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Edwige Diaz (RN) : « Il y a de nombreuses violences faites aux femmes dont on parle peu, car ça a un lien avec l’immigration » [Interview]

Edwige Diaz est déléguée départementale du Rassemblement national pour la Gironde, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine (vice-présidente du groupe).

À l’occasion du lancement du « Grenelle des violences conjugales », et alors que plus globalement, les violences à l’encontre des personnes, hommes comme femmes, se multiplient partout en France, nous avons voulu l’interroger, en tant que femme justement, pour savoir ce qu’elle pensait de la nouvelle « croisade » du gouvernement, Marlène Schiappa en tête. Nous en avons également profité pour faire le point sur l’affaire de Villeurbanne et les réactions que cet assassinat a suscitées. Comme d’habitude ici, pas de langue de bois.

Edwige Diaz est déléguée départementale du Rassemblement national pour la Gironde, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine (vice-présidente du groupe).

A l’occasion du lancement du « Grenelle des violences conjugales », et alors que plus globalement, les violences à l’encontre des personnes, hommes comme femmes, se multiplient partout en France, nous avons voulu l’interroger, en tant que femme justement, pour savoir ce qu’elle pensait de la nouvelle « croisade » du Gouvernement, Marlène Schiappa en tête. Nous en avons également profité pour faire le point sur l’affaire de Villeurbanne et les réactions que cet assassinat a suscitées. Comme d’habitude ici, pas de langue de bois.

Breizh-info.com : Le sujet du moment, imposé par le Gouvernement, les féministes, et bien alimenté par la presse mainstream, c’est le « Grenelle des violences conjugales ». Un sujet qui semble mener à des débats animés, hystériques même parfois. Quelle est votre opinion, en tant que femme notamment sur ces mesures à venir ? Effet d’annonce ?

Edwige Diaz : Les meurtres commis sur conjoint/e sont abominables et intolérables. Nous soutenons les démarches qui vont dans le bon sens, mais ne sommes pas dupes quant aux annonces du Gouvernement. Le numéro qu’ils ont mis en place (3919) ne sera utile si et seulement si les victimes sont entendues par les policiers. Mais les policiers ont besoin d’avoir les moyens matériels et humains pour prendre les plaintes.

Mais il faut également des peines à la hauteur de cette violence, de cette délinquance. Elles doivent être prononcées et surtout appliquées.

Aujourd’hui, c’est le laxisme qui tue!

C’est parce que les peines ne sont pas dissuasives que les délinquants sont galvanisés par un sentiment d’impunité. C’est aussi pour ça que l’on se retrouve face à une société ensauvagée par la violence.

Breizh-info.com : Les « féminicides », selon la Novlangue, représentent 20 % des homicides en France. N’est-ce pas un plan plus global, ne communautarisant pas une catégorie de la population (ici les femmes) qui doit être mise en place contre ces crimes et cette délinquance ?

Edwige Diaz : Bien sûr qu’il faut s’attaquer à tous les homicides et à toute la délinquance en général. Mais là on parle de ce sujet, donc si on peut déjà contribuer à faire baisser ces 20 % d’homicides, ce sera ça de pris! Derrière, il faut voir toute la détresse de ces femmes.

J’ai toutefois moyennement confiance dans les annonces du gouvernement. Je me souviens qu’Emmanuel Macron avait promis de faire du quinquennat celui de l’égalité hommes-femmes et de la lutte contre les violences faites aux femmes. Dans la foulée nous avons eu la loi sur les outrages sexistes (harcèlement de rue), un dispositif totalement inapplicable (on ne peut pas mettre un policier à chaque coin de rue) et les flagrants délits sont rares, donc très peu de dépôt de plainte, très peu de condamnation, donc de peines. Les amendes sont dérisoires : entre 90 et 750 €. Cela ne dissuadera pas les délinquants. Je crains que comme d’habitude, cela ne soit que des effets d’annonce.

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Breizh-info.com : N’est-ce pas toutefois le « mâle blanc », à nouveau visé derrière ces mesures portées par les féministes, qui pratiquent une forme d’hypocrisie sur les violences faites aux femmes, en ne montrant personne d’autre du doigt ?

Edwige Diaz : Il y a de nombreuses violences faites aux femmes dont on parle très peu, car cela à un lien avec l’immigration, comme l’excision par exemple.  60 000 femmes excisées en France. Cette pratique ne relève pas de la culture française ni européenne.  Il y a donc un lien entre l’excision et une immigration qui veut imposer sa culture en France. L’excision est clairement une violente faite aux femmes.

Idem quand elles ne sont pas libres de se déplacer habillées comme elles le souhaitent. La question des féminicides dont on parle aujourd’hui n’est que la partie émergée de l’Iceberg, mais il faut voir tout le reste: à la fois sur les homicides en général, mais aussi tous les autres types de violences faites aux femmes quotidiennement qui ne débouchent pas systématiquement sur un homicide.

Breizh-info.com : Donc vous laissez entendre que les personnes derrière ces grands plans d’aide aux femmes ne sont pas les mieux placées pour les porter ?

Edwige Diaz : Oui, c’est ça. C’est de l’effet d’annonce. Ils se voilent la face, ne traitent qu’une partie de ce sujet, éminemment grave. Quand on entend violence faites aux femmes, on entend aussi la liberté de se vêtir comme on veut, mais je pense aussi à l’excision.

Breizh-info.com : Pour parler d’immigration, revenons donc à Villeurbanne. Là encore, des débats politiques lunaires se sont déroulés sur les plateaux, avec le RN parfois seul contre tous, presque plus condamné que l’assassin afghan lui-même… 

Edwige Diaz : Oui, seul le RN tient un discours de vérité, qui gêne cette caste du système, politico-médiatique. On a entendu des discours hallucinants, comme celui d’Aurélien Taché qui a déclaré qu’il faire passer des tests psychiatriques à tous les immigrés. Avec quel argent ?

Appliquons le principe de précaution. Ne dévoyons pas le droit d’asile, qui n’a pas vocation à accueillir toute une population, mais plutôt à protéger des personnes individuellement menacées dans leur pays. Les demandes d’asile doivent avoir lieu depuis le pays d’origine. Les déboutés du droit d’asile restent en France et finissent pas être régularisés, grâce à la complicité meurtrière des réseaux de passeurs et des associations qui se goinfrent d’argent public.

Breizh-info.com : L’un de nos chroniqueurs, rebondissait récemment  sur cette affaire en s’interrogeant à savoir si ce n’était pas le moment pour que le Rassemblement national et les populistes dans leur ensemble fassent autre chose que de l’électoralisme et des gesticulations sur les plateaux TV. Qu’en dites-vous ? N’est-ce pas le moment de bloquer, de faire descendre les gens dans la rue ? Combien d’immigrés de plus seront rentrés dans 5 ans, si vous arrivez au pouvoir ?

Edwige Diaz : Le seul moyen de faire appliquer nos idées, c’est par les urnes. Notre action n’est en rien comparable à des gesticulations. Nous sommes seuls contre tous à dénoncer courageusement ces faits gravissimes, intolérables. Dans les collectivités que nous gérons, les mairies notamment, il n’y a aucune soumission au communautarisme (cf l’affaire Julien Sanchez quant au sujet du porc dans les cantines).

Les élus du RN sont là pour dénoncer, dans les collectivités où nous ne dirigeons pas l’exécutif pour le moment. Nous dénonçons l’exécutif socialo-macroniste en Nouvelle-Aquitaine, quand il accorde des subventions à SOS Méditerranée. Si nous n’étions pas là, les néo-Aquitains ne sauraient pas comment leur argent est dilapidé . Par ailleurs, il est bon de rappeler que nous ne pouvons jamais compter sur le soutien des LR lorsqu’il s’agit de stopper les subventions en faveur l’immigration.

Nous devons convaincre l’électorat français que si les gens veulent arrêter l’immigration, il n’y a que le Rassemblement national. Nous dénonçons courageusement pour le moment. Nous appliquons ce que nous disons quand nous sommes au pouvoir.

Breizh-info.com : Beaucoup de gens se disent quand même qu’au final, chaque jour, les rues de nos villes se transforment (exemple en Bretagne à Nantes), des immigrés rentrent. Même Salvini s’est montré impuissant finalement, il a quand même laissé débarquer des mineurs isolés, avant de devoir quitter le Gouvernement (via une belle magouille politique de ses opposants certes)

Edwige Diaz : C’est 80 % de débarquement en moins en Italie

Breizh-info.com : Oui, mais il y a quand même les 20 %…

Edwige Diaz : Oui, mais en un an. J’aimerais que la France ait baissé sont immigration de 80 %.

Breizh-info.com : Mais comment comptez-vous bloquer totalement ? Et que faire de tous ceux qui sont déjà présents sur le territoire ?

Edwige Diaz : On applique la loi. Les clandestins qui sont sur notre territoire et qui en plus font de l’intelligence avec l’ennemi peuvent être renvoyés chez eux. On peut déchoir les doubles nationaux de leur nationalité. On peut expulser les clandestins. Ce sont des choses que nous pourrons mettre en place une fois au pouvoir, car c’est déjà inscrit dans la loi.

Si les déboutés du droit d’asile et les personnes qui ont fait preuve d’intelligence avec l’ennemi restent sur le territoire, c’est par lâcheté politique. Macron est complice de ce système immigrationniste.

Breizh-info.com : Les municipales arrivent dans quelques mois. Quels sont justement vos espoirs ?

Edwige Diaz : Notre position est claire. Donner l’occasion à chaque électeur nous ayant fait confiance à l’occasion des présidentielles ou des Européennes, de glisser un bulletin RN dans l’urne à l’occasion des élections municipales. Nous sommes très actifs sur le terrain pour faire prendre conscience aux électeurs et aux sympathisants de l’importance de l’engagement. Il faut des élus, pour ne pas laisser les mains libres aux socialistes, macronistes, aux partis du système. Nous devons avoir des conseillers municipaux, pour dénoncer ce qu’il se passe, ce qui est fait avec l’argent des Français. Nous devons considérer les municipales comme une étape pour 2022.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V

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