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Nantes. Qui veut la peau de Sophie Trébuchet ? [L’Agora]

Nul contestera que Johanna Rolland, la maire de Nantes, est une femme que rien n’arrête. Les tout récents ennuis de l’homme lige de la culture Jean Blaise n’ont en rien affecté son Voyage à Nantes en hiver. Madame Rolland lui a fait allouer 340 000 euros supplémentaires pour corriger les déficiences de la première saison. Cette affaire réglée, elle peut se consacrer à une autre ambition : faire de Nantes la première ville de France « non sexiste ». C’est-à-dire dégenrer la métropole en dérangeant tout ce qui subsiste de l’emprise masculine dans l’ « espace public ».

Et comme le diable se niche toujours dans les détails, il faudra renommer les rues en privilégiant les figures féminines nantaises. Toutes les cours de récréation qui profitent trop aux ébats des garçons seront, elles aussi, dégenrées.

Nantes va confier tout cela à une « géographe du genre », Edith Marvejouls. Une démarche scientifique donc, car, comme l’explique Edith, même pour « une placette, on ne peut le faire qu’en ayant posé un diagnostic qui travaille sur ce champ ».

In fine, les Nantaises doivent, très vite, pouvoir « se promener, courir, danser, s’amuser sans risque pour leur sécurité ». Il est temps, urgent même, qu’elles puissent évoluer en toute liberté sous le regard admiratif, mais aussi bienveillant des passants et en particulier des jeunes migrants qui eux aussi se promènent dans Nantes pour passer le temps.

Mais c’est peut-être là que le bât blesse. Car l’Homme, tant qu’il n’a pas été déconstruit, reste l’Homme. Un mâle, privé de relations amoureuses depuis des mois, supporte mal son enfermement sexuel alors même que sa testostérone reste toujours aussi ardente. Il faudra, il faut, car il y a urgence prendre en main ces flâneurs non salariés pour réduire à un minimum acceptable leur virilité. Un défi à la hauteur de Madame Rolland et de sa très combattante adjointe à l’égalité, Mahaut Bestre.

Pour en revenir à ces « placettes » à dégenrer, il en est une qui attend avec impatience la « géographe du genre », la minuscule place Sophie Trébuchet, tout en haut du Jardin des plantes au bout de la rue Stanislas Baudry. Elle est à l’abandon.

Mais au fait, qui est cette Sophie Trébuchet ? Une Nantaise, juste l’épouse du général Hugo, la mère de Victor. Excusez du peu. Alors, comment expliquer cet état d’abandon, alors même que Nantes profite d’un service des espaces verts particulièrement opérant ?

Est-ce le parcours politique de Sophie Trébuchet ? Un temps révolutionnaire, liée au futur ministre de la police Joseph Fouché, puis bonapartiste, royaliste, mais jamais inscrite au parti socialiste. Ou est-ce pour régler des comptes avec son fils, écrivain universel, mais prédateur sexuel sur ses vieux jours, abusant de ses très jeunes bonnes et notant les coups tirés sur son calepin ? Allez-donc savoir !

En attendant, la réhabilitation de la place Sophie Trébuchet s’impose. Une priorité pour Johanna Rolland, si elle veut entrer dans l’Histoire comme une seconde Madame Roland (née Philipon), égérie girondine, victime expiatoire des ancêtres des Insoumis, les Montagnards.

Jean HEURTIN

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

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2 réponses à “Nantes. Qui veut la peau de Sophie Trébuchet ? [L’Agora]”

  1. JCML dit :

    Merci pour cet article qui m’a fait découvrir la ci-devant Trébuchet et pour le reste, à sa lecture, je fais le constat suivant : mâle ou femelle, instruit ou pas, élite ou manant ; la conn…e n’a plus aucune limite et c’est navrant. Einstein disait « “Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue.”

  2. Pschitt dit :

    Hélas, le service des espaces verts n’est plus ce qu’il a été ! La voirie nantaise est largement laissée en déshérence. On ne désherbe plus pour ne pas épandre de produits chimiques — très bien. Le faire à la main ? Vous n’y songez pas. Les jardiniers de la ville disposaient autrefois de pelles et de brouettes ! Ils ont a présent des souffleurs à feuilles et des voiturettes électriques. Et ils ne sont pas moins nombreux qu’autrefois. Franchement, on se demande où passe leur temps. Restent quand même des espaces verts soignés à Nantes : ceux des espaces récemment réaménagés, comme la place du Commerce. Là, le travail est réalisé, à grands frais, par des paysagistes et des pépiniéristes du secteur privé…

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