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La chasse au service de dame Nature [L’Agora]

Dans une ère où les clivages entre les partisans du “quinoa chic” et les chasseurs estampillés “beaufs” semblent résister à l’épreuve du temps, explorons une perspective audacieuse sur la chasse, trop souvent l’objet de critiques simplistes en faveur d’une vision idéalisée de la condition animale. Alors que nos législateurs débattent de l’interdiction potentielle de la vente d’animaux vivants en animalerie et que les “animalistes” captivent les projecteurs médiatiques, il est impératif de révéler des aspects souvent négligés dans la chasse. Au-delà des clichés, la chasse se présente comme une nécessité vitale, une contribution inestimable à la gestion de la nature, et un lien indissociable avec nos traditions.

La chasse, loin d’être une simple poursuite d’animaux, incarne une passion profonde pour la nature. Les chasseurs, souvent raillés sans discernement, se révèlent être les gardiens pragmatiques des écosystèmes. Les escapades en forêt ne sont pas de simples vagabondages, mais des missions de régulation, un ballet naturel où l’homme orchestre l’harmonie environnementale. Les critiques anti-chasse, souvent guidées par des incidents isolés, semblent négliger la réalité complexe du rôle des chasseurs dans la conservation de l’environnement. La régulation des populations, la protection des espèces en danger, la réintroduction d’espèces menacées sont autant de responsabilités souvent ignorées.
Envisageons une France sans chasseurs. Des sangliers envahissent les centres-villes, perturbés et malades, fouillant nos déchets. Des renards se lancent dans des festins de chats, mettant en péril des centaines d’espèces. Des cerfs, majestueux mais inconscients des règles de circulation, bloquent nos routes. Imaginons un monde où les animaux ne sont plus régulés, où le béton remplace les forêts, et où les super prédateurs, libérés de toute contrainte, se mêlent à nos villes. Sommes-nous réellement prêts à cohabiter avec des loups et des ours en plein centre-ville ? Quid des élevages, sans une régulation adaptée à la réalité écologique ?

La chasse, pratiquée de manière responsable, émerge comme un rempart indispensable contre le chaos écologique. Il est peut-être temps de regarder au-delà des clichés caricaturaux, de reconnaître les bienfaits souvent sous-estimés de cette activité. Être chasseur n’est pas simplement brandir un fusil au gré des envies. C’est le fruit d’un examen rigoureux où l’on apprend non seulement les règles de sécurité, mais aussi les cycles des animaux, les espèces protégées, les équilibres écologiques. C’est un engagement sérieux envers la nature, bien loin des préjugés réducteurs.

Les chiffres racontent une histoire captivante : sept personnes tuées sur 80 accidents de chasse pour la saison 2020/2021. Comparez cela aux 347 accidents de trottinettes électriques, aux 517 accidents en mer, aux 863 homicides, aux 2780 personnes tuées dans des accidents de la route, aux 20 000 décès d’accidents domestiques en 2020. La chasse, dans ce panorama, semble être bien loin d’être le fléau dénoncé par les anti-chasse.

La chasse, pratiquée de manière responsable, émerge comme un rempart indispensable contre le chaos écologique. Il est peut-être temps de regarder au-delà des clichés caricaturaux, de reconnaître les bienfaits souvent sous-estimés de cette activité, sans sacrifier notre réalité environnementale sur l’autel d’une vision idéalisée de la nature.

Pierre d’Herbais.

Crédit photo : DR

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42 réponses à “La chasse au service de dame Nature [L’Agora]”

  1. Martine Longo dit :

    Très bon article qui donne une image juste du monde cynégétique, loin de la caricature du chasseur irresponsable, illettré et alcoolique dépeint par les écolos et les anti-chasse.

  2. marie-catherine weber dit :

    Poursuivre un malheureux cerf jusque dans le garage d ‘ un particulier et le massacrer sur place , tirer sur des animaux bloqués contre des grillages lors de chasses privées , des ruraux sans cesse importunés par le sans gêne des chasseurs , “chasser à la glue” et j ‘ en passe , c ‘est cela aussi la chasse …

    • Fario 0683 dit :

      Madame vous êtes dans un autre temps je suis désolé de vous le dire mais vous avez la tête bien chargée de toutes les médisances que certains y on bourré, ouvrez vos yeux et venez avec nous ,vous avez certainement des chasseurs autour de vous , qui vous feront partager volontier d’agréables moments.

      • Nicole Nom dit :

        Non elle a entièrement raison ce n’est qu’une bande de lâches qui se prennent pour Rambo de plus il sont fiers quand ils se prennent en foto en posant le pied sur la panvre bête qui n’a demandé qu’à vivre et qu’ils viennent de tuer honte à eux.

    • Pat22 dit :

      C’est surtout les clichés que vous voulez véhiculer .
      Vous parlez de choses que vous ne connaissez pas .

      • Florian Achard dit :

        Un jour où l’autre le loup s’en prendra à un randonneur, un enfant, votre animal de compagnie,lorsqu’il n’y aura plus rien à manger dans nos forêts..c’est beau de critiquer les chasseurs quand on vie en ville et qu’on ne connaît pas le sujet. Vous êtes certainement de ceux qui se plaignent lorsque le coq chante.

    • Solan dit :

      Sans parler des douilles en plastique qui polluent nos forêts..

      • Juliette dit :

        Moi, je n’ai pas vu de douilles lors de mes promenades en forêt mais en bordure des vergers de mon fils j’ai ramassé plein de saletés comme des canettes métalliques, des papiers gras, des bouteilles en plastique, des mouchoirs, des couches-culottes et des serviettes hygiéniques. Les chasseurs ont bon dos car il y a des gens sales qui croient qu’à la campagne on peut tout se permettre parce qu’en ville ils auraient un procès et une convocation en justice. Alors il faut savoir de quoi on parle et qui pollue au lieu de faire la langue de vipère.

      • xavier dit :

        …NOS forets ? il faut pas oublier que les bois et forets en France sont a quasiment 80% privées ,le randonneur lambda et autres vététistes sont juste tolérés uniquement par le bon vouloir du proprio…….a mediter !!

    • Pierre d'Herbais dit :

      Oui, cela existe.

    • Joss DARGENT dit :

      oui, chasser ou pourchasser un animal c’est bel et bien le poursuivre ; exactement comme le font les chats, les lions, les loups… Bref, chasser, c’est chasser… par définition… Du reste, la loi est parfaitement clair mais puisque vous semblez l’ignorer, permettez-moi de vous la rappeler : Lorsqu’un animal chassé se réfugie près d’une maison, les chasseurs doivent rappeler leurs chiens si le propriétaire du lieu ne donne pas son accord pour que l’animal soit servi. Pour finir, il ne faut pas confondre les ruraux qui vivent à la campagne et les ruraux qui vivent de la campagne, font vivre la campagne. Les ruraux qui ne sont pas paysans ni chasseurs et qui ont l’odieux culot de s’en plaindre (chasse, coq, cloches d’église ou de vache, chiens qui aboient, tracteurs, etc…) n’ont qu’à foutre le camp dans les villes.

  3. Macro dit :

    Je n’avais lu un article aussi débile.
    La chasse, c’est des tonnes de plombs tirée dans la nature.
    C’est des gens qui arrive à être tuer chez eux.
    C’est des millions d’animaux d’élevage lâché dans la nature.
    Les loups permettent à eux seul de réguler efficacement le nombre de sanglier.

    • LGY dit :

      “Je n’avais (jamais?) lu un article aussi débile.
      La chasse, c’est des tonnes de plombs tirée(s) dans la nature.
      C’est des gens qui arrive(ent) à être tuer(tués) chez eux.
      C’est des millions d’animaux d’élevage lâché(s) dans la nature.
      Les loups permettent à eux seul de réguler efficacement le nombre de sanglier(s).”

      ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

      Retournez à l’ école d’abord, après vous pourrez peut être critiquer, mais de grâce: faites jouer le correcteur automatique d’orthographe, vous paraitrez moins idiot dans vos critiques totalement stéréotypées ! Et que faites vous des milliers de tonnes de plomb et d’acier déversées depuis 2014 en Ukraine ? Là il n’y a plus personne chez les écolos ! Bizarre cette cécité, non ?

      • Coucou dit :

        Il n’y a absolument aucun argument dans votre commentaire. S’attaquer à l’orthographe et partir en hors sujet total montre bien à quel point vous êtes bloqué dans vos convictions sans chercher à débattre. Juste ici pour descendre ceux qui n’auraient pas le même avis que vous

    • Joss DARGENT dit :

      heu…? non… Mais je n’avais, pour le coup, jamais lu un commentaire aussi débile

    • Pralong dit :

      Il ‘y a de débiles que ceux qui véhiculent des clichés sans savoir de quoi ils parlent, les commentaires ont été entendus 1000 fois, acceptez de lire l’article convenablement et tirez en la morale qui s’impose. Vous devez être des premiers à vous plaindre si un sanglier heurte ou endommage votre véhicule…

  4. Morel dit :

    J’ai cru que c’était un texte humoristique, mais j’ai bien peur que l auteur écrive au premier degré. Les renards qui deciment les chats, les ours au centre ville…on part de loin, quand même…
    Expliquez nous plutôt l intérêt de “reguler ” les bécasses ou les grands tétras, parlez nous de l exception française avec ses 9 mois de chasse par an 7 jours par semaine et sa liste xxl d espèces gibiers ( record d Europe).

    • Denis dit :

      En fait le chasseur ne tue pas tout ce qu’il voit, et de traquer certaines espèces permet de déplacer les populations, évite ainsi la consanguinité et augmente la reproduction avec des espèces plus adaptées et plus résistantes.
      Certains prédateurs actent aussi dans ce sens là mais sont souvent trop peu présents.
      La chasse c’est tenter d’équilibrer les dégâts que la vie moderne fait subir à la nature…
      Même un champs de sojo n’a rien de naturel.

    • Pascal dit :

      Vous n’avez pas compris le propos. Quand une espèce pullule parce qu’elle n’a pas de prédateur naturel ou parce qu’elle n’est pas régulée par l’homme, elle crée un déséquilibre.
      Si vous allez visiter Londres, vous ne verrez dans cette ville aucun chat errant ou même perché sur le bord d’une fenêtre. En effet, Londres est une ville qui compte plus de 10.000 renards aux moeurs nocturnes. Ils ont croqué nombre de rats, ce qui est très bien, et se sont ensuite attaqués aux chats et aux poubelles.
      Peut-être qu’en parlant de “texte humoristique”, vous avez eu une envie soudaine de faire de l’esprit et de nous éclairer. C’est raté, cher monsieur !
      Quant aux bécasses, on ne les régule pas, on les prélève selon des quotas particulièrement stricts avec obligation de baguage. Pour le grand tétras, il fait partie des espèces non chassables actuellement.
      Méfiez-vous de vos sources et mettez-votre pendule à l’heure.

      • Morel dit :

        Oui, moratoire sur la chasse du grand tétras pendant 5 ans arraché par les associations de protection contre le souhait des chasseurs. Et la bécasse n est pas ” régulée” mais “prélevée “, vous avez raison, je suis sûr que l animal apprecie la différence.
        Quant aux chats exterminés par les renards, il suffit de rouler dans nos campagnes la nuit pour réaliser que c est une vue de l esprit. C’est même un problème tous ces chats…

    • Joss DARGENT dit :

      9 mois de chasse??? “En France métropolitaine, la période de chasse commence généralement un des dimanches de septembre pour se terminer le dernier jour de février”
      7 jours par semaine??? Voici l’exemple d’une forêt domaniale qui prouve l’exact inverse Forêt domaniale d’Ecouves : pas de chasse à tir les mardis, mercredis, vendredis et samedis. Quelques dimanches chassé dans la zone la moins fréquentée de la forêt. Et il en est de même pour toutes les forêt domaniale… article OuestFrance : https://www.ouest-france.fr/societe/la-chasse/carte-quelles-sont-les-dates-de-la-chasse-et-les-zones-des-forets-concernees-dans-lorne-bb83e8f6-6383-11ee-8587-76ae2bcd88b7
      Faut arrêter la fumette hein!

    • xavier dit :

      il n’y a aucune regulation de becasses et encore moins de tetras qui comme les perdrix grises sont quasiment protégées ,la regulation s’applique aux especes surtout invasives et exotique genre ragondin et autres rats musqué qui menacent gravement le milieu ou ils s’implantent et ou ils n’ont rien a y faire………, quand on y connais que dalle on dit pas de conneries…

  5. Emmanuel dit :

    La chasse est un loisir de psychopathes et rien d’autre.
    Il n’existe pas de chasse dite responsable.
    Tuer n’a rien de responsable. Trouver du plaisir à tuer relève de problèmes psychiques.

    • Pat22 dit :

      Que fait votre gentil matou dès qu’il sort de la maison ?
      Lui n’a aucune règle , aucune espèce protégée.
      Que fait la martre quand elle rentre dans un poulailler ? Elle commence par tuer tout le monde pour être au calme .

    • Denis dit :

      Attention à ce que vous dîtes, le chasseur tue en toute conscience et vous, forcément en toute inconscience… On a tous un impact sur ce que vous appelez la nature mais que je préférerai appeler la vie sauvage !

    • Carole dit :

      @Emmanuel
      Il y a en France près de 1.5 millions de chasseurs. Ce chiffre est en augmentation de 48% depuis les 7 dernières années et toujours en progression. La chasse est un besoin pour l’homme moderne d’échapper au béton des villes et à la force malsaine de l’image abrutissante, un besoin d’être proche de la Nature (détruite, disons-le clairement, par les écolos avec les éoliennes industrielles). La Vie et la Mort y sont liées “naturellement”. Les chasseurs français sont des jeunes, des moins jeunes, des hommes et des Femmes. Oui, des Femmes comme moi, loin d’être des psychopathes. Il n’y a aucun “plaisir” à tuer mais du plaisir dans l’acte de chasse (partagé avec son chien) dont la finalité est la mort de l’animal, le plus rapidement possible et sans douleur. Le chasseur est plus responsable que vous ne l’imaginez derrière vos préjugés sectaires. Il serait temps que les anti chasse se remettent sérieusement en question si leur esprit n’a pas subi trop de dégâts causés par les propagandes faussement vertes, animalistes et antispécistes.

  6. Gilles MOYNE dit :

    😂😂😂 c’est un « journaliste » de chassons.com qui a fait de la pige pour breizh-info ?

  7. Christophe Fourcade dit :

    Beaucoup de commentaires médisants sur la chasse et complètement hors-sol de gens ignorant tout des réalités du terrain, qui ont la tête enflée par les délires des associations anti chasse et leur radicalisme écologique. Des gens qui ne connaissent la Nature et la Vie Sauvage qu’à travers leur poste de télévision. Des gens qui ont le cul sur une chaise quand il faut se retrousser les manches y compris les week-end, pour débroussailler les milieux fermés, ouvrir des sentiers qui profitent à tous : vététistes, randonneurs, promeneurs, cueilleurs de champignons etc. et pas seulement aux chasseurs, Des gens qui ont le cul sur une chaise quand il faut apporter de l’eau aux oiseaux en détresse lors des période de canicule. Des gens qui ont les fesses sur une chaise et qui les décollent seulement pour aller gueuler dans des porte voix, manifester et s’introduire illégalement dans des propriétés privées, en toute impunité. Des gens capables d’incendier des gîtes associatifs de chasse, de scier les pieds de miradors qui sont pourtant des accessoires de haute sécurité. Des gens déconnectées des valeurs rurales ou bien souvent des néo-ruraux qui confondent les oliviers avec les chênes verts et les olives avec les glands. Des gens qui veulent nous apprendre à vivre chez nous, à la campagne, à travailler, à manger et même à penser.
    Ces anti chasse sont des intégristes qui ne connaissent rien à l’écologie, la vraie, pas l’écologie politique ou l’écologie de salon.
    Ces hurluberlus, véritables djihadistes de la pensée sont des gens particulièrement dangereux quand on voit que certains d’entre eux, bavant de haine envers les chasseurs, se sont félicités sur les réseaux sociaux du massacre récent de 7 chiens de chasse avec des armes à feu détenues illégalement par une secte écologiste révolutionnaire marxiste-léniniste.
    Les anti chasse : des décérébrés qui voudraient faire de la Morale !
    Le Gascon, pêcheur, chasseur, agriculteur, éleveur

    • Bournat Pierre dit :

      Déranger l’araignée au plafond cause des troubles irréversibles au cerveau. Dites le vous bien et dégustez votre foie gras.

      • Christophe Fourcade dit :

        @Bournat
        On constate qu’il y a des vérités difficiles à entendre et qui piquent très fort les oreilles.
        Les sangliers n’ont jamais été réintroduits contrairement à vos affirmations mensongères. Les lâchers de sangliers sont formellement interdits, les sangliers d’élevage ne sont élevés que pour le commerce de boucherie. L’espèce sauvage est particulièrement prolifique : une laie âgée de 2 ans peut mettre bas 2 portées par an de 5 à 7 marcassins par portée en moyenne. L’espèce est également opportuniste, capable de s’adapter à des milieux divers, de la forêt à la plaine, tout comme le renard qui a colonisé les rues de Londres. Les gibiers d’élevage permettent certes de chasser mais ils garantissent la pérennité d’espèces endémiques qui s’éteindraient naturellement du fait non pas de la chasse mais de la transformation des milieux par les activités humaines. Seuls les piètres scientifiques ou ceux qui s’affublent de ce titre sans avoir une once de compétence veulent nous faire croire que la Nature n’a pas besoin de l’Homme. Ce qui était vrai à l’époque d’ Homo Erectus ne l’est plus aujourd’hui sur une Planète qui doit nourrir des milliards d’humains.
        Pour terminer, le foie gras de Gascogne est un mets très apprécié des Français, même si certains préfèrent les steaks artificiels fabriqués par des apprentis sorciers en blouse blanche ou plus simplement le maïs en salade ou le rutabaga. Les chasseurs, par respect d’autrui, n’ont jamais obligé quiconque à se convertir à un régime carné. Pour ma part, je dégusterai prochainement un bon civet de lièvre accompagné d’un cru du terroir.
        Vive la chasse et la ruralité. Joyeuses Fêtes à tous sauf aux anti chasse.
        Le Gascon, pêcheur, chasseur, agriculteur, éleveur

    • Mélanie Coste dit :

      Bonjour,
      Une secte écologiste, animaliste et anti chasse qui détient des armes à feu et qui en fait usage contre de pauvres chiens, alors là vous m’en bouchez un coin.
      Des anti chasse armés jusqu’aux dents, ça ressemblerait à une blague sauf qu’après vérification c’est bien une réalité. Qui l’eût cru ?
      Merci pour l’info, il suffit de taper “7 chiens de chasse massacrés au fusil en Ardèche”.
      Dans quel monde de détraqués on vit ?

    • xavier dit :

      bien dit !!

  8. Bournat Pierre dit :

    Vous pouvez vomir votre logorrhée colérique pendant 10 pages, vous passerez toujours pour le type au fusil qui n’a jamais rien appris des bases scientifiques de la biodiversité. La votre est celle d’une une faune introduite de gibiers d’élevage, dont les célèbres sangliers que vous tuez par plaisir, mais que vous ne voulez pas trop diminuer en nombre pour pouvoir continuer à les flinguer sans état d’âme. Vous seriez plus crédible en rétablissant les zones humides que les pesticulteurs ont drainées et en traquant les miasmes de l’agrochimie qui empoisonnent l’air et l’eau. La nature n’a pas besoin de vous et 99% des non chasseurs s’en porteraient mieux.
    .

  9. Baccon dit :

    On ne part pas de loin malheureusement. Il suffit de regarder en Angleterre où depuis l’arrêt de la chasse aux renards, Celui ci pulule au point de vider les poubelles dans les villes, et de s’attaquer aux chats, car oui le renard en est très friands. Le sangliers qui était très peu chassé au Japon pareil, l’état en est rendu à payer les chasseurs pour en abattre le plus possible. Le Canada malgré le piégeage (insuffisant) ce retrouve avec une quantité de meutes de loups incontrôlable provocant dégât sur les troupeaux d’élevage comme sur la population de cervidés qui commence à ce rarifié. Les états unis sont envahis de milliers de sangliers qui ce sont croisés avec des cochons d’élevage, eux, les tir carrément avec des armes militaires pour essayer d’en arriver à bout. Vous parlez du grand tétras, mais cet oiseau est en plan de chasse tout comme la bécasse et d’autres espèces, des réserves sont créés par les chasseurs eux même pour que justement il y est toujours ces animaux à chasser. L’intérêt du chasseur n’est pas de tout exterminer mais bien de gérer pour pouvoir chasser le plus longtemps possible, si c’était le contraire, en ce moment tout le monde irait à la pêche! La France est un pays avec des territoires diversifiés comparé à d’autres, bois, forêts, plaines, marécages, étangs, lacs, fleuves, rivières, montagne etc… Les cultures aussi sont diversifiées et c’est une zone de passage de migration pour bon nombre d’oiseaux, donc évidemment nous trouvons plus d’animaux qu’ailleurs, et donc certains sont chassables. 9 mois de chasse ? Pas en France en tout cas. L’ouverture général étant pour la plupart des départements de fin septembre à fin février. Le reste c’est pour finir des plans de chasse ou des dérogations, autant dire que ça concerne peu de chasseurs.

    • Morel dit :

      Oui, prenez l arrêté préfectoral concernant la chasse dans votre département, à la période d ouverture générale ajoutez la chasse d été du chevreuil, les chasses aux gibier d eau, les ouvertures ” anticipé es” de ceci et cela, les dérogations pour le sanglier… vous arrivez facilement à 9 mois. Quant à la pullulation des meutes de loups, c’est bien mal connaître la biologie de cette espèce qui adapte sa démographie à la capacité d accueil du milieu. Et nier les lâchers de sangliers il y a quelques décennies, je crois que ce n’est pas sérieux. Au passage le grand tétras a perdu 70% de ses effectifs ces dernières décennies, on fait mieux comme ” gestion responsable “, et pourtant les chasseurs sont pour continuer à le chasser dans les Pyrénées.

      • Mathieu Combes dit :

        Morel,
        La chasse d’été du Chevreuil est particulièrement restrictive : 3 bracelets seulement pour une AICA de 72 adhérents et 6845 hectares chassables dont 87% sont privés. Ce sont des tirs sélectifs réservés aux chasseurs propriétaires, au compte goutte, en fonction des dégâts officiellement constatés sur les cultures par les autorités. Votre problème c’est de faire d’une exception une généralité. Les loups s’adaptent effectivement à la densité de proies sur un territoire comme d’autres prédateurs. Il faudra demander aux éleveurs de brebis de changer de métier.
        Pour ce qui est des sangliers, vous délirez. Les lâchers de suidés n’ont jamais été autorisés même dans le passé et sont sévèrement punis, de même que sont en infraction (risque d’hybridation) les propriétaires de sangliers d’élevage ou de cochons domestiques qui ne les parquent pas dans des enclos en mailles d’acier infranchissables, répondant aux normes de sécurité (arrêté du 16 octobre 2018 art. 4). Enfin, concernant la bécasse (ou autre espèce) sachez faire la différence entre “Réguler” et “Prélever”. Ces termes ne sont pas synonymes, ne vous en déplaise. On parle de “régulation” pour une espèce invasive comme le sanglier (ou les chats dans certains pays, ou les renards). On parle de prélèvement pour une espèce dont le nombre de sujets à capturer est déterminé annuellement par arrêté préfectoral. Pour la bécasse et d’autres espèces, il existe un PMA (prélèvement Maximum Autorisé) . Certaines ACCA sont encore plus restrictives que les arrêtés préfectoraux en limitant de leur propre chef les prélèvements sur leur territoire. Dans une certaine ACCA, décision a été prise de fermer complètement la chasse de la perdrix pendant 3 années consécutives afin de protéger l’espèce bien que la chasse ne fût aucunement responsable de leur déclin lié à la fermeture du milieu et à l’abandon de pratiques agricoles. Oui, cher monsieur, le chasseur est un individu responsable !
        La perte d’effectifs d’espèces endémiques n’est pas lié à la pression de chasse mais à des facteurs environnementaux complexes qu’il convient d’identifier avant de pousser des cris d’orfraie.
        Bonne réflexion

  10. Jean-Marie Palaud dit :

    Très bonnes remarques.
    Le chat massacre des millions d’oiseaux sans distinction y compris les espèces protégées ou menacées d’extinction. La martre tue autant de proies qu’elle peut, même si elle ne les consomme pas toutes.
    Le chasseur, par contre, veille au respect des équilibres naturels en limitant ses actions de prédation et en engageant des actions de préservation.
    Mais les anti-chasse ne sont pas au courant ou font semblant de ne pas l’être. Toujours est-il qu’ils se présentent hardiment comme des donneurs de leçons, détenteurs de la Vérité.
    Triste France !

  11. G.naelle dit :

    Très bon article.
    Il y a toujours des rageur, des aigris, des gens abrutis par leurs lectures et leurs délires idéologiques. Enfermés dans leur entre soi et des préjugés ancrés profond dans leur bêtise crasse.
    C’est dommage, ils ne voient pas que les sessions de permis de chasser sont saturées par de jeunes candidats et une bonne proportion de femme. Et quand les femmes relèvent le fanion, il y a de la résistance face à la bêtise et l’inculture.
    La nouvelle génération de chasseur est dynamique, engagée dans les enjeux écologiques et de la biodiversite, cultivee intelligente et ouverte d’esprit. Tout le contraire de ses opposants.

  12. Alain dit :

    Voilà un très bon article comme les journalistes de Breiz-Info en produisent souvent pour rétablir des vérités qui nous sont vicieusement cachées pour des raisons idéologiques ou politiques.
    Ajoutons que Breiz Info nous régale toujours de commentaires pertinents et bien éclairés de la part de nombreux lecteurs. Tout cela change la vie par rapport aux médias de grand chemin.

  13. Morel dit :

    Matthieu combes
    Je pense que vous vous voilez la face sur les lâchers de sangliers, qui sont assez documentés quand même. Personnellement ça m est arrivé deux fois de me retrouver à discuter au bord d un champ avec un paysan du coin, et dans le champ à 30 m une compagnie de sangliers totalement indifférente à nous. C était dans les années 90. L augmentation des populations de sangliers tient aussi à ce genre de “gestion”, même illégale. Merci de confirmer mes propos sur la durée effective de la chasse, qui chez moi va de mi septembre à fin mars ( et non pas février) plus les chasses estivales, et tous les jours de la semaine sans exception ( territoires communaux principalement).
    Quant à la nuance entre ” regulation ” et ” prélèvement “, pour l animal qui prend la balle elle est assez secondaire…je voulais juste pointer du doigt qu aucune chasse n a de justification scientifique, morale, pour les oiseaux classés gibiers. On pourrait les laisser tranquilles et la nature ne s en porterait que mieux.

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