Le 4 mai dernier, à l’heure où la plupart des gens dorment encore, Pascal, 57 ans, commerçant bien connu du marché Saint-Louis, a vu sa vie basculer. Alors qu’il installait son stand de produits bretons comme il le fait depuis 32 ans, il a été violemment agressé par deux frères ivres, sortis de boîte de nuit. Résultat : 40 jours d’ITT, 35 agrafes à la tête, des opérations chirurgicales, des séquelles neurologiques et un avenir professionnel gravement compromis. Les deux agresseurs sont aujourd’hui libres. Condamnés… avec sursis.
Une violence gratuite, d’une rare sauvagerie
Il est 5h55 ce matin-là quand Pascal commence à installer son stand. Sheridan et Cameron Bloch, deux frères de 19 et 24 ans, croisent sa route. Alcoolisés, bruyants, ils se font reprendre verbalement par le commerçant, qui leur demande simplement de baisser d’un ton. Quelques secondes plus tard, Pascal est au sol, roué de coups de pied à la tête.
Sheridan, déjà connu de la justice pour vol aggravé, s’acharne. À tel point que Pascal perd connaissance. Comme si cela ne suffisait pas, les deux hommes prennent ensuite son camion, le déplacent de quelques mètres… et l’encastrent dans un poteau.
Le choc est total. Pascal est transporté d’urgence à l’hôpital, opéré au crâne. Sa mâchoire et son nez sont repositionnés. Il sortira avec 40 jours d’incapacité totale de travail, des troubles de la vision persistants, des difficultés à se déplacer et une incertitude pesante sur sa capacité à reprendre son activité.
L’enquête, les témoignages, l’absence de blessures chez les agresseurs, tout accable les deux frères. Mais au lieu de la cour d’assises, comme l’avait évoqué le procureur en raison d’une « sauvagerie rare », c’est la correctionnelle qui statue.
Malgré la gravité des faits, le tribunal ne prononce aucune peine de prison ferme. Sheridan écope de 36 mois de prison avec sursis, son frère aîné de 18 mois avec sursis. Libres à l’entrée du tribunal, ils en sont ressortis libres.
Une décision qui laisse un goût amer dans la bouche de nombreux commerçants et habitants de Brest présents à l’audience. L’un d’eux témoigne : « On vient bosser honnêtement, on se fait tabasser presque à mort, et les types s’en sortent sans même passer une nuit en prison ? »
Ce drame n’est pas isolé. Il illustre un climat délétère : celui d’une violence gratuite, exacerbée par l’alcool, par l’impunité perçue, par la perte de repères. Il interroge aussi une justice parfois jugée plus soucieuse de réinsertion que de protection des victimes. À Brest comme ailleurs, les honnêtes gens commencent à se demander combien de Pascal il faudra encore avant qu’on décide d’enfin sévir.
Pascal, le pâtisser,
57 ans, 1m80, 62 kg, 2 enfants,
32 années de marché, 35 agrafes métalliques sur la tête, 40 jours d’ITT.Il a eu le tort d’arriver trop tôt sur le marché de St. Louis, puisqu’il cuit ses fars bretons sur place, et de croiser la route de Sheridan et Cameron… pic.twitter.com/i2FwCPLst2
— Les Bergers du Quartier (@LesBergersQuart) June 4, 2025
Crédit photo : DR
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9 réponses à “« Justice » à Brest. Tabassé au petit matin sur le marché : un commerçant laissé pour mort, deux frères condamnés… avec sursis”
Tout les jours en France nous avons la preuve flagrante que les juges rouges ne donnent que des peines de cinéma aux délinquants qui devraient finir leur jours définitivement en prison.
Les populations vivent maintenant dans la peur de ce faire agresser n’importe ou, a n’importe quel heure et pour n’importe quel motif, même les plus futiles.
Coucou les bretons, Jean-Marie vous l’avez à vous aussi, vous laisserez les yeux.
Coucou les bretons, Jean-Marie vous l’avez à vous aussi, vous laisserez les yeux.
LAMENTABLE !!!
La France n’est même plus capable de régir ses Lois, ni de protéger ses ressortissants.
Avec une telle justice lénifiante, la route est toute tracée vers les profondeurs d’une totale déchéance.
Mais je pose la question : Qui s’en emeut ?…
L A M E N T A B L E !! mais comment virer tous ces juges gauchos !
Il n’est pas difficile d’imaginer que si ce commerçant avait été bâti en force, rompu aux arts martiaux (voire, comble de l’horreur, armé), et qu’il s’était servi de ses compétences pour neutraliser les deux voyous, la « justice » aurait été impitoyable avec lui. Pour elle, les moutons n’ont que le droit de se laisser tondre et égorger. Les loups, par contre, ont droit à toutes les circonstances atténuantes : ne sont-ils pas une espèce protégée ?
En continuant de cette façon, les régions demanderont leurs indépendance.la cission du territoire viendra.
Sommes nous chez les adultes?
Tous les moyens de défense vont un jour se mettre en route et on aura un autre titre » Après une violente agression, les coupables ont été tués ! » Allez, avec un bon avocat, soyez rassurés !
Un policier français(non musulman) qui a voulu stopper un délinquant, musulman d’origine étrangère, qui roulait à vive allure et n’a pas voulu s’arrêter, est accusé du MEURTRE de ce »jeune Nahel » !…Il doit passer devant La Cour d’Assises!…Je trouve cela INJUSTE car des véritables meurtriers ne sont pas considérés comme lui!…si vous pensez comme moi je vous demande de signer la pétition: https://petition.institutpourla justice.org/soutien-policier-nanterre