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Eoliennes en mer à Guérande…on arrête pas le progrès !

 80 éoliennes Haliade-X de General Electric d’une capacité de 480 MW seront mises en service d’ici à la fin de l’année pour produire l’équivalent de 50 % de la consommation domestique en électricité de la Loire-Atlantique. Il a été décidé de les installer sur le banc rocheux de Guérande, « de les espacer d’un kilomètre et de disposer les câbles interéoliens de telle sorte que les pêcheurs et les plaisanciers puissent, de nouveau, naviguer dans le parc une fois mis en service » Tout va bien puisque « Batz-sur-Mer est distante de 12,5 km du parc, Le Pouliguen se situe à 12,8 km, La Baule à 16 km, Saint-Nazaire à 18 km ». « Pour les trente-cinq ans à venir, Eolien maritime France [50 % pour EDF Renouvelables et 50 % pour Enbridge et CPP Investments, deux sociétés canadiennes] établit sa base d’exploitation et de maintenance dans le port de La Turballe, engagé dans un vaste projet d’agrandissement et d’aménagement soutenu par Ports de Loire-Atlantique. » (Le Figaro magazine, 9 septembre 2022).

Mais tout le monde n’est pas enchanté par cette affaire. C’est le cas de Franck Louvrier (LR), maire de La Baule. « Le parc éolien en mer est un mal nécessaire. C’est un mal parce que ça pollue visuellement nos côtes. Mais nécessaire parce que nous sommes en sous-capacité énergétique. » Mais La Baule est La Baule : « Il y a un impact visuel indéniable. Il a perturbé énormément nos résidents, secondaires ou à l’année. Il est important, pour le chef de l’Etat, d’entendre et de tirer les leçons d’erreurs qui on pu être commises dans la construction de ce parc, pour permettre de construire les suivants, notamment en Vendée. »

Une des « erreurs » relevées par Louvrier : « On s’est aperçu que les images de synthèse sur l’impact visuel ne reflètent pas la réalité. Il y a eu une forme de contre-vérité, si ce n’est de mensonge. Les bâtons d’allumettes se sont transformés en troncs. » (Dimanche Ouest-France, Loire-Atlantique, 4 septembre 2022). Notons que les 80 éoliennes du premier parc français ont été construites dans l’usine General Electric de Montoir-de-Bretagne, près le Saint-Nazaire.

Le PDG de « General Electric Renewable Energy » s’appelle Jérôme Pécresse, le mari de Valérie ; il est également président du tennis Country club Barrière de La Baule. Le maire aurait peut-être pu obtenir du PDG que les éoliennes soient installées plus loin des côtes…

Bernard Morvan

Crédit photo : Parc éolien mer guérande (DR)
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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86 réponses à “Eoliennes en mer à Guérande…on arrête pas le progrès !”

  1. Georges-roland COURNIL dit :

    Nous pouvons remarquer que bizarement depuis la résidence de Monsieur Pecresse a la Baule on ne voit pas du tout les éoliennes en mer.Cela est sans doute du au hasard ?

  2. Rycart dit :

    A Préfailles également, suivant les conditions météorologiques, le parc éolien en mer est une verrue hideuse !

  3. Vincent dit :

    Quid du parc du Touquet ?
    Et rappelons nous qu’un certain Valéry Giscard d’Estaing, qui n’aimait pas du tout les Bretons, envisageait en son temps que la presqu’ile de Bretagne puisse être un bout de terre dédié aux centrales nucléaires.
    Il imaginait qu’en en remplissant le territoire Breton, il en virait ( et donc matait ) les autochtones et sécurisait le reste du pays en les stockant là.
    MacRon suit donc la formule. Après nous avoir menti lui aussi sur la réunification, il s’en prend d’autorité à notre littoral.
    C’est le moment de dire que Louvrier rouspète mais le patron poursuit son travail de sape.

  4. FIF dit :

    C’est ce qu’on appelle le progrès sans réflexion sur le devenir !!!!
    matériel qui se périme qui engendre des déchets et que même on ne réflechis pas a la construction de ces palmes soi disant nécessaires !!!

  5. JCML dit :

    « Le parc éolien en mer est un mal nécessaire. C’est un mal parce que ça pollue visuellement nos côtes. Mais nécessaire parce que nous sommes en sous-capacité énergétique. » c’est vrai, mais si nos très chers politiques de m…e n’avaient pas sabordé EDF depuis 10 ans (au moins) nous n’en serions pas là. D’autre part si je compare les 480MW (quand il y du vent) à l’ancienne centrale , certes au fioul lourd, de Porcheville implantée sur un carré de 570 m de côté et qui produisait 2400 MW (4 x 600 MW) sans dénaturer le paysage malgré ses deux grandes cheminées je persiste à dire que l’éolien c’est de la crotte sur tous les points, sauf à part faire du vent et engraisser les fournisseurs teutons et danois avec de très large subventions.

    • lalanne dit :

      Non, ce n’est pas un mal nécessaire, les chiffres sur l’efficience des installations éoliennes en mer ou sur terre est très variable (7p 100 d’après EDF) et plutôt floue. L’Energie fournie ne permet pas le stockage de l’énergie, nous sont vendues par la Chine (allié de la Russie) non recyclables.
      C’est une vaste bêtise qui sert juste à donner bonne conscience à l’obscurantisme “vert” et qui va coûter très cher. Il serait temps que de vrais scientifiques se penchent sur la question, et qu’ils soient entendus !
      Visuellement, ces moulins à vent arrêtent notre regard au loin et nous privent de tout espoir.

    • Lolo dit :

      Tout est dit

    • Regine dit :

      Je ne comprends pas le débat stérile sur la pollution visuelle des éoliennes en mer effectivement on les voit… Mais que peut on dire du remblai baulois avec ces barres d’immeubles.,le remblai est vraiment laid aucun charme, la pollution visuelle elle est d’abord là

  6. Hadrien Lemur dit :

    Quand on nous annonce 480MW soit 480 millions de Watts, c’est comme toujours un mensonge en ce qui concerne l’éolien. En fait, il s’agit de puissance nominale installée et théorique. En vérité, cella voudrait dire que ces fichus machines de merde sont capable du rendement maximum en permanence. On en est bien loin, la production réelle commence vers 17 nœuds de vent, environ 10% pour atteindre l’apogée vers 40 nœuds (soit environ 74kmh) et finir vers 50 nœuds ou là elles sont mise en ‘drapeau’ sinon dégâts irrémédiables. Ajouter à cella le rendement négatif des régulateurs nécessaire pour maintenir une tension constante (multiplier le chiffre par 0.85%) et vous arrivez à un total bien insuffisant pour alimenter la moitié d’un département comme la loire-Atlantique. Les élus qui se laissent berner par ces marchands de vent (c’est le cas de le dire !) hypothèquent définitivement l’avenir de leurs administrés.

    • Domib dit :

      Le rendement attendu est de 40%

      • Luten dit :

        Le rendement de 40% est un gros mensonge !!! Ce ne sera que de 21% au maximum
        Seules les éoliennes des iles Orcades en Écosse atteignent le pourcentage de 40%. Cela vient du fait qu’à l’Ouest des Orcades, il y a une remontée du courant atlantique le Gulf Stream qui draine au dessus de lui de l’air chaud et à l’Est de ces iles un courant d’air froid qui descend de la zone Artique qui longe les cotes montagneuses de Norvège et vient jusqu’à l’Ecosse. Basse pression d’un coté avec de l’air chaud, haute pression de l’autre coté avec de l’air froid: Pour s’équilibrer ce système produit du vent entre force 4 et 5. Tu peux contrôler tout ce que je te dis en allant sur le site : https://fr.weatherspark.com/compare/y/39266~147793/Comparaison-de-la-m%C3%A9t%C3%A9o-moyenne-%C3%A0-Saint-Brieuc-et-Kirkwall-Airport (J’ai fait une comparaison entre St Brieuc et les Orcades).
        Pour tes éoliennes, il faut prendre les données météo des Iles Orcades, l’aéroport de Kirkwall et celles de l’aéroport de Nantes. Tu compare les deux courbes en sachant qu’en dessous de 15km/h de vent, les éoliennes ne produisent pas et qu’au dessus de 90km/h elles sont mises en sécurité… En mettant les limite de fonctionnement, tu verras que la courbe des vents de Nantes à une surface (intégrale) deux fois plus petite que celle des Orcades ce qui donne les pourcentages que j’annonce.
        Il faut être conscient que les sociétés qui construisent et exploitent les éoliennes, c’est pour le fric. Le MENSONGE est une de leurs armes:. Si il n’y avait pas de surfacturation à la vente de de millions de subventions à la construction, aucune éolienne ne serait construite en France.

  7. Delvigne dit :

    Les habitants des immeubles du front de mer de La Baule n’aiment pas les éoliennes….. c’est à mourir de rire.

    • Robinet dit :

      Malheureusement pas que les habitants du front de mer … de saint nazaire à Piriac jusqu’à Belle île tout le monde est écœurée par ce champ d’un genre nouveau …

    • BARAZER dit :

      Toujours très individualistes les Français. C’est bien chez les autres, pas chez nous

      • Avenel dit :

        Vous habitez devant des éoliennes certainement ?

      • RobertTripoux dit :

        Tes commentaires ne font pas avancer le débat non plus … tu habites sans aucun doute loin d’éoliennes … ton avis ne compte pas alors … point final

  8. Blouët dit :

    J’ai travaillé cher Général Electric à Montoir de Bretagne à la construction des 80 éoliennes…
    Je ne pensais pas que ses 80 éoliennes seraient autant visible des côtes…
    Sur le recyclage des pâles des éoliennes une entreprise franco suisse a trouvé la solution pour les recycler, se qui es un grand pas pour l’écologie…
    J’avoue être très déçu quand même de la vue que l’on a sur des éoliennes alors qu’à la base de se projet elle devais à peine être visible!
    Que l’on veuille de nouvelles énergies oui…
    Mais pas au péril de sacrifier nos belle côte Bretonne…

    • BARAZER dit :

      Cela ne modifie en rien le paysage, je vais à Pornichet tout l’été et cela ne m’a pas affectée et je suis pourtant contre la plupart des Eelv

    • Serge Rochain dit :

      Ce n’est qu’un. Problème d’optique géométrique extrêmement simple
      Mais quand on vous dit que c’est invisible depuis la côte qui est une plage…. Donc depuis une position des yeus à 1,6 m de haut si vous regardez depuis la d’une qui est en retrait de la plage vos yeux ne sont plus à 1,6 m de haut mais à 9,6 m de haut et l’horizon recule de plusieurs dizaines de km.!

  9. Bibidu44 dit :

    On n’a plus qu’à crever la gueule ouverte 🤢

  10. Luten dit :

    Certes un bon nombre de centrales nucléaires sont à l’arrêt mais il n’aurait pas fallu fermer Fessenheim. Quant au 480 Mw installé pour ce parc avec un facteur de charge de 21% qui produisent quand on en n’a pas besoin, on pourrait largement s’en passer…
    Voici un petit calcul: le MWh nucléaire est a 48€, si l’on prend une production de 10MWh on paye 480€. Maintenant l’éolien est à 195€ le MWh. Prenons seulement 10% d’éolien dans la production.cela nous donnerai pour 10MWh (48€ x 9)+ (195€x1) soit pour 10MWh 627€ ce qui donne une augmentation du prix de l’électricité de 30%. Quand on sait par exemple que pour une fonderie le prix de l’électricité représente 30% des couts de production, il ne faut pas s’étonner que Manoir industrie à Saint Brieuc, la SBFM à Lorient, les Fonderies du Poitou, La Sam dans l’Aveyron, la fonderie de St Claude, même Ascoval veulent fermer ou délocaliser.
    Les éoliennes sont une hérésie écologique, économique, technique et un danger sanitaire; c’est un expert dans le domaine qui vous le confirme. J’ai travaillé pendant plus de 40 ans dans le domaine de la production et du transport d’électricité.
    Nous sommes doublement pénalisé par les éoliennes, outre le coût sur nos factures, il y a aussi les subventions qui sont allouées et que nous payons par nos impôts. S’il n’y avait pas ce double racket, aucune éoliennes ne seraient montées sur le sol français. Je possède un dossier très documenté sur ce type de production.
    Le monde de l’énergie et l’électricité en particulier draine des quantités énormes de fric… Et ce qui va avec: LE MENSONGE.

    • Pascal dit :

      Et bien mettait les en ligne sur internet que tout le monde soit au ( courant ) de cette absurdité mais pour moi je me préfère voir un champ d’éoliennes au loin qu’une central nucléaire à une heure de chez moi

      • Luten dit :

        J’aimerai bien le faire mais le dossier fait une dizaine de pages. J’aborde les aspects écologiques, économiques, techniques et sanitaires. Ecologiquement les éoliennes sont une catastrophe à coté du nucléaire. Pour avoir la même puissance qu’un groupe nucléaire, il faut 3000 éoliennes de 2MW. A la construction de ces éoliennes, il faut 1.2 Millions de m3 de sable et de gravier: Ou prends tu ces granulats? Quant au ciment, cela représente 440 000 Tonnes de CO2 dans l’Atmosphère : Bonjour le réchauffement!!! Economiquement, des rapport du Sénat, de l’Assemblée Nationale, de la Cours des comptes et de l’UTE démontrent que le prix de l’électricité va s’envoler au fur et à mesure que l’éolien prendra de l’ampleur, je pourrais te faire d’autre démonstrations mathématique et cela c’était avant la guerre en Ukraine. Sur le plan technique, cela dégrade la qualité de service. En Bretagne des éoliennes ont alimenté 5 ou six communes alors qu’elles auraient du se décrocher du réseau: Résultat chez les clients 180Volts au lieu de 220Volts et 44 Hertz au lien de 50 Hertz, conséquences un nombre impressionnant de moteurs de grillés. Pour le sanitaire, va vivre non loin des éoliennes, si un de tes enfants fait une crise d’épilepsie avec les effets de Flikers, tu trouveras alors que le nucléaire est peut-être mieux que l’éolien. Quant au bruit (elles ont une dérogation), à la fatigue et autre… aucune éolienne terrestre ne devrait être à moins de 2 km des habitations….
        Et le nucléaire il y en a partout : Dans les bombes qui sont stockées au quatre coins de la France, dans les hôpitaux pour soigner certaines maladies, dans les labos de recherche et même dans la nature, n’as-tu pas entendu parler du Radon…

      • Yves dit :

        Pourquoi ?

    • Serge Rochain dit :

      Sottises et faux calcul !

    • Hood dit :

      Taux de charge éolien en mer:40% et non 21%(éolien terrestre),prix du MWH nucléaire prevu EPR :120€/MWH (48€ était le prix du parc installé avant la mise à niveau sécuritaire (grand carrenge ect….) ,le taux de charge du nucléaire était avant 2019 de 75%, pour 2022 il ne dépassera pas 50% ; cout du parc éolien de 480 MW et 40% de charge :2milliards ; cout de l’EPR de1650 MW : 12 milliards d’euros (19 avec les pertes financières dues au retard)
      Expert dites vous????? A vos calculettes.

      • luten dit :

        Quand j’étais au dispatching régional, je faisiais parti de ce qui fournissait les chiffres, je sais très bien comment ils ont été maquillés par certains médias….

      • luten dit :

        C’est amusant, le fait que les éoliennes soient en mer, elles doubleraient leur facteur de charge, la désinformation marche bien…. Et le facteur de charge pour les éoliennes, il ne faut pas confondre le brut et le net mais cela ne joue qu’à quelques pourcents.
        Un facteur de charge de 40% à notre latitude, c’est faux. Le vent synoptique, qu’il soit en mer ou sur terre est le même, les brises thermiques ont un impact d’une vingtaine de kilomètres en mer et sur terre et les vent catabatiques sont quasiment insignifiants en Bretagne….
        Si tu veux voir les productions en temps réel tu peux aller sur ce site : https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere

  11. Le Floch dit :

    Quelle horreur cette pollution visuelle. Je suis vraiment plus favorable au changement climatique et au nucléaire…ça permet ainsi aux habitants de la Baule de ne plus disposer d’électricité et donc de faire des économies….
    Y a des fois .. faut être solide pour parler de pollution visuelle….

  12. Robillard dit :

    On parle de la pollution visuelle depuis La Baule et Le Croisic, certes c’est la côte la plus proche, mais c’est l’arc de cercle à 270° de Belle-Île jusqu’à Noirmoutier qui est touché, en passant par le sud-est du Morbihan, Houat et Hoédic….
    Dans ce type de projet nos décideurs et élus locaux manquent de clairvoyance et de jugement et font trop confiance à des vendeurs peu scrupuleux…..

  13. Rocky dit :

    Les baulois qui se plaignent sont les moins concernés… Leur ville est déjà hideuse, ils sont loin et peut présent à l’année. Demandez plutôt aux habitants de Batz ou la côte sauvage du Croisic, eux se sont bien fait bais**.
    Cette dénaturation est même psychologiquement impactante quand on aime ce coin.
    En espérant que cela serve de leçon pour tous les projets d’éoliennes offshore.
    Les images de synthèse sont bidon et les retombées économiques locales nulles.

  14. Marytime dit :

    A mon avis tous les immeubles construits dans les années 50 sur le front de mer de La Baule ont un impact environnemental bien plus négatif que les éoliennes qui vont permettre à tous ces habitants ou souvent résidents secondaires d’avoir de l électricité….

  15. LAMBERT dit :

    Bien sûr c’est nécessaire, pour qu’ils soient visibles de chez Madame Pécresse il aurait fallu les mettre à l’est du phare de la banche soit dans le chenal d’accès au port de Saint Nazaire….
    Ce qui me choque c’est que l’on a affirmé que ce ne serait pas visible de la côte or c’est très visible sauf par temps de brume….il y a tromperie, cela me embellie dédommageable…

  16. Karim dit :

    Hé bien ce ne sont pas les éoliennes qui vont réduire cette sous-capacité puisque leur production est intermittente et aléatoire. Donc 90% du temps elles ne vont pas ou peu produire, ou inversement trop produire à des moments où c’est inutile…

  17. J-G Huot dit :

    Je suis triste de constater que ici l’énergie verte est bien nécessaire mais surtout pas dans ma cour. Ah ils sont beaux les discours.

    • Val dit :

      Si vous acceptiez de vous informer, vous sauriez que les engins géants à produire de l’électricité à partir du vent ne sont pas du tout écologiques. Et vont nous obliger à construire en doublon des centrales à charbon et à gaz. Augmentation du Co2, destruction des milieux naturels, notamment l’avifaune, disparition des chauves-souris, atteintes graves à la santé des riverains, pollution de l’eau, pollution des pays producteurs des terres rares, populations sacrifiées pour le bien être des européens soit-disants écologistes… C’est peut-être rabat-joie de le dire mais c’est une non-solution très coûteuse. C’est même une vaste escroquerie. Le sénat s’en est fait l’écho ainsi que des centaines d’associations de protection de l’environnement.
      La véritable écologie est la sobriété énergétique ! Mais certainement des personnes comme vous ne veulent pas en entendre parler, alors on les berce avec ce type de projets …
      Avec les milliards alloués aux promoteurs étrangers qui polluent actuellement notre territoire sous-sol compris (nappes phréatiques notamment), on pourrait aider nos concitoyens à supprimer les passoires énergétiques et à développer des technologies vertes comme la géothermie. Cela re-localiserait du travail en France !

  18. Corsica44 dit :

    Venez en ce beau week end faire le tour de la presqu’île du Croisic .Ainsi vous pourrez admirer de plus près ces “magnifiques éoliennes” ;Un parc qui selon les images de synthèse ne devait pas figurer le paysage ….
    Mr Louvrier a raison ,les élus et la population locale ont été trompé.ecresse expliquez
    Mr Pecresse expliquez vous !!

  19. BARAZER dit :

    Cela ne modifie en rien le paysage, je vais à Pornichet tout l’été et cela ne m’a pas affectée et je suis pourtant contre la plupart des Eelv

  20. Marc dit :

    C’est drôle de lire les commentaires de gens qui vivent dans le saccage de la côte par leurs habitations béton. Vue de leurs résidences les éoliennes sont une horreur, vue de la mer leurs immeubles et résidences sont une abomination qu’il faut bien fournir en électricité. Recharger leurs voitures, vélos, trottinettes électriques. Assister les résidents pour l’ouverture de leurs volets électriques et assurer leurs petits confort climatisé, chauffer leurs piscines………….

  21. Frederic nantes dit :

    Pour voir une horreur absolue depuis la Baule, pas besoin de regarde vers la mer : il suffit de se retourner et de jeter un oeil sur l’immonde barre d’immeubles interrompue qui parcourt le front de mer.

    Au moins, les éoliennes servent à quelque chose…

  22. Eric Smagghe dit :

    Et dire que tout le monde avait le droit de débattre du problème des éoliennes sur l’impact écologique sur les fonds marins, mais tout les écolos bobos ne voyez que le bilan carbone et avait oublié l’impact visuel, quel dommage, comme quoi l’écologie actuelle se limite uniquement au visuel et non à un engagement écolo plutôt
    a ce que l’on dira si je me suis pas un écolo bobo qui ne c’est jamais pencher sur le problème .Au large de l’île d’Oléron et de St Brieux ils sont depuis longtemps vent debout contre le projet eolien en mer. À bonne entendeur salut. MDR

  23. Amouricain dit :

    La Bretagne n’a pas de centrale nucléaire depuis la fermeture de celle des Monts d’Arrée (Brennilis). Il faut choisir : nucléaire, éoliennes, charbon ou gaz?

    • luten dit :

      Dans un ou deux ans la Celtique Connection va injecter 750mw dans le nord Finistère. Cela viendra de parc éolien en haute mer au sud de l’Irlande… En cas de manque de vent le réseau 220kv et 400kv pourra supporter les manques.

  24. Antoine dit :

    LA PLUS GROSSE ARNAQUE DU SIECLE AVEC LA BÉNÉDICTION DE L’ÉTAT
    L’ électricité éolienne est payée par contrat garanti par l’Etat, pendant 15 ans ou 20 ans, au promoteur, au tarif de 82 € le Mégawattheure (*) alors que les centrales conventionnelles produisent une électricité à 50 € MWh actuellement. Ce sont les “cochons payeurs” qui trinquent sur les factures EDF, pour la poche de privés qui se font des C… en or.

    Or, cette électricité, qui est injectée prioritairement sur le réseau, ne survient pas forcément quand on en a besoin. C’est pourquoi, elle doit souvent être évacuée à perte pour éviter la surcharge du réseau et l’accident.

    Voici un exemple mémorable (et il y en beaucoup d’autres) : les lundi et dimanche de Pâques 2015, où toutes les usines étaient fermées et les besoins en électricité très faibles, le vent a soufflé très fort, sans qu’on le lui demande.
    EDF a dû évacuer d’urgence 300.355 MWh vers la Suisse qui a fermé ses barrages (la Suisse a 60% d’hydraulique). Mais elle a accepté l’électricité des éoliennes françaises au prix de maintenance de leur hydroélectricité pilotable, c’est à dire fermer et ouvrir un robinet …

    EDF a été obligé de s’en débarrasser à 9,44€ MWh alors que les consommateurs l’ont payée plein tarif. Les sociétés éoliennes ont encaissé la manne de plus de 24 millions d’€ (300 355 MWh x 82€) pour une électricité INUTILE qui menaçait le réseau et qu’il a fallu évacuer rapidement à un prix de braderie, pour 2,83 millions d’€.

    Voilà comment le “vent est gratuit”, dans un pays où l’on continue à mettre des éoliennes partout et à marcher sur la tête, au détriment des pauvres gens et des 30 millions de ménages dont beaucoup se serrent la ceinture pour manger ou se chauffer.

    Quand les Français vont-ils ouvrir les yeux sur cet énorme scandale ?

    (*) 82 €, c’est le prix de l’éolien terrestre payé au producteur, quoiqu’il advienne (besoin ou non). Le prix de l’éolien en mer est en moyenne de 250 € / MWh. Il peut atteindre 364 €/MWh pour l’éolien flottant.
    Dans le cas de Pâques 2015, on ne considère que le tarif éolien terrestre. En réalité, la perte financière pour EDF (en réalité le consommateur sur sa facture) a été bien plus importante et les gains engrangés par les producteurs éoliens bien plus conséquents. Quant aux consommateurs, véritables dindons de la farce écolo, que Dieu les prenne en pitié….

    • Neptunus dit :

      ” les centrales conventionnelles produisent une électricité à 50 € MWh “. Certes, mais il s’agit (ou plutôt s’agissait) du parc historique de centrales nucléaires, amorti depuis bien longtemps. Les 50 € du MWh résultent de la maintenance en fonctionnement de ces centrales, pas de leur construction. Le coût de revient de l’électricité produite par les futures EPR dépasse aujourd’hui les 100 € / MWh. À l’inverse, le coût du MWh éolien, terrestre ou offshore, ne cesse de baisser. Voir l’appel d’offre du parc éolien de Dunkerque : 44 € / MWh. Si vous pensez, comme d’autres, que les industriels de l’éolien s’en mettent plein les fouilles, c’est que leur coût de revient est encore plus bas.

  25. GautierDM dit :

    Bonjour
    Article mensonger, accusateur et infondé…
    Première erreur ce ne sont pas des Haliades X
    2e erreur, les visuels sont totalement conformes. Allez voir sur le site d’EDF. Relayer les dires du maire font de l’auteur un piètre journaliste
    3e erreur, supposer que Monsieur Pécresse sous prétexte qu’il est directeur de GE et simple fournisseur d’éolienne décide de l’emplacement des parcs serait lui octroyer bien trop de pouvoirs… les zones sont définies par au moins une demi douzaines d’autorités variées allant des préfectures, aux ports, a l’aviation, aux associations environnementales… bref une beau torchon cet article

    • Jean-Marie dit :

      M. Gautier,
      Je vous répondrai sur un point bien connu (en principe) du grand public. En 2011, madame Pécresse est nommée ministre du Budget, et son mari Jérôme, président d’Alstom Renouvelables : leurs nominations “simultanées” (coïncidence étrange) ont permis un déblocage soudain de l’éolien en mer. Cette opération “familiale” a coûté cher à l’État, madame Pécresse s’étant empressé de favoriser et accélérer les projets éoliens en mer.
      Jérôme Pécresse, patron d’Alstom, dispose alors d’un boulevard avec la clef du coffre-fort de l’État. Tous les obstacles s’évanouissent les uns après les autres. Merci Valérie chérie !
      Quelqu’un vient de dire “conflit d’intérêt” !…

  26. Luten dit :

    L’énergie est un domaine qui draine énormément d’argent: Le corollaire, c’est le mensonge. Jadis on mentait à la population en expliquant que les nuages chargés de radioactivité ne passaient pas les frontières. Maintenant on ment aux gens en leur faisant croire que parce ce que une production d’énergie s’appuie sur un élément écologique que toute la chaine est écologie…
    Les “politiques” cultivent l’ignorance des populations à des fins personnelles pour leur réélection ( soif du pouvoir) ou pour leur intérêt privé (le fric). .J’ai travaillé pendant 40 ans dans la production et le transport d’électricité: Je suis écœuré de voir ce qui se passe maintenant. Si à mon époque, nous étions quelques rebelles à avoir un esprit critique maintenant c’est terminé!!! Quand on sait qu’un PDG a la photo de Macron dans son bureau, on peut se demander où est son honnêteté technique !!! Et cette personne quand elle demande un rapport à un jeune ingénieur, ce dernier aura-t-il les moyens de faire une étude impartiale ou sera-t–il tenté de répondre à l’attente de ce PDG. Il en va du reste de sa carrière. Je ne connais pas de jeunes ingénieurs qui se suicide professionnellement au bout de 5 années de service .

  27. Jobard dit :

    Heureusement que les Romains étaient moins c***. Si ils avaient été comme la plupart des lecteurs, on n’aurait pas le pont du Gard

  28. R L P dit :

    Bonjour. Il y a une erreur au début de l article…. il ne s agit pas du modèle haliade x de General electric mais du modèle fabriqué précédemment qui genere seulement 6kw ( et non les 12kw de l haliade x. ) ce qui n empêche pas que cela est visible de la côte mais habitant de la baule, je préfère une petite partie de l horizon entaché qu une centrale nucléaire à côté de chez moi

  29. luten dit :

    Je ne suis pas contre les éoliennes mais les éoliennes telles qu’elles sont faites et comment on les utilise sont une aberration écologique, économique, technique et sanitaire: aucune éolienne de ce type ne devrait voir le jour. Depuis les années 80, j’étudie l’éolien, entre autre en Bretagne, à commencer par Avel Eussa (le vent de Ouessant) dont les pales s’étaient cassées en Juillet 80. Je n’entends jamais parler des 6300 éoliennes danoises qui avaient arrêtées de fonctionner du à une Haute pression sur le pays le 18/09/2017… La France avait été obligé de pousser son nucléaire, les allemands de mettre en route du gaz et les polonais du charbon pour tenir le réseau européen !!!
    Avec un ami nous travaillons sur un projet d’éoliennes plus efficientes et plus modernes. Des éoliennes multipales ( au moins 6) qui s’appuie sur des effets venturi. Des éoliennes carénées à haut rendement comme les turbines Francis de la production hydraulique (en colimaçon) . Ces éoliennes seraient montées sur des barges en haute mer (200 milles de la cote) à la limite de la zone d’exclusivité économique où les fond sont au moins de 200 m. Ces éoliennes serviraient à faire de l’électricité qui serait employée in situ pour produire de l’Hydrogène. Cet hydrogène serait stocké dans des réservoirs sous marin donc à 20 bars de pression. Quand il y a du vent, on produit et on stocke, s’il n’y a plus de vent on peut toujours récupérer l’hydrogène puisqu’il est stocké avec une pression de 20 bars et remontra facilement. On élimine ainsi tous les problèmes récurrents aux éoliennes terrestres et côtières. On n’a plus à se poser la question de l’utilisation immédiate de l’électricité puisque l’on stocke le gaz produit. Un brevet du CEA décrit comment transformer de l’eau de mer en hydrogène avec un excellent rendement!!!

  30. Neptunus dit :

    @ Luten qui écrit : ” Le vent synoptique, qu’il soit en mer ou sur terre est le même… “. Mais ce n’est pas le vent synoptique qui fait tourner les eoliennes ! Vous avez entendu parler du facteur de rugosité du sol ? Si le vitesse du vent qui souffle sur les eoliennes en mer est proche du vent synoptique, c’est loin d’être le cas à terre. Comparer les vitesses de vent ” à 10 mètres” entre Kirkwall et Nantes ou Saint-Brieuc n’a aucun intérêt. Ce n’est pas le vent à 10 mètres qui fait tourner les eoliennes. Et du fait du coefficient de rugosité, le profil de vent est différent d’un lieu à l’autre.

    • Luten dit :

      Tous les champs éoliens terrestres que je connais ne sont que très peu soumis aux phénomènes de rugosité parce les éoliennes ont un centre de gravité assez haut d’une part et que ces champs sont implantés géographiquement dans des endroits qui bénéficient de conditions véliques spéciales (couloir de vent) comme des effets de goulet…
      Pour ce qui est de la hauteur, que l’on compare la hauteur du vent à 10m, 20m 50m ou 100m, la comparaison est toujours dans les mêmes proportions . Ce n’est que si l’on monte au niveau des jets streams qu’il y a de grosses différence car l’effet de sol n’atténue rien.

      • Neptunus dit :

        Bien évidemment, les parcs éoliens terrestres sont implantés dans des endroits où les conditions de vent sont les plus favorables !!

        Ceci dit, les conditions à terre sont bien moins favorables que les conditions en mer. Le rapport entre la vitesse du vent à 50 ou 100 mètres de hauteur avec celle à 10 mètres varie en fonction du lieu. Il est bien plus élevé en mer du fait d’une plus faible rugosité (principe de la couche limite atmosphérique). C’est la raison pour laquelle, comparer le vent à 10 mètres aux Orcades d’un côté, à Saint-Brieuc ou Nantes de l’autre, n’a aucune valeur. Le rapport de vitesse entre 50 mètres et 10 mètres est plus élevé à l’aéroport de Kirwall, très proche de la mer dans toutes les directions, qu’auprès de nos aéroports bretons.

        Le vent synoptique dont vous parliez, est celui qui souffle au dessus de la couche limite atmosphérique. Lui n’est pas impacté par la rugosité du sol.

        Et lorsque l’on sait que la puissance disponible pour faire tourner les éoliennes est proportionnelle au cube de la vitesse du vent, il n’est pas nécessaire qu’il souffle deux fois plus vite en moyenne pour passer d’un facteur de charge de 24% (éoliennes terrestres) à 38% en mer (chiffres donnés par la Wikipedia).

  31. luten dit :

    Les chiffres de Wikipédia sont les chiffres des constructeurs = Mensonges. J’ai pu constater leur manière d’agir sur les éoliennes en Vendée et voir comment ils maquillaient les chiffres. Il faut se rendre compte ce que représente un facteur de charge de 40% : C’est 3 500heures à plein régime et sans consommation annexe…

    • Neptunus dit :

      ” Un facteur de charge de 40% : C’est 3 500heures à plein régime et sans consommation annexe… “. C’est faux !! Les éoliennes ne fonctionnent pas à plein régime 3500 heures mais à un régime moindre 80% du temps.

    • Neptunus dit :

      Les chiffres indiqués dans la Wikipédia ne sont pas ceux des constructeurs, mais ceux de RTE (cf. rapport ” Futurs énergétiques 2050 “) !! J’ose espérer que vous n’allez pas prétendre que RTE est à la solde des promoteurs de l’éolien. Cela relèverait de la théorie du complot.

      • luten dit :

        Savez-vous que le PDG de RTE a la photo de Macron dans son bureau, ce qui en dit long … Et demander des rapports à de jeunes ingénieurs pour que ces rapports aillent dans le sens voulu, c’est un peu fort … RTE est une SA qui n’a qu’un actionnaire unique l’état. Ses dirigeants doivent répondre aux attentes de ceux qui les nomment par le biais de la CRE, c’est à dire du monde politique. L’intégrité technique est fortement compromise . Après Maillard ce ne sont que des politiques qui ont été mis à la tête de l’entreprise.

  32. Luten dit :

    La limite de Betz étant de 59% pour les éoliennes trois pales, un facteur de charge de 38% est totalement illusoire, il faudrait que l’éolienne tourne à sa puissance nominale pendant 65% du temps… Il n’y a actuellement que les éoliennes des Orcades qui bénéficient de ces conditions véliques. à coté des Ordaces on a l’ile Lewis que l’on appelle l’ile du vent. Cela est significatif.

  33. Neptunus dit :

    ” Demander des rapports à de jeunes ingénieurs pour que ces rapports aillent dans le sens voulu “. C’est bien ce que je disais : ” théorie du complot “. Au moins ces jeunes ingénieurs savent ce que c’est que la Couche Limite Atmosphérique – dans laquelle tournent les éoliennes -, et que la vitesse du vent à 50 m et 100 m rapportée à celle à 10 mètres, dépend du coefficient de rugosité du sol. Ça n’a pas l’air d’être la cas pour vous.

    Un vent un peu plus fort – en mer qu’à terre -, sur les pâles d’éoliennes, a pour conséquence d’augmenter la durée de fonctionnement à puissance optimale (au dessous de la limite de Betz), plus longue. Ce n’est pas la vitesse du vent en elle même qui compte mais le temps où la vitesse dépasse un certain seuil. Cette durée plus longue permet au facteur de charge de passer de 24% à terre, à près de 40% en mer.

  34. luten dit :

    La Théorie du complot, ça c’est facile dès que l’on contredit les thèses officielles… Je ne suis pas complotiste. Mon esprit mathématique s’arrête aux chiffres, rien qu’aux chiffres, entre autres, ce que j’ai eu dans les mains…. Sur le papier, on peut tout faire, on néglige tel ou tel petit élément pour arriver aux chiffres que l’on souhaite. Sur le terrain c’est autre chose : en météo, il y a un adage qui dit « Un battement d’aile de papillon au Brésil déclenche une tornade aux Etats Unis… » ce qui signifie petit détail, gros effets.
    Les chiffres annoncés sont faits pour « vendre » les éoliennes au monde politique et au public, après c’est une autre chose. Consultez le dossier de Saint Brieuc, vous verrez que celui-ci change en fonction d’où vient le vent politique, les éoliennes d’Areva se transforment en éoliennes Siemens (du fric qui part à l’étranger plutôt que de rester en France), le nombre et la puissance des éoliennes varient… Autre dossier : Un ministre belge annonçait il y a quelques années des facteurs de charge de 35 à 40% pour un parc éolien. Après des années de production, les chiffres montrent que ce facteur de charge n’est réellement que de 27% max alors qu’une partie non négligeable de ce parc bénéfice de la « pompe thermique » des hautes pressions nordiques. En France, ne bénéficiant pas de ces caractéristiques géo-climatiques, 24% sera déjà un bon chiffre. Les dossiers varient au gré des vents par contre l’électricité a des lois immuables. Une éolienne qui tourne n’est pas forcément une éolienne qui produit… Pensez au problème du flambage des arbres des rotors, quand elle ne tourne pas parfois en moteur (génératrice asynchrone réversible).
    On sait ce que cela donne les calculs sur le papier et mise en application dans la réalité. Exemple dans le domaine de l’hydraulique. Le barrage de la DDA construit à Malpasset : Les études avaient été faites correctement avec les prélèvements de rigueur. Au moment de la construction, un petit élément a tout changé. Le barrage a été construit à 200m en amont du lieu prévu. Pour les responsables c’était vraiment minime 200m !!! Erreur, à cet endroit, l’enrochement avait une faille… A la première crue, le barrage est parti et il a inondé la vallée du Reyran… Il y a une grosse différence entre la théorie et la pratique. Quand on a été « les mains dans le cambouis » pendant de longues années, on sait ce que c’est. L’expérience est irremplaçable. On trouve sur le marché du travail de très bons ingénieurs en électrotechnique, en météorologie, en géographie… Mais des ingénieurs en électrotechnique qui connaissent la géo-climatique et autres sciences, c’est extrêmement rare. Je l’ai constaté moi-même.
    Depuis les années 2000, l’expérience dans le groupe EDF/RTE a fondue. Plusieurs raisons à cela, des orientations politiques provocant la baisse de compétence par des incitations à la sous-traitance ; les départs en retraite d’une tranche d’âge (embauches des années 70/80 pour le plan nucléaire) ; le morcellement des compétences dû à l’éclatement du groupe sous la pression de l’UE et des gouvernements complaisants. Et maintenant un autre fléau, les promotions ne se font plus sur la base des compétences techniques pures et dures mais sur le “paraître” et les « complaisances politiques ». C’est descendu très bas dans la hiérarchie. On le paye maintenant au prix fort par exemple pour les EPR …

    • Neptunus dit :

      À voir la longueur de certains de vos posts, il est clair que vous pratiquez le sophisme du mille feuille argumentatif : ” il s’agit d’enchaîner un grand nombre d’arguments, même de faible valeur individuellement, mais qui donnent ensemble une impression de solidité et de massivité de la thèse soutenue “.

      Je vous interpelle sur quelque chose de concret/physique – la notion de Couche Limite Atmosphérique qui vient contredire vos affirmations sur les différences de vitesse du vent à terre et en mer -, et vous parlez, entre autres, de la métaphore de Lorenz, du barrage de Malpasset, de pertes de compétences dans le nucléaire, etc…

  35. luten dit :

    J’ai abordé d’autres domaines pour bien montrer que les calculs ne sont qu’un élément mais qu’il y a une différence entre la théorie et la pratique Si vous voulez que l’on prenne en compte les couches limites, il faut prendre aussi la température qui varie avec celles-ci, les trainées des pales qui perturbe les autres éoliennes, les vitesses optimales des angles d’incidences et le rendement qui va avec… Je suis certain que vous comme Moi, nous pourrions aligner des pages de calculs mais cela intéressera-t-il ceux qui nous lisent ?
    Au cours de ma carrière, j’ai vu beaucoup de choses dans le monde de l’énergie. Celui-ci draine tellement de fric que bon nombre de personnes déforment la vérité et des exemples j’en ai de tous bords. Il y a un principe : La solidité d’une chaine ne vaut que par son élément le plus faible. Pour une éolienne, le vent, les pales, les générateurs, les raccordements… Le seul critère qui est valable pour avoir le facteur de charge réel, ce sont les compteurs où l’on mesure la production et la consommation (beaucoup en font abstraction) et on fait le bilan sur 8766 heures. C’est ce qui est fait dans toutes les usines de production électrique. Pourquoi l’éolien échapperait-il à ce principe?

  36. Neptunus dit :

    Bien évidemment, d’autres paramètres entrent en ligne de compte. Mais à conditions égales (1), la physique de l’atmosphère fait que la vitesse de vent est plus élevée en mer que sur terre, à hauteur des éoliennes… et ce pour un même vent géostrophique (que vous appelez vent synoptique dans l’un de vos posts(2)). Vous semblez l’ignorer.

    (1) Mêmes pales, même générateur, même raccordement, etc… autrement dit, toutes les conditions autres que celles de l’emplacement des éoliennes à terre ou en mer.
    (2) Autrement dit, le vent qui souffle au dessus de la couche limite et qui se trouve être parallèle aux isobares.

    • luten dit :

      Vous écrivez : « la physique de l’atmosphère fait que la vitesse de vent est plus élevée en mer que sur terre, à hauteur des éoliennes ». Et bien ce n’est pas une règle absolue, que faites-vous de l’effet venturi dans certaines vallées ou embouchures ? Les parcs éoliens s’analysent au cas par cas.
      Je compare les éoliennes des îles Orcades (en mer) et les éoliennes de Saint Brieuc (en mer). Je n’ai pas fait le point exactement sur Saint Nazaire mais on est à peu près dans les mêmes conditions générales. Je dis que les éoliennes des îles Orcades ont un facteur de charge autour de 40% et que celle de Bretagne ne pourront n’avoir un facteur de charge qu’autour de 24%. Promettre 40% est illusoire. Les conditions météo bretonnes ne sont pas adéquates pour les 40%.
      En parlant de production d’électricité, je vous invite à regarder ce qui se fait autour des îles Orcades en termes d’innovation dans la production d’électricité. C’est un véritable laboratoire qu’il y a là-bas. Vous pourrez lire des comptes rendus de fonctionnement des éoliennes et vous aurez tous les chiffres… Ils sont très riches d’enseignements. Outre les éoliennes, les écossais ont essayé l’énergie houlomotrice (projet Pelamis maintenant à l’arrêt, un nouveau projet est lancé Blue X), les hydroliennes (Orbital 2), le stockage sous-marin d’énergie… Partout dans le monde, il y a des essais et beaucoup de chiffres se recoupent à quelques pourcents prêts. Dommage que les comptes-rendus ne soient pas tous accessibles au grand public… Pour les éoliennes, tournez-vous vers l’Uruguay (latitude inverse que celle de l’Europe), c’est le pays le plus en pointe au monde pour l’éolien…

      • Neptunus dit :

        Vous pratiquez encore la technique du mille feuille argumentatif. Je vous parle d’éoliennes et de couche limite atmosphérique qui fait que, à conditions par ailleurs égales, le vent est plus fort en mer qu’à terre en moyenne, et vous me parlez des centrales houlomotrices et les hydroliennes.

        Il est évident que les éoliennes implantées dans des couloirs venteux auront un facteur de charge plus élevé que d’autres en plaine. Vous ai-je dit le contraire ?

  37. Neptunus dit :

    ” Le seul critère qui est valable pour avoir le facteur de charge réel, ce sont les compteurs où l’on mesure la production et la consommation… Pourquoi l’éolien échapperait-il à ce principe ? “. Affirmation totalement gratuite. Merci de citer vos sources !

    • luten dit :

      Pouvez-vous me passer votre adresse mail directe pour vous répondre.

      • Neptunus dit :

        Je n’ai pas l’habitude de publier mon adresse mail sur le Web. Pourquoi ne répondez-vous pas ici ? Vos sources sont-elles confidentielles ? Si vous n’êtes pas capable de les citer, vous n’êtes pas crédible.

  38. Luten dit :

    Le comptage fait partie intégrante du secret professionnel… On peut en parler en aparté mais pas en diffusion publique, cela fait partie de la déontologie du métier.
    Pour les éoliennes de Saint Nazaire, le comptage sera installé sur la plateforme en mer au poste électrique… Vous pouvez vérifier dans le dossier technique.

  39. Neptunus dit :

    ” Le comptage fait partie intégrante du secret professionnel… “. Le comptage est fait par Enedis pour la plupart des éoliennes terrestres et par RTE pour les éoliennes en mer.

    Comment voulez-vous que les producteurs d’électricité éolienne soient rémunérés s’il n’y a pas de comptage ? Enedis est une société anonyme assurant un service public. Je doute fort que les données de production des fermes éoliennes – revendiquées par les producteurs -, ne puissent pas être vérifiées par Enedis. Vous dîtes n’importe quoi en affirmant que les éoliennes échapperaient au principe de comptage.

    • Luten dit :

      Je vous posai seulement une question…
      Les éoliennes de Saint Nazaire seront raccordées au réseau RTE en 225kv. La production et la consommation du site sera enregistrée toutes les dix minutes et les données seront télérelevées toutes les nuits. Un contrôle journalier des télérelèves nocturnes sera effectué pour être certain que les données sont fiables puis qu’elles puissent être traitées par les différents services: facturation, statistiques…
      Les producteurs peuvent consulter leurs données en temps réel. La propriété du comptage est à RTE. Il en est de même quand il s’agit d’Enedis.

  40. Luten dit :

    Pour vous, les éoliennes de Bretagne auront le même facteur de charge que celui des éoliennes des Orcades ou de la Mer du Nord, environ 40%. Comment expliquez-vous alors ce qui suit (Tous les chiffres qui suivent sont disponibles sur internet sur des sites crédibles dont ceux des constructeurs et ou des exploitants).
    En décembre 2016 la société Vattenfall annonçait qu’elle avait traité le prix MW/h produit sur la ferme de Kriegers Flak en Mer du Nord à 49€. Quelques temps après, au Pays Bas, un appel d’offre était remporté par le consortium Blauwwind II à 54,5€ le MW/h.
    Le MW/h de Saint Nazaire sera revendu, à EDF qui a l’obligation d’achat, au prix de 143.6€. Pour les éoliennes de Saint Brieuc le prix a été fixé en 2018 après renégociation des tarifs à 155€ le MW/h. Si les éoliennes bretonnes ont le même facteur de charge, qu’est ce qui expliquerait que le prix du MW/h en France soit multiplié par Trois ??? Et je ne parle pas des subventions déguisées comme par exemple le coût de raccordement au réseau qui est maintenant à la charge de RTE.
    Un facteur de charge de 20% pour un même investissement pourrait déjà expliquer une partie du prix. A moins que comme le stipule certains complotistes, qu’il y aurait anguille sous roche ou dans les jackets des éoliennes :>) :>) :>)

  41. Luten dit :

    Neptunus, je vois que vous n’avez pas de réponse pour ces différences de tarifs. Vous auriez dû lire au moins un « mille-feuille » pour élargir vos connaissances. Pour mon travail, ce n’est pas mille mais beaucoup, beaucoup plus que j’ai lues pour approfondir tout ce qui concerne le réseau… Votre état d’esprit est typique. Vous avez la certitude de vos solutions techniques et de leurs performances mais aussi la mauvaise foi propre aux écolos. Vous déformez mes propos à moins que vous ne les compreniez pas. Pour un opérateur (qu’importe le niveau technicien ou ingénieur), c’est la preuve qu’il manque de recul et ne sait pas replacer son travail dans le contexte général. Dans notre cas, ce contexte est national voire européen. Pour l’éolien offshore, c’est à ce dernier niveau que cela se traite. La stabilité du réseau en est maintenant tributaire : La Bretagne s’est retrouvée déjà deux fois en délestage à cause de l’éolien offshore danois… La gestion en temps réel du réseau fait que l’on arrête des centrales hydrauliques au fil de l’eau qui produisent normalement, en permanence, et fournissent un MW/h à moins de 20€. Tout cela parce que EDF est obligé de racheter l’électricité issue de l’éolien à un prix pourtant près de 10 fois plus cher…
    Quant au comptage, vous étiez peut-être encore en culotte courte que j’étudiais déjà les compteurs Iliovici et toute la cohorte des différents montages … Quant au circuit de gestion des données du comptage au sein du groupe EDF/RTE, il me semble que j’étais très bien placé pour le connaître (:>>) (:>>) (:>>). Neptunus aurait eu une adresse mail, vous auriez eu une indication sur mes sources.

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