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Le fils du réalisateur du célèbre Blanche-Neige de Walt Disney (1937) aimerait que les “wokistes” inventent leurs propres histoires au lieu de “détruire des classiques”

Rachel Zegler, la star du prochain remake live-action de Blanche-Neige par Disney, n’a pas lésiné sur les commentaires négatifs concernant le classique de la littérature, puis du cinéma d’animation. A se demander pourquoi elle entend croquer un gros pactole tout en vomissant sur le personnage qu’elle incarne.

« Je veux simplement dire que nous ne sommes plus en 1937. Nous avons absolument écrit une Blanche-Neige qui ne sera pas sauvée par le prince et qui ne rêvera pas du grand amour. Elle rêve de devenir le leader qu’elle sait pouvoir être et le leader que son défunt père lui a dit qu’elle pourrait être si elle était sans peur, juste, courageuse et vraie… (…)  On n’a pas vraiment l’habitude de voir des Blanche-Neiges provenant d’une descendance latine, bien que Blanche-Neige soit célèbre dans les pays hispaniques. Blanca Nieves est une icône majeure, dans l’univers Disney comme dans les contes des frères Grimm et dans d’autres histoires. Ce n’est pas habituel de voir des héroïnes qui me ressemblent.”»

Dans ce massacre du conte des frères Grimm, les sept nains ont été remplacés par des “créatures magiques”. « Pour éviter de renforcer les stéréotypes du film d’animation d’origine, nous adoptons une approche différente avec ces sept personnages, et nous avons consulté des membres de la communauté des nains », avait indiqué Disney dans un communiqué.

Le film ne sera d’ailleurs pas une histoire d’amour et mettra en scène Blanche-Neige en héroïne féministe. Dans la pure continuité de la vague woke qui gangrène Disney, au point de faire s’écrouler le chiffre d’affaire de la compagnie.

Le fils du réalisateur du dessin animé d’époque, David Hand, s’est lui même fendu de commentaires au sujet de la sortie médiatique de Zegler.

David Hand est le fils, âgé de 91 ans, du réalisateur original de Blanche-Neige, également nommé David Hand. Le jeune Hand a travaillé dans les années 1990 comme designer pour la Walt Disney Company. S’adressant au Telegraph à propos du nouveau film, il a déploré : « J’ai peur de ce qu’ils vont faire : J’ai peur de ce qu’ils vont faire des premiers films… Leurs idées sont tellement radicales maintenant. Ils changent les histoires, ils changent les processus de pensée des personnages, ce ne sont plus les histoires originales. Ils inventent de nouvelles choses et je ne suis pas du tout d’accord avec ça. Je trouve franchement insultant ce qu’ils ont pu faire avec certains de ces films classiques. Il n’y a aucun respect pour ce que Disney a fait et pour ce que mon père a fait… Je pense que Walt et mon père se retourneraient dans leur tombe »

Ce dernier poursuit : « C’est pathétique de voir les choses de cette façon-là (…) Disney ne devrait pas s’emparer d’un classique pour le réécrire. Prenez autre chose. Inventez de nouveaux personnages. Si vous souhaitez le faire, ok, mais ne détruisez pas un classique ou une œuvre d’art »

Tim Rice, parolier de dizaines de comédies musicales à succès, dont plusieurs films de Disney tels que Le Roi Lion et Aladdin, a été invité à donner son avis sur la question par le média britannique GB News. M. Rice a participé à plusieurs remakes de Disney en prises de vue réelles et, dans le cas de Blanche-Neige, il s’est exprimé en ces termes : « Pourquoi parler de remake ? Pourquoi ne pas simplement faire un nouveau film avec une histoire passionnante ? Si un dessin animé a fonctionné si brillamment, comme la Petite Sirène ou même Blanche-Neige en 1937, alors que je n’étais même pas là, c’est souvent une erreur d’essayer de le refaire »

Blanche-Neige de Marc Webb est prévu pour le 20 mars 2024 dans les salles françaises, avec Rachel Zegler dans le rôle de Blanche-Neige et Gal Gadot dans celui de la Reine-Sorcière.

ll n y a plus qu’à poursuivre le travail éducatif nécessaire de protection de vos enfants, et de boycott de Disney (entre autres) face à des gens pervers et mal intentionnés qui entendent détruire morceau par morceau chaque pan de notre imaginaire civilisationnel.

https://www.youtube.com/watch?v=x2ohfPSNdsA

PS : si vous voulez voir un remake plutôt acceptable (sans être sensationnel), le film Blanche Neige avec Sigourney Weaver n’est pas horrible, loin de là.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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18 réponses à “Le fils du réalisateur du célèbre Blanche-Neige de Walt Disney (1937) aimerait que les “wokistes” inventent leurs propres histoires au lieu de “détruire des classiques””

  1. Pschitt dit :

    L’incapacité à créer est consubstantielle au wokisme. Voué à une réinterprétation atrabilaire du passé, il ne peut exister qu’en parasite de ce que les générations précédentes ont bâti. Il est d’ailleurs assez consternant de voir Disney s’acharner aujourd’hui contre l’oeuvre du grand Walt et de ses successeurs. Bob Iger est décidément un type nuisible.

  2. Franck dit :

    J’attends avec hate le remake de la belle au bois dormant… pour voir qui va la réveiller

    • Le Celte dit :

      Le prochain film sur Martin Luther King sera un blanc aux yeux bleus.
      Non ?

      • Louisette dit :

        Non, ça c’est pas possible, sinon ce serait pas Martin Luther King, ce serait se moquer du monde,
        Martin King il était pas blond.

      • Lambert dit :

        Bien vu 😀😀😀😢😢😢😢m’est avis que malheureusement pour nos zygomatiques ça n’arrivera pas (ou Omar Sy interprétant napoléon)

  3. Hadrien Lemur dit :

    Pas besoin d’être l’oracle de Delphes pour savoir qu’avec un scénario de merde, des acteurs de merde (elle vole pas haut la Zegler et en plus elle est moche) et une haine affichée sans vergogne pour le public, on fait un film de merde. C’est la chronique d’un bide annoncé. Quand ils en auront marre de balancer un pognon de fous dans des conneries pareilles les producteurs se réveillerons peut-être mais avec une sacrée gueule de bois.h

  4. Davdav dit :

    Donc le fils du type qui a massacré un conte populaire, vient se plaindre d’une nouvelle version.

    Mais la version Disney d’origine est déjà une version horrible.

    Au lieu de critiquer d’autres réalisateur, le fils a papa pourrait commencer par lire l ‘œuvre original….
    La vraie, pas le brouillon à l’eau de rose de Disney…

    Au passage, son père il pouvait pas inventer ses propres histoires au lieu de reprendre celle des autres…

    • Toto dit :

      Donc, vous avez trouvé la version originale meilleure que celle de Walt Disney? Pouvez vous nous en donner les références que l’on puisse en juger? Merci pépé…

    • Madeleine dit :

      La version de Disney n’a rien massacré du tout, elle est fidèle au conte de Grimm. Lisez-le.

    • Lambert dit :

      Woke woke pauvre France on est mal Walt Disney était un génie même si…woke encore woke

  5. Jean-François Montellier dit :

    Le massacre de l’œuvre d’art
    Comme on revisite Blanche Neige on pourrait aussi revisiter les Contes de Perrault.
    Par exemple, on pourrait porter à l’écran un nouveau « Barbe-Bleue », ce sadique qui eut plusieurs épouses et qui les égorgea l’une après l’autre pour enfermer leurs cadavres dans une tour de son château. Ce sadique serait un acteur d’Afrique Subsaharienne qui tuerait des femmes blanches, des voix s’élèveraient alors pour crier au racisme. Cela ne fait aucun doute !
    Pourtant, au théâtre, dans une mise en scène de Rebecca Chaillon, une femme noire manipule une brochette de poupées, des « bébés blancs » embrochés symboliquement. On pourrait imaginer un instant qu’elle va les faire cuire au feu de bois… Tout ça pour dénoncer le racisme des méchants blancs qui méritent d’être punis. Bien entendu, les bébés fussent-ils noirs, il y eût un procès en règle en justice à l’encontre du metteur en scène !
    Revenons à Charles Perrault et examinons « Le Petit Chaperon Rouge ». Le loup dans le conte de Perrault n’est autre, dans la réalité, qu’un pédophile en puissance qui attend les enfants au détour d’un bois et les suis pour abuser d’eux. Les frères Grimm ont repris le conte de Perrault en faisant tuer le « pédophile » par un chasseur qui sauve la fillette et sa grand-mère.
    Transposons ce conte au cinéma ou au théâtre : le Loup est incarné par un acteur noir qui finit tué par un chasseur blanc. Aucun doute que les bien pensants à l’indignation sélective crieraient au racisme et intenteraient un procès pour « incitation à la haine ».
    À l’inverse, le Loup est un acteur blanc et le chasseur est un acteur noir : là, rien de plus normal, applaudissements assurés de toute la bien-pensance anti raciste…
    Ou pourrait continuer ainsi et faire des XVII e siècles et suivants des époques peuplées de personnages sans lien avec l’Histoire et la Civilisation Occidentale.

    Imaginons un instant les Contes d’Amadou Koumba, récits populaires de la littérature orale africaine, transcrits par l’écrivain sénégalais Birago Diop. Cet auteur, qui a mis en scène les animaux africains (singe, lion, hyène etc..) et leur rapport avec les hommes qui les côtoient, a rendu ces contes audibles au lecteur européen par l’émotion typiquement africaine des Êtres et des Choses qui peuplent la Nature et qui rappellent combien l’Animisme joue un rôle important dans la culture et les traditions populaires africaines. Birago Diop a, comme Léopold Sedar Senghor ou Aimé Césaire, ouvert l’une des voies qui mènent à l’esprit typiquement négro-africain, dans le contexte de la Négritude. Le but que s’était fixé Birago Diop était de transmettre les histoires et la culture africaine orale à l’écrit. Il a ainsi permis à un public francophone, bien au-delà de la France, de découvrir un aspect de la littérature et de la culture africaine. On retrouve même dans les contes d’Amadou Koumba des termes spécifiques de la langue Wolof, parlée au Sénégal, en Mauritanie et en Gambie.

    Ainsi, il serait d’une absurdité sans bornes de transposer ces récits « typiquement africains » au cinéma ou au théâtre, dans un contexte occidental avec des personnages blancs. Ce serait une INJURE à la Littérature et à la Civilisation africaine, un acte de RACISME. Les contes d’Amadou Koumba appartiennent à l’Afrique, à son peuple, et à aucune autre civilisation.
    Comme « Blanche Neige », les Contes de Perrault ou autres œuvres artistiques ne peuvent se concevoir que dans le contexte civilisationnel qui les a fait naître.
    Mais, il y a malheureusement beaucoup d’incultes, autoproclamés écrivains, dramaturges ou réalisateurs cinématographiques, qui pensent que l’on peut manipuler sans la détruire une œuvre d’art à des fins idéologiques.
    Jean-François Montellier

  6. Géraldine dit :

    A la place de la Zegler, ils auraient pu choisir Obono ou Taubira. Et dans le rôle de Mandela au cinéma on pourrait mettre le “grand blond avec une chaussure noire”. Il faut bien de la diversité pour le politiquement correct.

  7. Jean-François Montellier dit :

    Blanche Neige et les 7 nains
    La première version de Blanche Neige date de 1812, c’est celle des frères Grimm qui s’inspirent de différents récits populaires. Le Blanche Neige de Disney porté à l’écran est fidèle au récit des frères Grimm.
    Ainsi, après sa fuite à travers la forêt, Blanche Neige entra dans une cabane.
    « Il y avait une petite table recouverte d’une nappe blanche avec sept petites assiettes, chaque assiette avec sa petite cuiller, puis sept petits couteaux, sept petites fourchettes et sept petits gobelets. Contre le mur, il y avait sept petits lits l’un à côté de l’autre, couverts de draps blancs comme la neige.[…]
    La nuit venue, les maîtres de la cabane arrivèrent. C’étaient des nains qui cherchaient de l’airain et de l’or dans les montagnes. Ils allumèrent leurs petites lampes, et quand le logis fut éclairé, ils virent bientôt que quelqu’un avait passé par là, car tout n’était plus dans le même ordre où ils l’avaient laissé.» (extrait de l’œuvre originale de 1812)

    Le remake minable de ce conte de fée est un massacre d’une perle de la littérature, une injure à un chef d’ œuvre cinématographique.
    Les 7 nains, personnages fantastiques, ont été remplacés par des «créatures» sans queue ni tête qui enlèvent aux enfants une part de leur imaginaire. Contrairement à ce que croient les idéologues pétris de wokisme, les nains, dans le monde réel, sont des gens merveilleux comme beaucoup d’entre nous, que ce soit dans la vie de tous les jours, dans les séries TV avec l’adorable Joséphine ange-gardien ou encore dans les dédales de Ford Boyard.
    Au nom d’une idéologie, faudra-t-il dire adieu aux petits êtres magiques de la forêt ? Faudra-il, au nom de l’idéologie woke, chasser les nains de nos jardins, interdire au Père Noël de faire fabriquer les jouets par les habiles petites mains de son atelier?
    Les nains, imaginaires ou réels, sont proches de notre enfance et proches de notre vie d’adulte. On les aime comme on aime nos semblables. Laissons-les vivre et ne les privons pas comme le fait ce remake minable, en les mettant à l’écart, de leur droit de cité et de leur dignité.
    Boycottez ce remake !

  8. Lambert dit :

    Film a boycotter merci!

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