L’incendie tragique qui a ravagé la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes en juillet 2020 continue de marquer l’histoire de la ville. Alors que la restauration du monument emblématique avance, les autorités ont récemment annoncé que sa réouverture officielle est fixée au 29 septembre 2025, soit cinq ans après le drame. Le chantier, estimé à plus de 32 millions d’euros, est financé intégralement par l’État et se concentre principalement sur la restauration du cœur et du transept sud, sévèrement touchés par le feu.
Un incendie dévastateur
Le sinistre, déclenché par un migrant rwandais, avait causé des dégâts considérables : les vitraux, l’orgue, ainsi que le tombeau de François II de Bretagne, avaient été gravement endommagés. Si la cathédrale est fermée depuis l’incident, des efforts intenses ont été déployés pour dépolluer et restaurer ce monument historique. Des pierres sont actuellement remplacées, et les vitraux, encrassés et partiellement détruits, attendent toujours leur rénovation.
Malgré l’avancée des travaux, la réouverture en septembre 2025 ne sera que partielle. En effet, l’entrée principale restera fermée, obligeant les visiteurs à passer par des portes latérales. Le préfet de Loire-Atlantique, Fabrice Rigoulet-Roze, et Monseigneur Laurent Percerou, évêque de Nantes, ont précisé que les travaux sur la façade, notamment sur le « massif occidental », se poursuivront bien après la réouverture. Ces rénovations comprennent également des améliorations structurelles comme la mise aux normes électriques et l’accessibilité du site.
La réouverture de la cathédrale n’est pas qu’une simple date de calendrier : elle revêt une importance religieuse et symbolique. L’évêque de Nantes a insisté sur le choix de la date du 29 septembre, jour de la Fête de la Dédicace, en hommage à l’histoire de l’édifice. Par ailleurs, cette date coïncide avec la fin d’une année jubilaire décrétée par le pape François, ce qui renforce le caractère sacré de cette réouverture pour les fidèles.
Un chantier titanesque
La restauration de la cathédrale, dont les travaux sont estimés à plus de 32 millions d’euros, a été accélérée pour permettre une réouverture aussi rapide que possible. Parmi les défis, la reconstruction des vitraux et du grand orgue figure en tête de liste. Les experts se penchent sur l’idée d’intégrer des éléments contemporains pour le remplacement de ces structures historiques, notamment en ce qui concerne les vitraux, un choix qui rappellerait les premières œuvres contemporaines introduites dans les années 1960.
Depuis le début des travaux, une équipe d’experts se concentre sur les aspects architecturaux les plus délicats, dont la réfection de la charpente et le remplacement des pierres. Des échafaudages impressionnants de 37 mètres de haut ont été érigés dans la cathédrale pour permettre la reprise des voûtes et des jointures. Ce chantier monumental, comparable aux travaux de la cathédrale Notre-Dame de Paris, s’inscrit dans une longue histoire de rénovations pour ce monument, qui avait déjà connu un incendie en 1972, suivi de travaux de plus de 12 ans.
En dépit des dommages, certains trésors historiques ont pu être miraculeusement préservés, notamment des fragments de vitraux datant du XVIe siècle, créés sur commande d’Anne de Bretagne. Ces morceaux, bien que partiellement détruits par les aléas du temps, sont en cours de restauration et devraient être exposés dans la cathédrale une fois les travaux terminés. La Commission Nationale du Patrimoine et de l’Architecture examinera également les options pour le remplacement de l’orgue et des vitraux, avec un éventuel accent contemporain pour s’inscrire dans la continuité de l’histoire de la cathédrale.
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7 réponses à “Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes : Rénovation et réouverture en 2025”
Les vitraux d’Anne de Bretagne n’ont pas seulement souffert des aléas du temps ! Ils ont été endommagés par le bombardement américain du 15 juin 1944, qui a par ailleurs pulvérisé tous les autres vitraux de la cathédrale de Nantes. L’armée française avait elle-même fait de son mieux : l’explosion de son stock de poudre à canon, le 25 mai 1800, a pulvérisé une tour du château des ducs de Bretagne et largement endommagé la cathédrale et tout le quartier. Et dire qu’un immigré rwandais armé d’un briquet leur a causé davantage de tort…
Vous appelez « incident » la destruction par un incendie criminel, ayant nécessité du comburant, du Grand orgue Clicquot superbe musicalement et esthétiquement datant du XVIIème siècle (74 jeux, 5 claviers + pédalier, 5500tuyaux) dont il ne reste rien à part deux ou trois sculptures du Positif et le moteur de la soufflerie. L’orgue de chœur (et non COEUR!), inauguré en 1897, a eu la chance que le dernier restaurateur lui fasse retrouver son origine voulue par le facteur d’Orgue Debierre en séparant la console (claviers) du buffet. Le furieux incendiaire Abayisenga n’a pu détruire que la console ce qui fait que le buffet aux 3000 et quelques tuyaux et 30 jeux n’a pas souffert. Par contre ont disparu l’ancien siège épiscopal, une partie des stalles le tout largement aspergé d’encaustique pour assurer une destruction efficace. La console électrique a aussi été aspergée et a été détruite ainsi que le tableau, unique, de Saint Clair guérissant des aveugles.
Sans compter la quasi disparition des restes de vitraux datant d’Anne de Bretagne
32 millions d’€, cela fait cher « l’incident »!
Après avoir commis ce crime le 18 juillet 2020, Abayisenga assassinera le 9 août 2021 le Père Olivier Maire qui l’avait recueilli dans la maison des Pères Montfortains de Saint Laurent sur Sèvre.
Sous le coup de 3 OQTF cet individu a pu commettre ses forfaits. L’évêque de Nantes au moment des faits, J-P James, avait demandé au Préfet de faire preuve de « bienveillance « . Voilà le résultat !
L’article ne fait pas mal au coeur comme les commentaires des abonnés….les dégâts sont vraiment immenses et irréparables. Les ecclésiastiques sont à l’image de nos politiques : aux abonnés absents.
En d’autres temps, cet ordure aurait eu droit au bûcher face à son « oeuvre ».
Sur les barrières de protection des panneaux nous expliquent les travaux en cours. Il y est simplement précisé qu’un incendie s’est déclenché.
La main de Dieu sans doute…
Et bien sur les dégâts réels ne sont pas mentionnés
Selon la terminologie officielle municipale ce n’est pas un migrant criminel, mais un « jeune », issu de la ‘diversite », avec un passé chaotique.
Cela ne changera en rien sa demande de régularisation, qui devrait recevoir un avis favorable – rejoignant ainsi le flux ininterrompu de futurs gendres africains
Oui, l’évêque a raison d’avoir le choix dans la date. C’est une délicatesse!