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Algérie, Tunisie : après l’indépendance, des centaines de cloches rapatriées en France

La récente restauration de l’une des quatre cloches de l’église de Vieux-Marché (Côtes d’Armor) permet de rappeler que dans des clochers français sonnent des cloches fondues pour des paroisses catholiques d’Algérie ou de Tunisie. Le clocher de Vieux-Marché abrite le bourdon de la cathédrale d’Alger, béni en 1868 par le cardinal Lavigerie.

La plupart de ces cloches ont été fondues en France – notamment à la fonderie Pierron d’Avignon, chez Paccard en Savoie ou encore dans la moins connue fonderie Farnier Frères, dans les Vosges, qui a fondu de 1873 à 1939 pas moins de 145 cloches pour 87 paroisses des trois pays du Maghreb, et principalement en Algérie et Tunisie. Un site tente de retracer le parcours de toutes les cloches sorties de cette fonderie.

Trois cloches de l’église algérienne de Tassin, fondue chez Paccard, ont été réinstallées à l’église du Sacré-Cœur du Moustoir en 1963. Dans les Côtes d’Armor à Tréfumel, la seconde cloche de l’église, a été rapatriée de Blida en 1962. Une autre cloche nommée « Algérie » a été rapatriée d’Affreville dans un clocher de Vannes. L’église Saint-Luc de Brest abrite trois cloches de l’église de Renan, et une autre cloche algérienne ; elle a été inaugurée en 1965.

Le carillon de Constantine réfugié à Cunault

En Anjou, la prieurale romane de Cunault abrite depuis 1966 les quatre cloches de la cathédrale de Constantine, transformée en mosquée à l’indépendance : « La plus grosse (1 m 75 de diamètre à la base, 2181 kg) fut un do, baptisé Augustin, don de l’empereur Napoléon III. Viennent ensuite, le ré, Félix-Louis (1431 kg), le mi bémol, Dolorès Joséphine (1241 kg) et le sol, Emma-Viventa, la plus petite, mais ne pesant pas moins de 828 kilos. Ces [cloches] fondues à LYON en 1869 et 1876 par Burdin Ainé ont été baptisés par Mgr Barthélémy de Las Cases ».

Elles devaient être rapatriées dans le Loiret mais finirent en Anjou, car aucune église n’était capable de supporter leurs 6 tonnes – à Cunault, il fallut quatre ans de labeur et 25 T de bois pour bâtir un campanile à même de les supporter. Deux cloches d’Algérie, de Bourkika et de Rabelais, sont dans l’église de Luché, autre commune angevine.

Deux cloches de deux villes d’Algérie à Saint-Cyr sur Loire près de Tours

 

En Touraine, la seconde cloche de l’église Saint-Pie X de Saint-Cyr sur Loire – une église diocésaine construite en 1964-66 – vient elle aussi d’Algérie, rappelle la Nouvelle République en 2011 : « La deuxième cloche de l’édifice a en effet été ramenée après la fin de la guerre d’Algérie de la petite ville de Taher située sur le diocèse de Constantine. Pierre-Geneviève-Marguerite-Marie […] avait été fondue par Louis et Joseph Paccard à Annecy en 1932.

D’un poids estimé à 173,54 kg, elle est ornée – du cerveau à la pince – de motifs et d’inscriptions diverses : un trèfle tête en bas, une hermine, fleur de lys, coquilles, une sainte Geneviève, un saint Pierre, une sainte Marguerite-Marie, une frise et un Christ en croix en dessous duquel on peut lire : « Paroisse de Taher 1932. Je chante la gloire de Dieu. Je me nomme Pierre-Geneviève-Marguerite-Marie. J’ai été baptisé sous l’épiscopat de Monseigneur Thiénard, évêque de Constantine. Abbé Rigal, curé. ». Fait rare, une autre cloche d’Algérie, Marie, provenant cette fois d’El-Attaf, diocèse d’Alger, est aussi installée dans cette même église.

Une autre cloche algérienne, provenant des Attafs, est installée dans l’église Saint-Jean de Montjoyeux, une église triangulaire de 33 m de côté, inaugurée en 1967 en banlieue de Tours.

Ile-de-France, Niçois, Languedoc, Corse et Provence : les rapatriés d’Algérie rapportent les cloches

Église Sainte Germaine de Théoule

Dans l’arrière-pays niçois,  à Sainte-Germaine de Théoule, « trois cloches rapatriées d’Algérie unissent leurs voix à celles du carillon : neuf cloches en tout ! », rappelle le livre Théoule : quinze siècles d’histoire et cinquante ans de vie communale. A Juan-les-Pins, l’église du Sacré-Cœur, bâtie par les rapatriés d’Algérie, abrite aussi des cloches de là-bas.

En Corse, une autre cloche de Constantine – celle de l’église Sainte-Jeanne d’Arc – fut transférée à Marato, dans le village de la famille d’un rapatrié, Henri Casabianca. Trois cloches de Canrobert ont abouti à Quasquara, Raymonde Jeanne (do), Josette Paule (mi) et Antoinette Jacqueline (sol).

A Tourette-Levens, une cloche de l’église Sainte-Anne de Bône, Anne-Marie Rose, 320 kilos, a été installée dans le clocher de l’église Sainte-Rosalie à la demande des rapatriés d’Algérie, après que deux habitants de la commune l’aient ramené à l’indépendance. A Cagnes, l’église Notre-Dame de la Mer abrite depuis 1975 trois cloches rapatriées de Cherchell, ainsi que, remisés dans des caisses, des vitraux de l’église Saint-Paul de Cherchell. A Luceram gît une cloche abandonnée d’une église de Mers-el-Kebir.

En Provence, les cloches de l’église Saint-Charles d’Alger sont au Prado à Marseille. A Carnoux, simple vallon où se sont installés en masse à partir de 1956 des rapatriés d’Algérie, devenu commune en 1966, l’église Notre-Dame d’Afrique (1964) porte quatre cloches rapatriées de Saint-Denis du Sig, près d’Oran.

A Nîmes, une importante communauté de rapatriés de l’Oranais entreprend de reconstruire dans le quartier du Mas de Mingue le sanctuaire marial Notre-Dame de Santa Cruz où se trouvent six cloches ramenées de Relizane après l’indépendance, installées en 1991-92, puis ajoute en 1964-67 une imposante église nommée Notre-Dame du Salut, puis Notre-Dame-du-Suffrage-et-Saint-Dominique. Son clocher abrite des cloches venues de Lamtar et de Port-aux-Poules près d’Oran. Le sanctuaire abrite aussi dans son petit musée une cloche ramenée de Mostaganem.

A Béziers, l’église Saint-Joseph abrite trois cloches de l’église Sainte-Monique de Sétif ; ce rapatriement a poussé les sétifiens à se constituer en amicale et organiser un congrès annuel de trois jours pour rassembler dans la ville des sétifiens rapatriés en France ou installés à l’étranger.

Toujours dans l’Hérault, à Siran, le clocher abrite une cloche de 250 kilos, Henriette, Gabrielle, Marie, Jeanne, venue du village de l’Alma, 35 km à l’est d’Alger. D’après le bulletin municipal de mai 2015, elle vient d’un lot de 75 cloches rapatriées en 1982 [1962 ?] par les Amis du carillon languedocien et répartis dans la région ; les deux autres cloches de ce village sont dans la basilique Saint-Nazaire et saint-Celse de Carcassonne.

A Maurin, dans l’Hérault encore, se trouve une cloche d’Aïn el Arba ; une cloche de Pélissier a été rapatriée à Juvignac. A Sète, trois cloches de Bône ont été installées dans la chapelle Sainte-Thérèse des Métairies, construite dans les années 1960. A Saint-Geniès des Moures, il y a deux cloches du village d’Eugène Etienne. A Montpellier, l’église Saint-Jacques abrite une cloche d’Oran et Saint-Paul, deux autres.

Dans les Pyrénées-Orientales, une cloche d’une paroisse du Constantinois non précisée est installée à l’église Saint-Paul, quartier du Moulin à Vent à Perpignan. Une autre cloche de la même église provient de l’église de Parmentier – le clocher-campanile qui porte ces deux cloches algériennes, Marie-Paul et Marie-Jeanne, a été réalisé en 1985. Deux autres communes du département, Rivesaltes et Port-Vendres, abritent deux cloches venues de Sidi-Ferruch.

En région parisienne, l’église Notre-Dame d’Espérance au Grand Vaux (1963-64), quartier de Savigny sur Orge, accueille trois cloches algériennes rapatriées à l’indépendance ; elles sont installées en 1972 dans ce quartier où se sont installés de nombreux rapatriés d’Algérie. A l’autre bout de l’Ile-de-France, à Meaux, de la cloche ramenée par les rapatriés d’Algérie à Saint-Jean Bosco ne reste que son mécanisme d’entraînement – la cloche elle-même est entreposée dans les réserves de l’église.

A Maisons-Alfort, la cloche de la chapelle Saint-Léon, construite en 1936, provient du diocèse d’Alger pour lequel elle a été fondue en 1886 par la fonderie Pierron d’Avignon. Toujours en Ile-de-France, à Cergy, l’église Sainte-Marie des Peuples, construite en 1986, abriterait une cloche algérienne.

D’autres cloches algériennes partout en France

Notre-Dame d’Altbronn

En Mayenne, une cloche de Laval vient de Berrouaghia.

En Vendée, l’une des cloches du Relais Pascal – ex-communauté des Béatitudes des Sables d’Olonne – a été fondue en Aveyron pour l’Algérie et a été rapatriée de là-bas.

Dans l’Eure-et-Loire, une cloche de Châteaudun nommée Juliette a été rapatriée depuis Lavigerie.

En Alsace, quatre cloches rapatriées d’Algérie ont sonné de 1962 à 2012 dans l’église Sainte-Odile de Vieux-Thann avant de déménager pour le clocher de Notre-Dame d’Altbronn, dans la même région. Une cloche de l’église d’Aïn Fekan, fondue dans les Vosges par le fondeur Farnier, à Robécourt, en 1899, sous le nom de Jeanne d’Arc, est rapatriée à Masevaux-Niederbruck et renommée de Jeanne-Odile.

Dans la Marne, l’église Sainte-Bernadette de Tinqueux, construite près de Châlons en 1960-62, abrite une cloche d’une église d’Alger, installée peu après sa construction.

Dans la Somme, deux cloches de Boufarik ont été installées dans le beffroi d’Abbeville en 1986 – elles remplacent les cloches fondues lors du bombardement de 1940. On attribue leur installation à Max Lejeune, maire d’Abbeville de 1947 à 1989 et ministre du Sahara de 1955 à 1959.

Des cloches ont abouti à Paris : Libération signale en 1995 la refonte de deux de ces cloches pour enrichir le carillon de Saint-Pierre du Gros Caillou (VIIe). Une troisième cloche, issue de l’église Sainte-Monique du Ruisseau, est dans la même église.

En Auvergne, l’église Notre-Dame des Garets à Vichy, inaugurée en 1967, abrite sept cloches de la paroisse de Montgolfier en Algérie.

Dans l’Aveyron, l’église Saint-Joseph Artisan d’Onet le château date de 1962. Son carillon de 10 cloches a été installé en 1964 – neuf d’entre elles ont en réalité été fondues en 1934 pour l’église de Turenne (Algérie), puis rapatriées lors de l’indépendance, non sans péripéties. La fonderie Paccard en a rajouté une en réinstallant le carillon en Aveyron.

En Dordogne, l’église Notre-Dame de l’Immaculée Conception de Chamiers a été inaugurée en 1965 ; pour cette nouvelle église, trois cloches de l’église d’Aïn Beïda près de Constantine, bénites en 1933, sont démontées en 1962. Elles sont finalement installées en 1995 sur un campanile érigé par la municipalité. La plus grosse cloche et la plus ancienne (1867) pèse 450 kg et se nomme Marie-Victorine. La moyenne (200 kg), s’appelle Jean-Marie-Suzanne-Victorine. La plus petite (120 kg) portera les prénoms Jean-Pierre-Marie-Claude.

Dans les Landes, à Geaune de Tursan, c’est une autre cloche majeure, la « Cyprienne » de la cathédrale d’Alger, qui a été installée dans le clocher de l’église, en 1964.

Dans les Pyrénées-Atlantiques, l’église Saint-Vincent de Paul de Pau (1964) porte des cloches rapatriées d’Aïn Kermés, fondues en 1958 et qui n’ont retrouvé leur voix qu’en 1991.

Dans le Gers, les cloches de l’église de Lamoricière sonnent dans le clocher de la basilique de l’abbaye cistercienne de Boulaur, depuis 1963.

29 cloches algériennes rapatriées dans le diocèse de Carcassonne (Aude)

Carcassonne : les trois cloches du carillon de l’église Notre-Dame (1978) proviennent de l’ancienne église de Rouiba

A Carcassonne, une cloche de l’église Saint-Joseph d’Alger, transformée en mosquée à l’indépendance, a été rapatriée à l’église du Sacré-Cœur : « cette cloche de 550 kg baptisée en 1895 du nom de Rosalie par Mgr Dusserre, archevêque d’Alger, fut installée en 1980 dans le clocher de l’église du Sacré-coeur de Carcassonne. Elle prit le nom de sa marraine Sœur Rosalie, le curé de la paroisse St-Joseph d’Alger étant M. Planells. Fondue à Robecourt dans les Vosges par Ferdinand Farnier, elle joue la note Sol#3 et porte l’inscription suivante : “Fides caritas in hoc signe vicens” (Par ce signe d’amour tu vaincras) ».

A Carcassonne toujours, sur le plateau de Grazailles, les trois cloches du carillon de l’église Notre-Dame (1978) proviennent de l’ancienne église de Rouiba : elles se prénomment Marcelle (Do), Marie-Rose (Ré) et Simone (La). En tout, 29 cloches seront rapatriées d’Algérie : une quinzaine seront réattribuées dans le diocèse, notamment à Grazailles et Montredon, les autres refondues pour améliorer le carillon de Carcassonne, passé de 35 à 47 cloches. A Saint-Just de Narbonne se trouve une cloche venue d’Alger. Quatre autres cloches du même diocèse sont à Saint-Jean de Castelnaudary. Une cloche de Stora est rapatriée à Quillan.

400 cloches démontées par le Secours catholique en Algérie

Jean Rodhain donne des précisions sur le démontage des cloches d’Algérie dans Les messages du Secours Catholique, n°163 en mai 1966.

« En Algérie, depuis 1962, des centaines d’églises ont été désaffectées pour devenir mosquées ou écoles. Qui est responsable ? Voir le traité d’Evian […] Le sauvetage des cloches, leur démontage, leur transport en Algérie jusqu’aux ports, était une opération périlleuse et coûteuse. S.Em. le Cardinal Duval, Archevêque d’Alger, ayant, au nom de l’épiscopat algérien, demandé ou Secours Catholique de réaliser ce sauvetage, celui-ci a accepté. Sur 400 cloches démontées, 50 ont été données par S.Em. le Cardinal Duval à Madagascar ;  40 ont été récupérées directement par des groupes de rapatriés ; 240 ont été regroupées et stockées à Paris ».

La répartition a ensuite été faite par le Comité national des constructions d’églises, présidé alors par Mgr de Vaumas, sur la base des dossiers présentés par les évêchés. Il a « donné une préférence aux églises veuves de toute cloche », précise Jean Rodhain.

A cette opération groupée se sont ajoutés des démontages réalisés par les paroisses eux-mêmes, ainsi que certains rapatriés, qui se sont occupés eux-mêmes de ramener les cloches en France et de les attribuer à leur village ou à une paroisse – c’est le cas du carillon de Cunault ou de la cloche de Marato.

Une cloche algérienne rapatriée chez les protestants dans les Hautes-Alpes

Fait remarquable, un temple protestant, aux Freissinières (Hautes-Alpes) où le temple du Pallon a récupéré ou racheté une cloche provenant de l’église des Trois-Marabouts. L’on ignore cependant s’il s’agit du temple inauguré en 1824 – qui possède un campanile avec une cloche – ou celui de 1852, la commune étant un foyer protestant depuis le XVIIe siècle.

Des cloches de Tunisie elles aussi rapatriées en France ?

En Tunisie, une opération semblable a été envisagée : « La même demande a été faite au Secours Catholique, par S. Exc. Mgr Perrin, alors Archevêque de Carthage, pour la centaine d’églises désaffectées en Tunisie. Le Secours Catholique a aussi accepté, mais n’a pu réaliser l’opération, toutes les cloches de Tunisie ayant été confisquées sur-le-champ par l’État tunisien ». En réalité, certaines cloches ont bien été déménagées en France, notamment celles de l’église de Béjà, qui existe toujours, transformée en centre culturel.

D’autres cloches ont été maintenues dans leurs églises, même désaffectées, et rendues muettes – c’est le cas du carillon de Sainte-Croix de Tunis, ou encore du carillon de Saint-Louis de Carthage, conservée en l’état depuis 1993 où elle sert de centre culturel (cinq cloches dont un bourdon de 6 tonnes).

Louis-Benoît Greffe

Crédit photos :DR
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Une réponse à “Algérie, Tunisie : après l’indépendance, des centaines de cloches rapatriées en France”

  1. DE FLORES Marcel dit :

    De grâce…en Français,on ne ramène pas des cloches,ou tout autre objet d’ailleurs,mais on les rapporte… !
    Merci.

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