L’Europe connaît depuis 2022 sa plus importante épidémie de diphtérie depuis 70 ans, selon une étude parue dans le New England Journal of Medicine. Cette résurgence, loin d’être anodine, met en lumière des failles criantes dans la gestion des flux migratoires, ainsi qu’un retour préoccupant de maladies que la vaccination avait reléguées au rang de souvenirs d’un autre siècle.
536 cas, 3 décès : un bilan lourd et des alertes qui se multiplient
Entre janvier et novembre 2022, 362 cas de diphtérie ont été signalés dans dix pays européens, principalement en Allemagne (118 cas) et en Autriche (66 cas). Selon les dernières données, au moins 536 cas ont été recensés en Europe depuis le début de cette crise sanitaire, dont au moins trois décès.
Les malades sont à 98 % des hommes, en majorité jeunes (âge médian de 18 ans), et issus presque exclusivement de l’immigration récente. Plus de 80 % d’entre eux venaient d’Afghanistan ou de Syrie, après avoir emprunté des routes migratoires via les Balkans. Fait particulièrement préoccupant : près de la moitié des malades résidaient dans des centres d’accueil pour migrants.
Une infection contractée en route vers l’Europe
Contrairement à une idée reçue, la majorité des malades n’étaient pas porteurs de la maladie à leur départ, mais l’ont contractée durant leur migration, ce qui atteste d’une circulation active et non maîtrisée de la bactérie sur les routes migratoires. Les chercheurs de l’ECDC (Centre européen de prévention et de contrôle des maladies) ont identifié quatre groupes génétiques distincts, suggérant plusieurs foyers de contamination.
L’épidémie aurait connu un ralentissement au printemps 2023, mais des transmissions résiduelles ont été confirmées en 2024 et 2025. En avril dernier, l’Allemagne a confirmé une nouvelle flambée, cette fois dans la population locale vulnérable : des personnes sans-abri, un enfant non vacciné, et une personne âgée.
Alors que l’Europe avait, grâce à la vaccination, quasiment éradiqué la diphtérie, l’importation puis la re-circulation du Corynebacterium diphtheriae dans les grandes villes d’Europe occidentale — notamment dans des quartiers à forte population migrante — remet en cause la capacité des États à protéger leur population.
Selon Isabelle Parent du Châtelet, responsable à Santé Publique France, les personnes les plus exposées sont les sans-abri, les usagers de drogue, les non-vaccinés, et les personnes âgées malades. Des catégories qui recoupent en partie celles qui sont également les plus affectées par les politiques migratoires massives et désorganisées.
Une menace sanitaire à dimension politique
Ce nouvel épisode épidémique interroge. Alors que les États européens affichent une volonté de protéger leur population contre les virus émergents, ils peinent à anticiper ou contrôler la réintroduction de pathogènes que la médecine avait vaincus, faute de filtrage sanitaire efficace aux frontières ou de politique migratoire rigoureuse.
Les autorités sanitaires européennes, notamment l’ECDC, ont renforcé leur coopération avec les États membres, mais l’inquiétude grandit quant à une possible installation durable de la diphtérie sur le sol européen.
Au nom du « devoir d’humanité », des milliers de personnes transitent et s’installent en Europe sans suivi sanitaire rigoureux. Cette épidémie de diphtérie, dont les premières victimes sont souvent les plus fragiles y compris parmi les autochtones, démontre les limites d’un accueil illimité sans conditions sanitaires strictes.
Les faits sont là : l’immigration massive et non contrôlée n’est pas seulement un défi culturel ou économique — elle devient aussi un défi de santé publique. Une leçon que les autorités semblent encore refuser de tirer.
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4 réponses à “Santé publique : une épidémie de diphtérie liée aux routes migratoires secoue l’Europe — un retour inquiétant d’une maladie oubliée”
En France les enfants ont « droit » à quinze vaccinations ! Aucun souci dont a y ajouter une seizième !
Il faut quand même savoir que la vaccination a sauvé, de multiples fois, toute l’humanité de l’extinction ! La preuve de son efficacité ? Les dinosaures ont rendu l’âme, non pas à cause de la météorite ce qui est une fable, mais bien parce qu’ils n’avaient pas leur carnet vaccinal à jour ! La vaccination est à la santé, ce que les bombes sont à la paix !
Pas étonnant. C’est logique.
Normalement l’arrivée chez nous doit commencer par une mise en quarantaine vu les flux venant de pays contaminés par tout ce que nous avons éradiqué à coups de vrais vaccins.
C’est le nivellement par la base, si l’on préfère la Tiers-mondisation des pays peuplés de crétins qui accueillent massivement les sous-évolués !
Et ça ne fait que commencer : bientôt le retour du paludisme, de la variole, du choléra, des typhoïdes, du typhus lié à la pédiculose et, cerise sur le gâteau : la noria des maladies vénériennes (« maladies sexuellement transmissibles » pour les constipés du verbe)
Vive l’immigration de masse !
Ce qu’il est important de noter c’est que le vaccin contre la diphtérie n’est plus disponible sous sa forme simple ou combinée avec le tétanos, voire le tétanos et la polio. Si vous désirez vous protéger, vous et les vôtres, contre cette maladie il ne vous est possible de le faire qu’avec des combinaisons de vaccins particulièrement discutables, même si tous font partie de la ribambelle des vaccins obligatoire depuis peu. Sans compter le fait que la nature même des nouvelles versions du vaccin est sujette à caution.