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Et les maires sauvèrent la République ?

Trêve de plaisanterie, m’étant fait morigéner pour ma propension à généraliser ma mauvaise humeur, j’accepte de regarder les « Gilets Jaunes © » avec les zieux de Chimène… (© = parce que, hi hi hi hi ! depuis le 26 décembre, cette appellation est la propriété du rigolot Philippot).

« Ben ! c’est pas de la tarte!” » dit mon petit-fils qui a des lettres. Passons sur leur vêture en plastique – la Providence les a sans doute guidés dans ce choix minable, et jaune, couleur indigne. Ne revenons pas sur cette couleur que le grand historien, Michel Pastoureau, a étudié : « Le jaune est la couleur des trompeurs mais aussi des trompés », écrit-il. On ne l’envoie pas dire ! Le « peuple » de France ne méritait pas autre chose en ces temps « gobergiques ». Désormais, avancer avec des pincettes. Rapport aux mines !

Personnellement, je trouve qu’ils ressemblent à des « anciens d’Algérie » là-bas, en Algérie, qui ne « branlaient » rien (ou si peu) au fond des douars et dépouillaient les fatmas d’un seul coup d’un seul de leur couteau (de zouaves).  Définition. Français – Nom commun (in Wikipedia) : Pour les colons qui vivaient au Maghreb, une fatma était une domestique. Dans l’argot de la Légion étrangère, elle était la femme arabe et la femme tout court. Ou alors à ces patriotes de la treizième heure qui ont participé (de loin) à la « libération » de Paris, en août 44, comme sur les photos de Cartier-Bresson et dans le discours du « Grand Charles » : des braillards, clopes au bec, tondeurs de filles corruptibles sinon légères. À mon (grand) âge, j’ai connu les deux…

Ils auront beau faire et parler comme dans les journaux (horresco referens) ils n’échapperont pas à ceux d’entre eux qui ont fait saigner notre petit roi empaillé. Les Angoumois nous avaient habitué à des mœurs autrement paisibles du temps des François – le premier, 1515 ; le second, vinaigrier, 1981. C’est au point que notre petit roi a disparu, la reine Brigitte avec lui. Pour des vacances reposantes et studieuses. Au moins, en n’allant pas à Brégançon, ils échappent à toute une bande d’écornifleurs qui rappelle les Grandes Compagnies. Leurs Capitaines se multiplient, sur les plateaux des BFM et autres LCI, s’excommuniant l’un l’autre sitôt leurs insanités produites. Au point que j’ai coupé le sifflet à ces « chaînes » qui portent bien leur nom.

Je me suis davantage intéressé à cette longue série qui racontait sur ARTE la très bonne « archiduchesse » d’Autriche, dans le temps de sa jeunesse, Marie-Thérèse, la maman de notre Marie -Antoinette. Et surtout, aux excellents westerns que FR 3 a présenté vers 14.10, tous les après-midi, cette semaine de Noël. Pensez ! Rio Bravo, Alamo, Les Cavaliers, Les Comancheros… avec l’immense John Wayne. Encore un qui aurait retourné une baffe audits Capitaines. Si vous ne voyez pas le rapport, auditionnez donc la leçon donnée par Alamo. Çà, on est loin des Franck Dubosc et autre opportun Jardin.

M’est avis que l’histoire de ces gens a commencé comme celle des « bons sujets » de Louis XVI, à Machecoul, en mars-avril 1793. En ce temps-là, les manants et croquants s’en prenaient aux « Messieurs », cette nouvelle « élite » très républicaine qui gâchait le « peuple ». Conduits qu’ils étaient dans l’émeute sanglante par les Savin, Jean-René, dit « le Pelé », qui commandait les paroissiens de Palluau, et Louis, dit « le Parisien », ceux des Lucs, Louis Guérin, « marchand de beurre », et Jean, tous deux fils d’un aubergiste de Saint-Hilaire-de-Chaléons, Pageot qui ne valait guère mieux, Vrignault, Joly, lequel était père de deux fils, l’un vendéen, l’autre bleu… Ces chefs étaient des « grandes gueules » ayant beaucoup d’ascendant sur leurs compatriotes. Ils assassinèrent sans barguigner. Avant d’être repris en main par de vrais militaires, humanistes et goguenards, comme Charette…

Et voilà que ce soir, ils ont mis le feu au Parisien, sociologiquement leur journal. Ces chiens ne lâchent rien, en effet. La « liberté de la presse »: pas pour eux. Vous n’allez quand même pas les défendre, faces de rat, dépendeurs d’andouilles, culs bénis du grand bénitier, « que le feu Saint-Antoine vous brûle, que le haut mal vous chavire, que le chancre vous coure aux trousses, que la chiasse sanglante vous vienne… » Rabelais, au secours !

Soyons un peu sérieux. Avant de disparaître (mais « on » l’a retrouvé), le petit roi a convié les maires à rassembler les desiderata de leurs administrés – ce à quoi se refusent les polichinelles jaunes les plus résistants. Ces gens-là veulent le beurre et l’argent du beurre. Et pourtant, cette vieille institution millénaire : le maire, ne les intéresse pas. Ce qu’ils veulent c’est tuer. Puisqu’on vous le dit !

MORASSE

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

Crédit photo : Breizh-info.com (Manifestation des Gilets jaunes, Nantes 29 décembre 2018)
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

 

 

 

 

 

 

 

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