Un débat verrouillé dès le départ
Dans une société réellement démocratique, une consultation publique vise à recueillir divers points de vue pour éclairer une décision politique. Ici, la démarche est inverse. La Commission part d’un postulat idéologique – celui d’une discrimination généralisée des personnes LGBT – et demande des « preuves » pour appuyer ce présupposé. Toute réponse qui sortirait du cadre fixé s’expose à l’ostracisme ou à l’indignation des lobbies militants. L’affaire de la philosophe lesbienne Kathleen Stock, harcelée pour ses opinions divergentes, est un précédent qui en refroidira plus d’un.
L’acronyme « LGBTIQ » lui-même pose problème. Ce n’est ni une entité, ni une communauté cohérente. C’est une construction linguistique néo-marxiste visant à faire croire qu’existerait une catégorie homogène de citoyens définie par leur orientation sexuelle ou leur perception identitaire. Y inclure les personnes intersexes – qui souffrent d’une pathologie physique rare – dans le même panier que les orientations sexuelles ou les perceptions psychologiques, est scientifiquement et philosophiquement absurde.
Une stratégie qui outrepasse ses prérogatives
Initialement, l’objectif européen était de lutter contre la haine ou les agressions physiques. Un principe que personne ne conteste. Mais au fil du temps, cette stratégie s’est muée en projet de normalisation idéologique. Aujourd’hui, l’UE veut interdire les « thérapies de conversion » – un terme fourre-tout – mais ferme les yeux sur la plus radicale d’entre elles : la chirurgie de réassignation de genre. Une intervention lourde, irréversible, qui retire des organes sains à des adolescents ou à des adultes fragiles, et qui engage un traitement à vie. Pourquoi ce deux poids, deux mesures ?
Bruxelles prétend agir pour le bien-être des personnes LGBT. Mais les données épidémiologiques, elles, sont préoccupantes. En Écosse, aux Pays-Bas, aux États-Unis, les études montrent que les personnes se déclarant homosexuelles, bisexuelles ou transgenres souffrent davantage de troubles chroniques, de problèmes de santé mentale, d’addictions ou de maladies cardiovasculaires. Une étude de Harvard menée sur 100 000 infirmières a révélé que l’espérance de vie des femmes bisexuelles était réduite de 37 % par rapport aux femmes hétérosexuelles ; celle des lesbiennes de 20 %. D’autres études, publiées dans l’American Journal of Public Health, pointent la fragilité du système immunitaire, les troubles du sommeil, ou encore la surconsommation d’alcool chez les seniors LGBT.
L’idéologie contre le réel
Plutôt que d’analyser ces données avec honnêteté, la Commission préfère les ignorer ou les attribuer exclusivement à un prétendu climat de haine. Or, prétendre qu’un consensus idéologique effacerait ces réalités relève de la pensée magique. Ce n’est pas en imposant de nouveaux dogmes à des peuples européens attachés à leurs traditions culturelles et religieuses que l’on favorisera la cohésion sociale.
Faut-il rappeler que tous les États membres disposent déjà de lois contre les violences et les discriminations ? Pourquoi alors imposer une nouvelle strate bureaucratique et une politique intrusive, coûteuse et idéologique ? Bruxelles ferait mieux de se souvenir que la souveraineté appartient encore aux nations, et que l’unité de l’Europe ne saurait se bâtir sur la négation de ses racines chrétiennes, de ses traditions familiales ou de sa liberté de conscience.
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Une réponse à “Stratégie LGBT 2026-2030 de la Commission européenne : une consultation bidon au service d’une idéologie”
Sus aux minorités toxiques agissantes.