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DUNE : le défi d’une adaptation au cinéma brillamment relevé ?

Denis Villeneuve a relevé le défi d’une adaptation au cinéma d’un roman à succès, Dune, après la version de David Lynch en 1984. Sorti en salles ce 15 septembre, le film rencontre un énorme succès : son audience au box-office français dépasse les 2 millions d’entrées.

La famille Atreides (le duc Leto, sa compagne et leur fils Paul) apprend qu’elle doit abandonner sa riche planète Caladan pour gouverner Arrakis, dite « Dune », planète désertique et dangereuse, où est moissonnée la très onéreuse « épice », à la demande de l’empereur.

Mais ce qui se devait d’être une situation idéale se révèle finalement sans doute être un énorme traquenard : matériel pour moissonner l’épice saboté, tribu des indigènes Fremen indomptée… Sans compter que l’ancienne famille Harkonnen qui exploitait la Dune et empochait ses bénéfices énormes n’a peut-être pas vu d’un bon œil sa déchéance…

Vont-ils se venger ? Et en quoi cela va-t-il impacter le destin de Paul, futur duc Atreides et élevé selon les rites des sœurs Bene Gesserit par sa mère, qui en est elle-même une ? Et qui est cette mystérieuse personne que Paul voit dans ses rêves, sur la Dune ?

Captivant

Film captivant, le spectateur est immédiatement entraîné dans l’univers assez particulier de Dune, qu’on pourrait comparer à l’univers impérial de Star Wars, avec ses différentes planètes reliées par vaisseaux spatiaux.

Les personnages sont très attachants et complexes, ce qui donne envie de s’y identifier en découvrant diverses facettes de leur personnalité.

Différents univers s’entrecroisent : celui florissant de la planète qu’ils doivent quitter et celui étouffant de Dune. Le mythe développé autour de Paul Atreides (Timothée Chalamet), qui pourrait être le messie attendu par les Fremen, porte à créer un héros digne de ce nom.

Timothée Chalamet, acteur franco-britannique, s’est déjà fait remarquer dans les films « Call me by your name » (2017) et « Les quatre filles du docteur March » (2019). Son charisme et son charme s’imposent dans ce film ! Il parvient à jouer la dualité entre la faiblesse apparente, les doutes du personnage principal, et sa grande force qui se révèle progressivement.

L’action est largement entrecoupée par les rêves mystérieux de Paul Atreides, plus ou moins prémonitoires, qui aiguisent d’autant plus l’envie de connaitre la suite de ce film envoûtant.

Le film est assez long  – 2h35 – mais reste palpitant de la première à la dernière minute. De quoi tenir en haleine le spectateur pendant tout le film, qui est bien rythmé entre suspens et révélations. Le grand écran d’une salle de cinéma permet de s’immerger dans les magnifiques prises de vue des paysages.

A regarder absolument si vous êtes amateur de science-fiction ! Mais attention, ce n’est que la partie 1 d’une saga en 2 tomes. A la fin du film, quelques mystères restent entiers : « This is only the beginning » : cela ne fait que commencer…

Nolwenn Monfort

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

 

 

 

 

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Une réponse à “DUNE : le défi d’une adaptation au cinéma brillamment relevé ?”

  1. Feric Jaggar, le sith rouge dit :

    Ça ne peut pas être pire que celle qu’ils ont déjà faite.
    “Demain les chiens” ferait un super film pour enfants et adultes.
    Mais c’est Jack Vance le plus imaginatif, une lune avec la tête de Z sculptée sur toute la face visible !
    “Rêve de fer” le top du pas bobo.

    “La formidable concentration des forces, à l’heure du destin où s’engageait la lutte pour un lointain avenir, et le déchaînement qui la suivait de façon si surprenante, si écrasante, m’avaient conduit pour la première fois jusqu’aux abîmes de forces étrangères, supérieures à l’individu. C’était autre chose que mes expériences précédentes; c’était une initiation, qui n’ouvrait pas seulement les repaires brûlants de l’épouvante. Là, comme du haut d’un char qui laboure le sol de ses roues, on voyait aussi monter de la terre des énergies spirituelles.
       J’y vis longtemps une manifestation secondaire de la volonté de puissance, à une heure décisive pour l’histoire du monde. Pourtant, le bénéfice m’en resta, même après que j’y eus discerné plus encore. Il semblait qu’on se frayât ici un passage en faisant fondre une paroi de verre – passage qui menait le long de terribles gardiens.”
    Orages d’acier, Ernst Jünger

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