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Julian Assange, début du procès lundi 28 octobre

Depuis le 11 avril 2019, Julian Assange (son portrait) est enfermé à la prison de haute sécurité de Belmarsh au Royaume-Uni, où sa santé décline rapidement. Les autorités britanniques travaillent en étroite collaboration avec les grands frères américains qui souhaitent une extradition début 2020. Si son procès démarre fin octobre 2019, le jugement sur une probable extradition n’est pas attendu avant février.

Régime spécial et oubli

Qui dit prison de haute sécurité dit régime carcéral sévère : 20h par jour à l’isolement en cellule, visites dites « sociales » (hors visites des avocats) réduites à deux par mois, consultations médicales incluses. Son père John Shipton venu d’Australie n’a pu le rencontrer qu’une seule fois pendant une heure. Début août 2019, le frère d’Assange venu le visiter l’a trouvé « émacié et anxieux », il a demandé au Premier ministre australien Scott Morrisson d’intervenir pour améliorer les conditions de détention de son frère, sans réponse des autorités australiennes, proches des intérêts américains.

Rappelons que la détention d’Assange n’est due qu’à une « infraction à la loi britannique de la mise en liberté sous caution », un prétexte commode. Julian Assange a demandé à ses partisans de manifester devant les sièges des médias qui l’ont condamné d’avance comme la BBC ou Le Monde, avec un succès réduit, comme si Assange était déjà oublié et par avance enfermé à vie dans une prison américaine.

Groupe de soutien au Parlement australien

Plusieurs parlementaires australiens ont constitué un groupe de soutien. Ce groupe comprend des membres du parti travailliste, du groupe indépendant, du LNP (Liberal National Party). Le groupe est co-présidé par Andrew Wilkie (indépendant), ancien officier du renseignement australien. Andrew Wilkie a insisté sur le fait que les accusations suédoises de viol contre Assange sont tombées et que les faits incriminés par les Américains (Wikileaks) se sont déroulés en-dehors des États-Unis.

Un des avocats d’Assange, Greg Barnes, a souligné que si les États-Unis obtiennent gain de cause, « tout journaliste ou toute personne qui publie du matériel jugé classifié en vertu des lois américaines sur l’espionnage pourra faire l’objet de poursuites, indépendamment de tout lien avec les États-Unis », créant une situation juridique d’extraterritorialité et une grave menace pour les journalistes. Il a ajouté « C’est comme si l’Australie attaquait quelqu’un en Belgique pour des faits commis dans ce pays ». Le groupe n’a pas encore été reconnu par les assemblées australiennes.

Source : Ojim

Crédit photo : Flickr – V

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