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Nucléaire : le pilier du nouveau monde électrique

Qui aurait pu imaginer il y a 20 ans que les pertes financières et la dette d’EDF (estimée à 67 milliards d’euros l’année prochaine) s’accumuleraient au point d’évoquer la perspective d’une faillite ?

Les méthodes ayant permis les succès passés dans le formidable développement de l’énergie nucléaire pourraient bien se révéler utiles pour faire face aux défis de la transition énergétique afin de se passer des énergies fossiles.

Les difficultés

Les déboires actuels du réacteur nucléaire EPR incarnent les difficultés de la gouvernance du nucléaire et du « système » énergétique depuis 20 ans. La coopération ratée avec l’Allemagne, voulue exemplaire, et alors dénommée « l’Airbus du nucléaire » s’est achevée par le retrait unilatéral du partenaire allemand. Cet échec a abouti à un réacteur nucléaire hybride franco-allemand coûteux qui a discrédité la réputation internationale d’excellence de la France dans ce domaine.

La responsabilité incombe principalement au partenaire d’Outre-Rhin plutôt qu’à EDF. L’incohérence de la politique énergétique allemande, non exempte de jalousie envers la France, a engendré une dangereuse dépendance au gaz russe et a abouti à la réouverture de centrales au charbon dans ce pays.

De plus, un défaut d’autorité d’arbitrage a entrainé une surenchère des exigences des parties prenantes, des surcoûts et des retards dans la construction de l’EPR de Flamanville. Qui commande ?

De 1973 à 1988, le programme nucléaire français avait été mené avec une autorité hiérarchique sans faille et une organisation quasi militaire contrastant aujourd’hui avec la pluralité des pôles décisionnels de l’EPR qui confine parfois à l’anarchie.

La prolifération « d’autorités indépendantes », toutes jalouses de leurs prérogatives dans de multiples secteurs, entravent encore aujourd’hui l’efficacité de l’action publique, surtout quand elles se combinent aux effets du « principe de précaution » dont le nucléaire est devenu un champ d’application privilégié.

EDF aurait-elle désappris le nucléaire après avoir spectaculairement réussi son apprentissage au siècle dernier ?

Qui est responsable ?

Les responsables de cette débâcle sont nombreux, principalement des « politiques ». Mais si « La victoire a cent pères, l’échec est orphelin ».

Cependant, l’hebdomadaire Le Point a dressé une longue liste non exhaustive le 27 octobre 2022 des responsables (mais pas coupables ?) : Jospin, Voynet, Cochet, Hollande, Lepage, Brottes,…

L’État défend-t-il avec suffisamment de conviction les intérêts d’EDF et de la France à Bruxelles, ou bien fait-il dire à l’Europe ce qu’il ne veut pas assumer, et que les traités n’imposent pas ?

Le mécanisme d’Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique (ARENH) en est une illustration exemplaire, alors que ni les traités européens, ni les normes de la concurrence ne l’exigent.

EDF est aussi devenue la « Bête noire » des ayatollahs européens du droit de la concurrence à cause de son « monopole parfait » qui fonctionnait « trop bien ». L’Allemagne ne supportait pas d’avoir à sa porte une puissante entreprise produisant une électricité bon marché capable de concurrencer sa propre industrie.

« Comment voulez-vous que ce pays qui a fondé sa richesse, son efficacité, sa crédibilité sur son industrie accepte que la France dispose d’un outil compétitif aussi puissant qu’EDF à sa porte ? » (Henri Proglio).

L’entreprise EDF est donc devenue un défi permanent pour l’Allemagne, et aussi une obsession pour les écologistes extrémistes. Les héritiers de la lutte antinucléaire fondatrice du mouvement écologique mondial en ont fait animal hybride issu du croisement d’un bouc émissaire et d’une vache à lait. Chacun tape sur la bête pour l’affaiblir et pour la culpabiliser avant de la traire. Jusqu’à ce qu’elle ne donne plus de lait…

Ainsi, après avoir été conçue pour gravir des montagnes (l’extraordinaire construction de son parc nucléaire), EDF a dû apprendre à devenir une « entreprise rentière » qui vend son électricité nucléaire pour faire prospérer ses concurrents.

Le Président Marcel Boiteux

Un des anciens président d’EDF, l’économiste Marcel Boiteux a exercé de hautes responsabilités entre 1949 et 1987. Il a témoigné de la foire d’empoigne institutionnalisée dans son livre intitulé « Haute tension ». Il mériterait de se voir décerner le titre de « Monsieur EDF » car cette entreprise d’électricité occupe aujourd’hui encore une place de premier rang mondial grâce à ses conceptions efficaces qui en ont fait un modèle de référence. Elles ont permis la construction, à un rythme inédit, de 60 réacteurs sur 20 centrales nucléaires en 15 ans, entre 1973 et 1988.

Il a su naviguer sans se faire broyer entre les puissantes parties prenantes cherchant à capter la rente et à étendre leurs pouvoirs et leurs avantages (administrations de tutelle telles que Bercy, Matignon, l’Élysée, auxquelles sont venus se joindre l’Écologie, les syndicats, les baronnies internes, les gros clients, les industriels fournisseurs d’équipements et de combustibles, etc). Ces sangsues ont transformé EDF en une annexe de la direction générale des impôts et de puissants prédateurs financiers : le tarif d’électricité ne reflète plus aujourd’hui le prix de production d’EDF.

Sous la direction de Marcel Boiteux, c’est la science économique qui dirigeait EDF. Ce n’était pas les traders et les consultants, ni les analystes de marchés financiers, ni les bureaucrates (nationaux et européens), ni les politiques, ni les profiteurs motivés davantage par la captation du pactole de la rente électrique que par le souci du bien public.

Ses choix dictés par le calcul économique, parfois à contre-courant des modes, se révéleront généralement optimaux. Il en fut ainsi pour les barrages hydro-électriques au détriment du charbon qui avait la préférence du secteur privé avant la nationalisation. Et, bien sûr, du grand choix nucléaire.

C’est en application de ce calcul de l’optimum économique qu’EDF doit son mix reposant largement sur le nucléaire, là où, ailleurs, domine la diversification avec beaucoup plus de gaz et de charbon. Il fallait alors oser le risque d’une telle concentration de moyens sur un choix aussi lourd.

Lorsqu’en 1981 le Président François Mitterrand convoqua Marcel Boiteux pour fixer sa feuille de route, il lui indiqua que, conscient de l’intérêt national, le choix nucléaire lui paraissait le meilleur pour le pays. Toutefois, pour apaiser l’aile antinucléaire de sa coalition, il proposerait des compensations politiques. Ce fut l’arrêt de la construction de la centrale de Plogoff et la transformation de l’Agence pour les économies d’énergie en Agence française pour la maîtrise de l’énergie. Elle deviendra ensuite l’Agence de la transition écologique « ADEME » qui constitua un refuge d’antinucléaires.

Ensuite, sous la présidence Hollande, le lobby antinucléaire (qui rassemble aussi les industriels du solaire et de l’éolien subventionnés) s’est doté de capacités d’études et a envahi les cabinets ministériels. Le transfert du secteur de l’énergie passant du ministère de l’Industrie au ministère de l’Écologie et du Développement durable aura une influence décisive. Le nucléaire deviendra alors « honteux » et le mot même sera prohibé dans les administrations.

Qui veut tuer EDF ?

Dans la régulation d’un monopole public, l’acte majeur est la fixation des tarifs. Là où, en économie de marché, le prix est déterminé par l’équilibre entre l’offre et la demande, le producteur abrité sous son statut de monopole définit son prix dans l’intérêt général du pays. Mais il peut être dès lors soupçonné de prédation exercée sur ses clients, ou d’abuser de sa situation.

Pourtant, le consommateur domestique français a longtemps payé sa fourniture d’électricité nettement moins cher que son voisin allemand… avant l’ouverture à la concurrence qui devait faire baisser les prix !

Mais les acteurs de l’ouverture du monopole ont confondu « développer la concurrence » avec « affaiblir EDF à tout prix » en faisant travailler cette entreprise à sa propre perte, alors qu’EDF aurait dû devenir le « château d’eau » du nucléaire de l’Europe.

EDF avait gagné le statut « d’entreprise bien-aimée des Français » et le choix nucléaire avait été adopté par l’opinion. Vu de l’étranger, cette situation unique où électricité et nucléaire étaient devenus un pléonasme apparaissait comme un mystère incompréhensible.

EDF est donc apparue comme une véritable bête noire aux yeux de l’Internationale verte qui a fait du nucléaire sa bannière de combat pour rassembler ses partisans. L’écologie politique a érigé la lutte antinucléaire comme son acte fondateur.

Le nucléaire constitue une cible idéale du fait de sa technologie difficile à expliquer et mystérieuse à bien des égards pour le grand public. Elle permet à ses détracteurs d’entretenir facilement un état d’inquiétude à cause de ses rayonnements invisibles et de son lien indélébile avec l’arme atomique.

EDF a incarné la synthèse de l’État-providence et du progrès technique jusque dans les années 1980.

Aujourd’hui, ses valeurs paraissent en décalage par rapport à deux tendances majeures de l’époque contemporaine : la dérégulation de l’économie globalisée dans un marché ayant une vision à court-terme, et l’écologie politique.

Affronter à la fois le marché mondial et l’Internationale verte représente un immense défi pour EDF.

Une décision démocratique

Contrairement à la thèse d’une décision imposée hors du champ démocratique, un débat contradictoire au niveau politique a bien eu lieu dans les années 1970. L’ensemble des partis politiques y ont pris part, de la gauche à la droite, à l’exception de ceux de la mouvance écologique d’implantation plus récente. Tous ont confirmé le choix du nucléaire.

Mais depuis 20 ans, jusqu’en 2022, une sortie du nucléaire semblait se dessiner presque par inadvertance, sans le dire explicitement, avec l’arrêt des 2 réacteurs de Fessenheim, la fermeture prématurée prévue de 12 réacteurs, et une réduction à 50 % de sa part dans le mix électrique.

Puis, dans son discours refondateur prononcé à Belfort en février 2022, le Président Emmanuel Macron affirme, dans un revirement politique spectaculaire, l’attachement indéfectible de la France au nucléaire et sa relance avec un programme de construction de 6 nouveaux réacteurs EPR.

Peu après, avec la guerre en Ukraine et la crise du gaz, les Français ont eu l’occasion de mesurer la valeur stratégique de leur atout nucléaire qu’ils avaient quelque peu oublié depuis les chocs pétroliers il y a 50 ans.

Oser le dire

Ayant érigé les émissions de carbone en indicateur absolu du progrès écologique, les défenseurs de l’environnement devraient en principe tresser des couronnes à l’énergie nucléaire, seule capable de succéder au charbon et aussi, partiellement, au gaz dans le mix mondial.

Ce n’est pourtant pas ou peu le cas.

Le tournant historique qui semble amorcé depuis le choc de la guerre en Ukraine devrait conduire les écologistes à reconsidérer leur point de vue, tout comme la guerre du Kippour de 1973 eut pour conséquence directe le programme nucléaire français.

De la machine à vapeur à l’électricité, de la voiture à l’avion, les mutations du secteur de l’énergie conditionnent l’ensemble de l’économie et de la société. L’électricité aura été, économiquement, technologiquement, socialement, et politiquement, au cœur du développement du dernier siècle. L’énergie nucléaire, et avec elle EDF, se situent au confluent des grandes lignes de force qui façonnent l’évolution du monde.

Tout-nucléaire, tout-électrique

Certains antinucléaires, notamment au sein de l’ADEME, se complaisent à imaginer l’idéal d’une économie « zéro carbone » en construisant des scénarios irréalistes à partir de 100% d’énergies renouvelables intermittentes dans le but de contrer le nucléaire.

Or, aujourd’hui et demain, le nucléaire peut être développé pour une production de masse (EPR) comme pour une production modulaire (SMR) en répondant aux impératifs de sûreté et de traitement des déchets radioactifs. Il a des atouts décisifs comme l’abondance de son combustible uranium pour des millénaires dans les réacteurs de quatrième génération (RNR), ses faibles émissions de CO2 (4 gCO2/kWh en France, soit moins que l’éolien et le solaire), et l’occupation minimale de l’espace foncier.

Le choix du nucléaire, bien plus encore qu’un choix économique, constitue un véritable choix de société relevant évidemment du pouvoir politique.

Pollutions de l’environnement, épuisement des ressources de la planète, développement et accès à l’énergie pour tous, mobilité électrique, tous ces défis convergent pour faire appel à l’électricité qui conquiert désormais l’immense secteur des transports dont elle était jusqu’ici restée exclue.

Il n’y a pas à chercher loin la solution. La réponse aux défis énergétique est là, toute trouvée, et testée, c’est l’énergie nucléaire, même si encore peu de personnes osent l’affirmer avec conviction tant elle a été dénigrée.

L’électricité nucléaire, une énergie propre tant pour ses usages que pour sa production, sera ainsi au cœur du futur. EDF aura un grand rôle à y jouer pour incarner la transition énergétique réussie vers le nouveau monde post énergie fossile.

Michel Gay

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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4 réponses à “Nucléaire : le pilier du nouveau monde électrique”

  1. Étienne dit :

    merci pour cet excellent article ; depuis ma naissance en 1959 et mes sources de connaissance ( Jancovivi), je sais l’importance de cette énergie.

  2. Une analyse qui semble peu discutable mais sera sûrement niée par les “fautifs” et les ayatollahs de l’écologie qui n’existent que par l’opposition systématique.

  3. nicole dit :

    Il est possible de visiter une centrale nucléaire (tourisme industriel).
    Pour info, habitant Paris, j’ai visité celle de Chaumont sur Seine (dans l’Aube), avec les “Amis du Palais de la Découverte”. Visite approfondie : par exemple, J’ai posé la main sur l’enceinte de confinement (en béton)..
    Visitez la centrale nucléaire la plus proche de chez vous..

  4. luten dit :

    Article très pertinent qui mérite quelques points de précision.
    Le premier pour Moi est celui de Plogoff. Ce sujet qui me tient à cœur car il est emblématique des politiques français et j’ai cherché pendant longtemps les anomalies dans ce dossier. Je suis arrivé à la conclusion que cette centrale n’a jamais été prévue d’être construite : C’était une Fake-New avant l’heure pour concentrer dans un point hautement touristique tous les opposants au nucléaire pour ne pas avoir d’ennuis sur les autres chantiers. Chaque année 4 à 6 tranches étaient lancées en construction : Plan PEON de Pierre Mesmer. C’est la seule centrale qui se soit déplacée au rythme des manifestations. Prévue initialement à Erdeven, ce site sera abandonné suite à une photo dans un journal. Un CRS Casqué et harnaché face à une naturiste top less. On voyait la naturiste de dos, le CRS face à elle avec la visière de son casque relevée. Visiblement il ne regardait pas la manifestante dans les yeux… Et le slogan sous la photo était : « Des tétons contre des neutrons ». La guerre de la communication était perdue. La centrale s’est déplacée ensuite vers Porsmoguer mais si près de l’ouverture de la base sous-marine de l’Ile longue, c’était prendre un risque trop gros. Alors, on la projette sur l’endroit le plus emblématique, le plus touristique de la Bretagne : la Pointe du Raz et du coté Plogoff… Tous les écolos vont venir défendre le site et c’est loin de l’Allemagne, les Grünens resteront chez eux. Une centrale à cet endroit, cela aurait fait un Fukushima bien avant l’heure. A chaque grosse tempête hivernale, on voit les déferlantes passer au-dessus de la lanterne du phare de la Vieille qui est à27m, cela laisse rêveur. Les ingénieurs de EDF n’étaient pas les premiers venus pour choisir un site aussi incongru. A quelques kilomètres de là, sur la baie de Douarnenez la centrale aurait aussi bien marché mais elle aurait été protégée. Il y a beaucoup d’autres éléments que je possède et j’étais très bien placé pour les chercher et les trouver. Tout confirme que ce projet n’était pas sérieux. C’est ce que l’on appelle un MENSONGE D’ETAT. Quand tous les autres sites du plan PEON ont été construits, le Président de l’époque Mittérand a sifflé la fin de la partie en proclamant abandonner le projet … Et les manifestants qui n’étaient pas de la région se sont déplacés vers le Larzac. Une seule, autre centrale a été déplacée, c’est celle de Civeaux. Prévue initialement sur la Loire dans la région nantaise, elle sera construite sur la Vienne bien que ce fleuve côtier soit limite pour son refroidissement. C’est à la demande express d’André Monory, ministre de l’industrie, qui était vendéen, que ce site a été choisi. A l’époque, le mensonge était coté nucléaire jusqu’au jour où le bouchon a été poussé trop loin : « Le nuage radioactif n’a pas passé la frontière »… Trop c’est trop. Mais maintenant les menteurs ont changé de camps, ce sont les partisans des éoliennes terrestres et off-shore. Ces machines sont des catastrophe écologiques, économiques, techniques et sanitaires. Elles nous sont imposées par les Allemands et les pays nordiques avec l’assentiment et la complaisance de nos homme politiques français par le biais des directives européennes. Ils ne se rendent même pas compte des conséquences de leurs incompétences. Nous commençons à le payer au prix fort mais ce n’est que le début. Quand le projet des éoliennes off-shore sera fini, le prix de l’électricité sera encore multiplié par deux.

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