La police multiplie a entrepris ces dernières semaines des opérations anti-stupéfiants dans les quartiers dits « sensibles » et à Commerce. Diverses découvertes stupéfiantes ont été faites.
Le 1er octobre, des caves et des communs ont été contrôlés rue Feyder au Breil, à l’ouest de Nantes. Au 7e étage d’une tour dont le hall est un point de deal très couru la nuit, l’attirail d’un dealer a été découvert : deux balances, 56 sachets d’herbe de cannabis (beu) pré-emballée, 50 barrettes de résine (shit) préemballées, 14 bonbonnes de cocaïne et 20 d’héroïne. Soit plus de 3000 euros à la revente.
[#ContreLesTrafics] Opération de contrôle des caves & communs rue Feyder au Breil à #Nantes.
Nos policiers ont découvert dans gaine technique au 7 ème étage d’1 tour 2 balances+56 sachets d’herbe de #cannabis+50 de #résine+20 bonbonnes d’héroïne & 14 de #cocaïne.??#OnNeLâcheRien pic.twitter.com/IithywqWoa— Police Nationale 44 (@PoliceNat44) 1 octobre 2019
Le 7 octobre, plusieurs parties communes d’immeubles ont été fouillées, cette fois aux Dervallières. Rue Honoré Daumier, dans une gaine technique, 100 grammes de résine de cannabis de variété OG Kush en savonnette et en pochons, deux couteaux, trois balances et trois bonbonnes de cocaïne ont été découverts, partiellement conditionnés, pour une valeur à la revente de plus de 1 100 €. Dans une armoire électrique même adresse, les policiers ont trouvé 16 doses d’héroïne en bonbonnes (19,4 grammes) et 28 doses de cocaïne (17,3 grammes), pour près de 2 000 € à la revente.
Enfin, ce 8 octobre, à Malakoff cette fois, mais toujours au-dessus d’un point de deal rue d’Angleterre, les forces de l’ordre ont trouvé 19 sachets d’herbe de cannabis, autant de résine et 2 bonbonnes de cocaïne pour plus de 800 € à la revente.
Ces prises, quelques impressionnantes qu’elles semblent, « ne sont qu’une partie infime de la drogue revendue au quotidien sur Nantes », relève un policier. « Ce sont en gros les “fonds de caisse” d’un des nombreux dealers d’un des nombreux points de vente, c’est un millième des quantités qui s’échangent et ça montre à la population qu’on fait quelque chose, même si c’est en réalité rien par rapport à ce qui se vend – ou même par rapport à ce qui est stocké dans ces quartiers. Cependant, le trafic ne sera jamais tari, notamment parce qu’il sert de soupape de sécurité pour les quartiers et qu’il rapporte à l’État ».
Louis Moulin
Crédit photo : DR
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Une réponse à “Nantes : des découvertes stupéfiantes dans les quartiers”
[…] Nantes, également vérolée par le trafic de drogue… Un lien avec une certaine immigration, peut-être ? http://www.breizh-info.com/2019/10/10/128517/nantes-drogue-dealer-police […]