Une nouvelle atteinte aux lieux de culte chrétiens en plein cœur de la capitale historique de la Bretagne.
Vendredi 2 mai, en pleine journée, un vol sacrilège a été commis dans la basilique Saint-Nicolas de Nantes, joyau néogothique du centre-ville. La lampe du Saint-Sacrement, allumée en permanence devant le tabernacle pour signifier la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie, a été dérobée. Cet acte, lourd de symboles, heurte profondément la communauté catholique locale.
Selon le communiqué de la paroisse Notre-Dame de Nantes, l’auteur du vol a été filmé par les caméras de vidéosurveillance et aurait laissé ses empreintes sur les lieux. Une plainte a été déposée, tandis qu’un appel à la vigilance a été lancé sur les réseaux sociaux. Antiquaires, brocanteurs, ressourceries de la région nantaise sont invités à signaler tout objet suspect correspondant à la description de la lampe.
La paroisse insiste sur la portée spirituelle de cet objet, bien plus qu’un simple ornement :
« Cet objet n’est pas qu’un bel ornement : il porte une force symbolique spirituelle. Allumée en permanence devant le tabernacle, la lampe rappelle la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie. Son absence est une blessure pour notre communauté et un silence imposé là où brille d’ordinaire une flamme de foi et de prière. »
La basilique Saint-Nicolas, érigée au XIXe siècle et classée basilique mineure, est un lieu emblématique du culte catholique à Nantes. Ce vol s’ajoute à une longue série d’actes de vandalisme, de dégradations ou de profanations visant des édifices chrétiens à travers le pays, dans un climat d’indifférence médiatique et politique préoccupant.
Une hostilité croissante envers le christianisme ?
Ce nouvel épisode interroge sur la sécurité des lieux de culte, mais aussi sur le respect accordé à la foi chrétienne dans l’espace public. Le vol de la lampe du Saint-Sacrement n’est pas anodin : il constitue une atteinte directe à ce que les catholiques considèrent comme le cœur vivant de leur foi.
En attendant que l’enquête aboutisse et que l’objet sacré soit retrouvé, les fidèles sont invités à redoubler de vigilance, de prière et de témoignage face à ce qui s’apparente de plus en plus à une christianophobie rampante.
Crédit photo : DR
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2 réponses à “Nantes : profanation à la basilique Saint-Nicolas, la lampe du Saint-Sacrement volée”
Et le gouvernement ne réagira pas…comme d’habitude ! Par contre ils observent une minute de silence pour un crime dans une mosquée.
Bravo Bayrou et ses idées, décisions, discours, à la sauce béarnaise !!
Cela fait un certain temps que la christianophobie n’est plus rampante en France mais
ouvertement déclarée ! Et ça n’est pas avec les pseudos zélus corrompus et soumis que ça va faire bouger les choses …