    Ce qu’il faut dire aussi c’est la superficie occupée par les machines. En mer, un parc éolien de 60 à 80 machines occupe une superficie de 80 à 100 km2, soit un carré de 10 km de côté. Le parc de St Nazaire mange une superficie de 80 km2. En moyenne, il faut 1 km entre les éoliennes. Plus elles ont hautes plus la distance sera grande.
    C’est autant de zone de pêche volée aux pêcheurs pour malheureusement une vilaine histoire de fric.
    Parce que la Planète à sauver, les gens bien au fait de cette escroquerie savent ce qu’est un épouvantail. Comme la Clim qu’il faut débrancher car « elle va réchauffer le Climat » (dixit les écolos et la Ministre dans son bureau climatisé). Buvez de l’eau citoyens, restez à l’ombre, éteignez votre Clim et agenouillez-vous devant ces merveilleux totems qui vont vous sauver de la mort. Mais le charbon et le gaz cachés derrière ces éoliennes, passez votre chemin, il n’y a rien à voir.
    Les pêcheurs en ont marre des mensonges et les citoyens aussi.
    Espérons un gouvernement d’honnêtes gens qui mettra à la ferraille tous ces saletés polluantes érigées au nom de la Finance.

  28. André Calvin dit :

    Pfff ! Pauvre Anne, vous avez bonne mine de parler de tarif. On paye 2 fois en vérité: 1 fois pour l’éolien et 1 deuxième fois pour les centrales thermiques chargées de maintenir l’équilibre du réseau.
    Ne croyez pas qu’on arrête une centrale thermique car il faut qu’elle soit disponible « dans l’instant » du fait des variations de consommation. Pas dix minutes après, pas 5 minutes après mais tout de suite, immédiatement. Non, on n’arrête pas une centrale thermique adossée à l’éolien. Par ailleurs, le vent ne souffle jamais de façon constante mais toujours par à coups. Le simple quidam a remarqué cette particularité. Ces variations de régime obligent une régulation permanente par le thermique fossile.
    Et oui, Anne, le vent ça ne se commande pas en appuyant sur un bouton et les éoliennes sont des infirmes incurables qui coûtent cher au porte monnaie. Ajoutez donc au tarif de l’éolien celui du fossile, vous serez plus proche de la vérité !

  29. Nicolas Perez dit :

    Onymous Ah bon, Fabien Bouglié qui vient de sortir un nouveau livre intitulé « La Guerre des Énergies » après la publication de « La face noire de la transition écologique » ne saurait donc pas ce qu’il raconte? Depuis 25 ans qu’il scrute l’éolien et les renouvelables il est devenu un expert qui donne des conférences et il est bien plus crédible que les Escrolos qui nous vendent du vent et qui sont payés pour nous endormir. Lisez donc ses livres et vous comprendrez les tenants et les aboutissants de la question éolienne qui va bien au-delà du simple taux de charge. Ne croyez pas que les gens humbles qui luttent contre cette escroquerie écologique et énergétique sont de gros neuneus faciles à duper. Ils sont informés et ils ont compris le manège !

  30. Anne Onymous dit :

    Christine, vous vous obstinez à essayer d’avoir raison, et ce, avec condescendance sur un sujet que de toute évidence vous ne maitrisez pas, faites un effort s’il vous plait pour vous renseigner avant d’avancer quelquechose, je me donne la peine de documenter et vous faite un copier coller de wikipedia sans comprendre le contexte alors je vous réponds sur le même ton:

    Tout d’abord LE TOUT 1ER PARC EOLIEN EN MER FRANCAIS (ST NAZAIRE, 480MW) EST EN SERVICE DEPUIS NOVEMBRE 2022!! DONC BIEN SUR LES STATISTIQUES JUSQU’A 2022 SONT POUR DE L’EOLIEN TERRESTRE!! (je me marre! j’aimerai voir votre tête)

    Il n’y a que 3 parcs éolien en mer pour un total de 1.5GW en opération en FR aujourd’hui contre 22,9 GW en terrestre. (Source: assets.rte-france.com/analyse-et-donnees/2025-03/BE2024%20-%20Chapitre%20Production.pdf)

    Restons avec RTE, téléchargez donc le « tour d’horizon des energies renouvelables » (assets.rte-france.com/prod/public/2025-06/2025-06-02-panorama-enr-2024.pdf) Vous pourrez lire page 21 en haut à droite: « Le facteur de charge annuel moyen s’élève à 35,2 % en 2024 avec un pic au mois de décembre 2024 à 47  %. » Ca va? on continue ma chère Christine?

    On peut même regarder les facteurs de charge isolément pour chacun des 3 parcs en mer… certains on eu des travaux qui ont fait baisser la moyenne, par exemple sur le parc de St brieuc : on a un Facteur de charge -selon wikipedia puisque vous aimez cette source- est de 43%!!!
    (fr.wikipedia.org/wiki/Parc_%C3%A9olien_en_baie_de_Saint-Brieuc), autre source, Bretonne cette fois: bretagne-environnement.fr/article/eolienne-mer-terrestre-bretagne-energie-renouvelable)

    Respirez, j’ai pas terminé: Ca vous a parcouru l’échine que quasiment en face de la Bretagne ils ont plus de 10GW d’éolien en mer avec des statistiques accessibles? Selon le Crown Estate UK BEIS (Ministère) indiquait en 2021, que « la production affichait un taux d’utilisation d’environ 42 % sur une capacité de ~10 GW, une performance attribuée aux nouveaux grands parcs » (source: http://www.thecrownestate.co.uk/media/4095/2021-offshore-wind-report.pdf)

    Quant à votre petite tirade sur les pêcheurs: on ne leur a rien volé: la mer appartient a tout(e)s ils ont été consultés et malgrès leur mauvaise foi les parties prenantes sont arrivées à un accord de compensation basé sur le manque à gagner des prises qu’ils prétendaient faire sur zone (au total autour de 3 Millions d’euros par an pour les comités des pêches financé par la taxe éolienne en mer (article 1519 B et C du CGI acquittée par l’exploitant de chaque parc) plus un système d’indemnisation individualisée destiné à compenser les pertes d’activité dues à l’exclusion de zones pendant les travaux. Dailleurs ils ont maintenant le droit de pêcher sur certaines zones (tournantes) des parcs.
    (Sources: http://www.meretmarine.com/fr/peche/la-taxe-eolienne-de-saint-nazaire-versee-aux-pecheurs, ailes-marines.bzh/en/the-wind-farm-and-fishing)

    Sur les tarifs, le cout des production pilotables est pris en compte dans le tarif total, je pourrais rentrer dans les détails mais j’en ai assez de perdre mon temps à essayer de vous informez, vous n’avez ni la maturité ni l’honnêté de reconnaitre quand vous avez tord…

    Et oui Christine les connaissances et l’expertise ne se commandent pas sur un bouton… J’EFFECTUE DES EXPERTISES INDEPENDANTES SUR CE SECTEUR! C’EST MON METIER!

  31. Anne Onymous dit :

    Christine le commentaire sur le tarif ne venait pas de vous mais d’André, pardon pour avoir fait l’amalgame mais vous avez tout aussi tord sur les autres points. :)

  32. Anne Onymous dit :

    @andré Calvin
    « ppffffff » ?!
    Pauvre André, vous pouvez souffler autant que vous voulez, vos généralités (non chiffrées, non sourcées) que vous avancez n’en sont pas plus recevables.

    Le mythe selon lequel on « paierait deux fois » à cause de l’éolien – une fois pour les éoliennes, une autre pour les centrales thermiques de secours – ne résiste pas à l’analyse.
    Les centrales conventionnelles (nucléaire, hydraulique, thermique) sont déjà présentes dans le mix électrique pour couvrir les pointes et les imprévus, même sans éolien (le NREL a bien étudié la chose: docs.nrel.gov/docs/fy15osti/63045.pdf).
    L’intégration de l’éolien engendre certes des coûts ils ont même été chiffrés(≈ 13 €/MWh pour l’éolien terrestre, jusqu’à 37 €/MWh pour l’offshore selon Agora Energiewende: http://www.agora-energiewende.de/fileadmin/Projekte/2014/integrationskosten-wind-pv/Agora_Integration_Cost_Wind_PV_web.pdf)
    Ces montants restent faible donc (3.7cts/kWh!) et sont LARGEMENT compensés par les économies en carburants fossiles et émissions (neon.energy/Hirth-Ueckerdt-Edenhofer-2015-Integration-Costs-Revisited-Framework-Wind-Solar-Variability.pdf). De plus, l’interconnexion des réseaux et la répartition géographique des parcs lissent la production (www.dirm.mediterranee.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/rte_plaquette_emr-a4_2017_bd.pdf), tandis que l’amélioration des prévisions météo limite les besoins en réserves. Ainsi, on ne paie pas deux systèmes en parallèle, mais un système plus souple, dans lequel l’éolien remplace partiellement les fossiles au lieu de les doubler.

    Une fois encore l’éolien ne fait pas de miracle, il ne remplacera jamais du pilotables, il y a des projets qui ne devraient pas voir le jour mais ce n’set pas une raison pour tout balayer du revers de la mais surtout -comme c’est majoritairement le cas dans ce forum- on n’est pas réellement informé.

    Dorénavant donnez vous s’il vous plait la peine d’argumenter correctement si vous répondez quelquechose, a vous lire on a l’impression de perdre son temps à essayer de faire boire un âne qui n’a pas soif…

  33. Anne Onymous dit :

    Christine Tout faux:

    1- il n’y avait pas de parc eolien en mer en ligne avant Novembre 2022!!! toutes les statistiques d’avant 2023 sont donc du terrestre.

    2- Selon le UK BEIS (Ministère) et Crown estate qui operent plus de 10GW d’éolien n mer quasi en face de la bretagne indique qu’en 2021, la production affichait un taux d’utilisation d’environ 42 % sur une capacité de ~10 GW, une performance attribuée aux nouveaux grands parcs » (www.thecrownestate.co.uk/media/4095/2021-offshore-wind-report.pdf)

    3- et puis citons comme vous RTE, Dans le Panorama des énergies renouvelables 2024, il est dit page 21 en haut a droite: « la filière offshore affiche un facteur de charge annuel moyen de 35,2 % en 2024, avec un pic mensuel à 47 % en décembre » (assets.rte-france.com/prod/public/2025-06/2025-06-02-panorama-enr-2024.pdf)

    4 ce n’est qu’une moyenne sur les 1.5GW d’éolien en mer en FR (contre 23GW de terrestre en FR), le parc de St Brieuc par exemple a un facteur de charge moyen : 43 % : indiqué dans la fiche Wikipédia du parc et selon bretagne-environnement.fr/article/eolienne-mer-terrestre-bretagne-energie-renouvelable

    5- on a rien volé aux pécheurs la mer appartient à tout le monde, de plus ils on des compensations lors des travaux et pendant 20 ans d’opération grâce a la taxe éolienne en mer (article 1519 B et C du CGI) acquittée par l’exploitant de chaque parc (ça fait +3 Millions d’euros par an rien que pour le site de et il peuvent pécher dans le parc de st brieuc (sur zones tournantes avec autorisation) (source: ailes-marines.bzh/en/the-wind-farm-and-fishing)

    CQFD…. Vous pouvez reconnaitre que vous vous trompiez, c’est ce que font les gens éduqués/

  34. Anne Onymous dit :

    Nicolas Perez
    Pour l’instant je n’ai pas vu dans ce forum des « gens lucides et informés » bien au contraire, j’ai démontré avec preuves sourcées, chiffrées toutes les contre-vérités avancées jusqu’ici, basées sur des caricatures, des mythes,… entre autres:
    – L’UE impose l’éolien à la France ? FAUX
    – Les projets éoliens sont « faramineux » en coût ? FAUX
    – L’éolien offshore a un faible facteur de charge ? FAUX
    – Il faut construire autant de centrales thermiques que d’éolien installé ? FAUX
    – L’éolien « consomme » 40 % de ce qu’il produit pour le chauffage de l’huile ? FAUX
    – Les ancrages polluent et sont en béton massif ? FAUX
    – Les pêcheurs ont été spoliés sans compensation ? FAUX
    – L’Espagne a subi un black-out à cause de l’éolien ? FAUX

    Et maintenant vous revenez à la charge avec encore une généralité en me disant que je devrais lire des ouvrages par quelqu’un qui n’a pas de formation technique/scientifique et qui fait des thèses alarmistes, des glissements sémantiques (« guerre », « mafia », « propagande ») ou des interprétations politiques?

    Pour information je ne suis pas contre le nucléaire, je ne dis pas que tous les projets éoliens sont de bonnes idées, ni que l’éolien seul est la réponse à tout, je suis le premier dans ce forum à parler des intérêts financiers derrière de tels projets (comme pour tout projet énergétique par ailleurs, j’ai travaillé dans l’offshore pétrolier aussi et c’est bien pire…) je suis rationnel, factuel.

    Fabien Bouglé est juriste de formation et non ingénieur, ni climatologue, ni économiste de l’énergie ou spécialiste en modélisation énergétique. Il n’a aucune publication scientifique dans des revues à comité de lecture, et ses ouvrages relèvent plus du pamphlet militant que de la recherche structurée. Donner des conférences ou publier un essai ne suffit pas à faire autorité technique. Son expertise est autoproclamée et son discours utilise un ton alarmiste, des généralisations, et des sources non vérifiées. Ses ouvrages contiennent des erreurs factuelles (sur les coûts, le fonctionnement du système électrique, ou le rôle de l’Union Européenne), des approximations (sur les taux de subvention, les impacts environnementaux) et des omissions systématiques (comme les mécanismes de régulation, de contrôle public et de concertation). La CRE, RTE, l’Ademe, et l’AIE publient régulièrement des données sourcées et contradictoires avec ses affirmations… en fait ce qu’on peut lire dans ce forum mais un peu mieux structuré…

    Soyez donc un peu plus précis car la charge de la preuve est de votre coté maintenant: je me suis donné assez de peine pour répondre aux commentaires avec des données vérifiables.
    Faites donc un peu mieux que de l’idéalisation d’un auteur controversé, le rejet de l’expertise collective et les simplifications grossières des enjeux énergétiques. Vous ne réfutez aucun chiffre, ne produisez aucune source fiable. Cela n’aide en rien à éclairer le débat, ni à poser les vraies questions sur la transition énergétique, qui nécessite justement rigueur, transparence et pluralité de points de vue.

    Et de grâce arrêtez d’argumenter avec des généralités, des opinions infondées et des termes comme « escrologistes »

    Hâte de lire vos vrais arguments.

  35. Anne Onymous dit :

    C’est marrant je continue à recevoir des pouces vers le bas mais plus personne n’argumente?

  36. Christine dit :

    – Anne, ma pauvre Anne, ne vois tu rien venir ?
    – Je ne vois que les pales qui tournoient et le charbon qui pestoie et enfumoie.
    Alors, ma pauvre Anne, si tu continues à recevoir des pouces vers le bas c’est parce que tout le monde a compris que l’éolien est une duperie écologique, énergétique, financière et que SANS CHARBON ou SANS GAZ ça ne peut pas marcher. Sur CNEWS Samedi 07 juillet, il y a eu une réflexion sur ces engins subventionnés, qui pourrissent l’environnement et vident les poches de Nicolas et de Maria. Tout le monde a compris sauf toi.
    Au fait, j’ai RE vérifié sur le site Officiel RTE. Le taux de charge pour 2024 est bien de 21.8% (le plus bas depuis 2017) et il concerne TOUT LE PARC FRANCAIS: terrestre + offshore. Et en 2024, il y avait bien de l’éolien en mer.
    Bonne journée

  37. Cali Gula dit :

    L’éolien ça remplit des poches avec l’argent public et l’argent du quidam
    C’est pour ça que les marchands de vent plantent leurs machines dans tous les pays, comme par exemple le Costa Rica un tout petit pays de 4.8 millions d’hab, sans aucune industrie majeure, dont la production est excédentaire par rapport aux besoins (175%), dont la consommation est très faible (moins de 10 TWh/an). Un petit pays qui a 100% de VRAIES renouvelables (hydraulique exploité seulement à 20% de ses capacités + géothermie issue de sa chaine volcanique).
    Alors qui a financé ces éoliennes INUTILES et POURQUOI ? Les multinationales éoliennes qui écument d’autres pays que ceux de la vieille Europe trouvent sur ces terres vierges des marchés très juteux.
    Ne vous y trompez pas: l’argent est le principal moteur de l’implantation d’éoliennes en France et ailleurs dans le Monde.
    Ne vous y trompez pas: l’écologie est une couverture pour endormir les gogos.
    Moi, on ne me la fait pas !

  38. Emilio Sanchez dit :

    A qui tu veux faire croire que l’Espagne a subi un black-out pour une autre cause que la surcharge du réseau. Tous les spécialistes et gens informés savent que c’est la surproduction non maîtrisable éolien + photovoltaïque qui a fait péter le réseau. Et oui, ils n’ont pas pu évacuer dans l’urgence. Dommage que le vent n’obéisse pas aux ordres!
    Estábamos en un buen lío con esas energías no controlables.

  39. Anne Onymous dit :

    Pauvre Christine
    Bien tenté mais si on se réfère à la source: https://assets.rte-france.com/prod/public/2025-06/2025-06-02-panorama-enr-2024.pdf :

    Les 21,8% c’est page 14 pour l’éolien terrestre c’est la t^te de chapitre page 12 et c’est marqué en haut de la page « eolien terrestre ». Par contre Page 21. c’est pour l’éolien offshore.

    Faut apprendre à lire ou alors c’est de la mauvaise foi. ci dessous lacitation complète

    P21:
    La filière a produit 4 TWh d’énergie éolienne offshore en 2024,
    soit plus du double de l’énergie produite en 2023 (1,9 TWh).
    Sur le dernier trimestre 2024, la production s’établit à 1,2 TWh,
    soit une augmentation de 63 % par rapport au dernier trimestre
    2023. Le facteur de charge annuel moyen s’élève à 35,2 % en
    2024 avec un pic au mois de décembre 2024 à 47  %. Au niveau
    territorial, la Normandie, les Pays de la Loire et la Bretagne
    ont une production quasi similaire avec respectivement 1 389,
    1 391 et 1 204 GWh produits en 2024.

    voilà voilà…

  40. Anne Onymous dit :

    Emilio Sanchez il suffit de lire le rapport j’ai donné le lien

  41. Anne Onymous dit :

    Cali Gula, c’est vous le gogo: des exagérations et des approximation (pour ne pas dire des mensonges par omission):

    Il y a un Système d’Interconnexion Électrique des Pays d’Amérique Centrale (SIEPAC) qui est une ligne électrique de 1 800 km reliant six pays d’Amérique centrale (Guatemala, El Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa Rica, Panama). Son but est de créer un marché régional de l’électricité, permettant l’échange transfrontalier d’énergie en cas d’excédent ou de besoin ponctuel.
    Le Costa Rica produit chaque année environ 11 à 12 TWh d’électricité, dont 99 % proviennent de sources renouvelables (principalement hydroélectrique, puis géothermie, éolien et solaire). Grâce à cette surproduction – notamment pendant la saison des pluies – le pays peut exporter 8 à 10 % de son électricité via SIEPAC vers des voisins comme le Nicaragua, le Honduras ou le Panama.

    Entre 2018 et 2022, le Costa Rica a exporté pour ~153 millions de dollars d’électricité et importé pour ~70 millions, soit un solde commercial positif d’environ 83 millions de dollars. Sur la période 2021–2022, les revenus annuels d’exportation ont atteint 50 millions de dollars, entièrement redistribués aux consommateurs sous forme de réduction des tarifs électriques, ce qui démontre l’efficacité économique et environnementale du modèle.

  42. Anne Onymous dit :

    caligula vous vous coucherez moins bête ce soir:

    En fait L’éolien représente aujourd’hui environ 12 % de la production électrique du costa rica (wikipedia)
    Cela permet de réduire la dépendance aux barrages, particulièrement sensibles aux variations climatiques. L’éolien intervient notamment pendant la saison sèche, lorsque les niveaux des barrages diminuent. Il contribue ainsi à maintenir l’équilibre électrique, lorsque l’hydro seul ne suffit pas .

    j’oubliais les sources de mon commentaire précédent pour caligula à qui on ne la fait pas ahaha!!

    https://d.newsweek.com/en/file/465905/costarica-back-international-stage-n.pdf
    et
    https://country-reports.net/powering-on-interview-marco-acuna-mora-ice-group/
    (Ieme Chapitre: « In 2021 and 2022, we have exported 10% of our production to other countries. Those exports of power generate income for ICE, and that income is distributed to our home customers in the form of lower tariffs. For example, last year we exported more than $50 million in electricity, and that was completely distributed to all the customers. Even when the world has experienced skyrocketing prices on power, we were able to reduce power prices by more than 25% this year in Costa Rica. »

  43. Emilio Sanchez dit :

    Je connais très bien la question énergétique de l’Espagne, sûrement mieux que vous.
    Le gouvernement a voulu cacher la vérité par des « trabalenguas » (comme on dit en Castilla). Ils ont même parlé au début d’acte terroriste et de déstabilisation par les Russes, puis donné des explications contradictoires et farfelues.
    La réalité est qu’ils n’ont pas pu gérer techniquement une électricité non pilotable qui a mis le réseau en danger. Et c’est tout le problème de l’éolien et du photovoltaïque.
    Votre problème par contre, c’est que vous ne supportez aucune contradiction et que vous prenez les gens pour des Tontos.

  44. Jean-Michel Lagadec dit :

    Tant de discours pour dire quoi ?
    Pour dire que l’éolien est très loin de faire l’unanimité, qu’il ne se pilote pas et qu’il doit compter sur des énergies fossiles émettrices de CO2 pour l’accompagner. Pour contenter tout le monde on dira :
    Facteur de charge des éoliennes sur la mer en 2024 = 35.2% (RTE page 21 « la production »)
    Facteur de charge des éoliennes sur terre en 2024 = 21.8% (RTE page 11 « la production »)
    Allez, on fait la moyenne : 35.2 + 21.8 = 57. Divisé par 2 = 28,5 %.
    Voilà, voilà ! C’est quand même pas bézef 28,5% pour toutes ces machines qui pourrissent l’environnement et dégradent les paysages.
    Voilà, voilà ! C’est mon point de vue, une calamité pour les humains et pour les animaux domestiques (vaches, chèvres.. dont beaucoup sont morts), pour les animaux marins et les oiseaux, pour le CO2 anthropique, une horreur qui défigure les paysages et qui mange le porte-monnaie.
    Quand je les vois à plusieurs km à la ronde, c’est un film d’horreur.
    Quelle tristesse alors qu’on a sabordé notre nucléaire, par idéologie, par calcul politique et personnel, à cause de l’ex ministre écolo Dominique Voynet et de ses successeurs. Et dire qu’on était en avance considérable avec notre nucléaire. Ces fous furieux ont tout détruit. Ils ont détruit la terre, ils détruisent les côtes et ils continuent à tout détruire.
    Qui va les arrêter ?

  45. Anne Onymous dit :

    Emilio encore et toujours des généralités et des accusations sans sources sans preuve ou quoi que ce soit… c’est fatiguant d’essayer d’avoir un vrai débat avec vous.

  46. Anne Onymous dit :

    Jean-Michel Lagadec « tant de discours pour répondre à quoi »?
    et bien pour répondre à toutes les contrevérités qui me sont répondues ici par des gens qui de toutes évidence ne maitrisent pas le sujet et confondent leurs opinions avec les faits…

    Votre moyenne ne veut rien dire sans prendre en compte la capacité installée… elle est plus faible en FR puisqu’il n’y a que 1.5GW d’éolien en mer et est bien plus élevé en angleterre qui a plus de 12GW installés… et les facteurs de charges pour le flottant sont bien plus elevés (de l’ordre de 50%) et c’est pour cela que c’est une technologie interessante, elle permet d’installer bien plus loin des cotes (et des yeux) que l’éolien terrestre ou posé en mer…mais les développeurs cherchent les économies sur le cable de raccordement et les fermes éoliennes restent trop prêts avec la pollution visuelle inacceptable que l’on connait… c’est tout l’intéret du flottant: la possibilité d’installer loi en mer, sans pollution visuelle, un effet recif débordement pour les pécheurs et de l’electricité locale, moins chère.
    Il faut leur faire signer des documents engageant lors des consultations publiques notamment sur les simulation visuelles qui ne sont pas fidèles…
    Je suis tout à fait d’accord avec vous concernant le sabotage de la filière nucléaire Française (nous avions un vrai fleuron, reconnu mondialement) par la classe politique de gauche de l’époque Mitterand.
    Vous voyez je ne suis pas dogmatique

    Le pb lorsque vous sortez Vous n’êtes pas crédible et du coup le dialogue n’est pas possible avec les autorités puisque les faits vous donnent tord sur toutes les inepties que vous avancez.
    il faut avoir un avis éclairé ce que refusent les gens ici…

  47. Cali Gula dit :

    Le Costa Rica n’exploite que 20 % de ses capacités hydrauliques et 1/4 de ses capacités géothermiques. Il y avait des projets pour développer ses renouvelables (des vraies celles-là) mais ils ont été mis sous le tapis pour foutre des éoliennes qui, en cas de saison sèche, sont couplées à du charbon.
    Développer de vraies infrastructures renouvelables de ce type eût été mieux que de foutre des éoliennes et des centrales thermiques derrière. Réfléchissez bien à ce qu’on appelle une « vraie renouvelable » pour ne pas mourir bête.

  48. Anne Onymous dit :

    Cali Gula, maintenant vous parlez de potentiel? qul rapportr avec la « conversation »? Vous changez déjà de sujet (sans source bien sûr) pour noyer le poisson sur toutes les inepties que vous avez sorties precedemment?
    ok on va résumer, contrairement à ce que vous affirmiez:

    1_ Le Costa Rica n’a pas installé d’éoliennes “inutiles” : sa production excédentaire est valorisée via des exportations rentables d’électricité vers ses voisins grâce au réseau SIEPAC.

    2_ L’écologie n’est pas une façade : le pays a un mix 100 % renouvelable (dont l’éolien fait partie) et gagne de l’argent avec.

    3_ Les citoyens ne sont pas volés : les bénéfices des ventes d’électricité sont reversés aux consommateurs sous forme de baisse de tarif.

    Concernant l’éolien :
    – Il représente 10 à 14 % de la production électrique annuelle.
    – Il est particulièrement utile en saison sèche (de décembre à mai), quand l’hydroélectricité baisse, car les vents sont alors plus forts au Costa Rica.
    – Il renforce la résilience du mix électrique face aux aléas climatiques.

    c’est un mix qui doit être équilibré par rapport aux ressources et besoins et au profil d’investissements le mieux adapté. En Amerique centrale, la géothermie (forages profonds) coute typiquement 4–8 M$/MW, l’hydro (barrages, infrastructures): 4,6–5,6 M$/MW (sources: https://esmap.org/sites/esmap.org/files/CentralAmerica_Drilling_Down_Geothermal_Potential_Optimized.pdf; https://www.renewableenergyworld.com/energy-business/energy-finance/costa-rica-inaugurates-305-5-mw-reventazon-hydropower-plant/)
    l’éolien:
    il faut noter que l’hydroelectrique est très impactant niveau déplacement de la biodiv, population en inondant les vallées amont…

  49. Cali Gula dit :

    Anne Onymous
    Blablabla et Reblablabla.
    Tél au 01-49-77-00-43 sans RV : Hôpital Charanton Paris. Demander le Service Psychiatrie.
    On y traite les pathologies profondes et irrécupérables, notamment les obsessions, ruminations et compulsions délirantes.
    Bon vent, bien ventiler l’espace pour rafraîchir le climat et sauver la Planète.

  50. Anne Onymous dit :

    Cali Gula, vous êtes pathétique: Incapable d’argumenter, encore moins de reconnaitre votre méconnaissance du sujet et que les faits vous donnent tord… Vous confirmez ce que je pensais.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

Environnement

Projet d’éolien flottant Bretagne-Sud : les inquiétudes techniques s’accumulent, la défiance locale aussi

Découvrir l'article

Environnement

Erdeven : une mobilisation ce 28 juin contre les éoliennes flottantes en Bretagne Sud

Découvrir l'article

Environnement

Éoliennes flottantes au sud de la Bretagne : une mobilisation populaire pour dire non à un projet destructeur

Découvrir l'article

Environnement

Les Soulèvements de l’air : une nouvelle mobilisation contre l’éolien industriel en Côtes-d’Armor

Découvrir l'article

Culture & Patrimoine, Histoire

Conférence sur la civilisation gauloise à Erdeven : une redécouverte de nos racines européennes

Découvrir l'article

Economie, Environnement, Local

Lanrigan (35). Une fois de plus, l’éolien (et son coût) au coeur du débat. Que dit le rapport de la Chambre régionale des comptes ?

Découvrir l'article

Environnement

Eolien flottant dans le Morbihan. Pennavel : entre crise financière et tensions actionnariales

Découvrir l'article

Environnement

Fabien Bouglé dénonce ces éoliennes qui coûtent des milliards sans rapporter [Interview]

Découvrir l'article

Culture, Culture & Patrimoine, Patrimoine

La Littérature Celtique en Bretagne au Moyen Âge : Plongée dans l’œuvre de Sainte-Nonne avec Serj Le Huede le 2 novembre 2024 à Erdeven

Découvrir l'article

Environnement

Projet éolien à Porspoder bloqué par des menhirs : une victoire pour la protection du patrimoine de Bretagne

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky