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Albuquerque (USA). Attaqué et frappé par des Antifas (Black Lives Matter) voulant déboulonner une statue, un homme contraint d’ouvrir le feu

Les Antifas et autres Black Lives Matter sont en train de provoquer l’avènement possible d’une guerre civile, aux USA (et demain en Europe ?). La scène terrible qui s’est déroulée à Albuquerque, cette semaine, illustre parfaitement ce climat.

Un homme de 31 ans a été arrêté dans une fusillade sur fond d’auto défense qui s’est produite lundi soir alors que des manifestants à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, tentaient de démolir une statue de bronze d’un conquistador espagnol, Juan de Oñate, devant un musée. La police a déclaré que Stephen Ray Baca a été arrêté et emprisonné pour coups et blessures grave à l’aide d’une arme. Baca était autrefois candidat au conseil municipal d’Albuquerque et est le fils d’un ancien shérif du comté de Bernalillo.

L’homme tentait de protéger la statue lorsque des manifestants ont commencé à le malmener, l’ont expulsé, puis certains se sont jetés sur lui, le frappant au sol. Une vidéo publiée sur les médias sociaux montre des manifestants frappant Baca avec un skateboard et le frappant avant qu’il n’ouvre le feu sur ce qui s’apparente à un antifa, ou à un membre des Black Lives Matter.

L’assaillant a été hospitalisé lundi soir dans un état critique, mais stable, victime de multiples blessures par balles au torse. Après la fusillade, des miliciens armés (Garde-civile du Nouveau Mexique groupe auquel n’appartient probablement pas l’accusé) sont venus pour encadrer le tireur, dans l’attente de l’arrivée des forces de l’ordre qui ont ensuite arrêté les membres de la milice.

Initialement, les manifestants, certains hystériques, avaient enroulé une chaîne autour de la statue avant de tirer dessus tout en hurlant, avant que cela ne dégénère.

Suite à la fusillade, la statue a été enlevée par les autorités. Le Journal d’Albuquerque rapporte que des membres de la Garde civile du Nouveau-Mexique se sont présentés armés pour protéger la statue et sont intervenus plus tard lorsque les manifestants ont tenté de la retirer.

Le chef de la police Michael Geier a déclaré que les enquêteurs avaient reçu « des témoignages sur des groupes d’autodéfense qui pourraient être à l’origine de cette violence. Si cela est vrai, (nous) les tiendrons responsables dans toute la mesure de la loi, y compris la désignation et la poursuite des groupes haineux fédéraux », a déclaré M. Geier.

La police a utilisé des gaz lacrymogènes et des flash bangs pour protéger les officiers qui sont intervenus et ont arrêté Stephen Baca ainsi que les personnes armées qui l’avaient encerclé. Il a dit qu’ils ont été désarmés et mis en garde à vue pour être interrogés. Les détectives ont enquêté avec l’aide du FBI.

« La fusillade de ce soir a été un acte de violence tragique, scandaleux et inacceptable et elle n’a pas sa place dans notre ville », a déclaré le maire Tim Keller dans une déclaration.

Les images ci-dessous parlent d’elles-mêmes. On y voit l’homme d’abord extrait du rassemblement, frappé, puis pourchassé par des manifestants, et mis à terre…. avant d’être contraint de sortir son arme pour se défendre.

Rappelons qu’au Nouveau-Mexique, il est autorisé de porter ouvertement des armes à feu en public est autorisé sans posséder de permis. Concernant la dissimulation de ses armes (sous un vêtement par exemple), c’est autorisé, mais soumis à un permis en cours de validité (nous ne savons pas si c’était le cas pour le tireur).

Le deuxième amendement de la Constitution américaine dispose : « le droit de chacun de posséder et de porter une arme ne doit pas être enfreint, pour ce qu’une milice bien organisée est nécessaire à la sécurité d’un État libre ».

Selon les États, les lois diffèrent toutefois sur l’utilisation d’une arme mortelle qui peut être justifiée en cas de :

  • Légitime défense, ou défense d’une tierce personne
  • Protection de son domicile, ou même d’un autre lieu en Géorgie (voiture, lieu de travail…)

Parmi les facteurs que les autorités prennent en compte pour déterminer si le recours à la force meurtrière était justifié ou non, on peut citer

1) si l’agresseur a agi sans provocation de la part du défenseur ;

2) si l’agresseur a raisonnablement présenté un risque de lésions corporelles pour le défenseur (ou la tierce partie faisant l’objet de l’attaque) ;

3) si le défenseur disposait d’un moyen de fuite pour éviter ou échapper à l’agresseur ;

4) si l’intensité de la force utilisée pour arrêter l’attaque était raisonnable. Ceux qui utilisent légalement la force meurtrière en légitime défense peuvent toujours faire l’objet de poursuites et doivent se référer à l’arrêt Couch de 1946 comme défense affirmative à toute accusation pénale.

La justice tranchera désormais.

Illustration : DR
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