Et si la Bretagne reprenait en main son destin ? Cette série de tribunes explore, pas à pas, ce que pourrait être une Bretagne autonome : une terre enracinée dans son histoire, dotée d’institutions propres, libérée du carcan administratif parisien. Loin des utopies irréalistes, il s’agit ici de propositions concrètes : identité, organisation communale, fiscalité, langue, éducation, économie, sécurité. Une réflexion militante et ouverte, en 15 parties, sur ce que serait une Bretagne autonome, démocratique et décentralisée.
L’idée d’une Bretagne autonome n’est pas une chimère : c’est une perspective que beaucoup murmurent, parfois en secret, parfois à voix haute. Mais avant de rêver d’indépendance ou d’un statut particulier, il faut poser un cadre concret : qui est Breton, quelles compétences reviendraient à la Bretagne, comment organiser un pouvoir politique démocratique et décentralisé, et sur quelles recettes fiscales reposerait cette autonomie ?
Qui est Breton ?
La première question est identitaire. Être Breton, ce n’est pas seulement habiter la région administrative dessinée par Paris. C’est appartenir à une communauté de sang, historique et culturelle qui s’étend de Nantes à Brest, du pays gallo aux terres bretonnantes. Est Breton celui qui descend de cette communauté, mais aussi celui qui reconnaît cette appartenance, qui s’enracine dans ce territoire et en assume l’héritage linguistique, culturel et historique.
Mais il faut être clair : être Breton ne se décrète pas par simple résidence administrative. Celui qui s’installe en Bretagne peut être accueilli, à condition qu’il respecte l’identité locale, qu’il participe à la vie de sa commune, qu’il ne cherche pas à diluer ou à remplacer les traditions par des modèles importés.
Quelles compétences pour la Bretagne ?
Une Bretagne autonome doit disposer de compétences réelles, pas de miettes concédées par Paris. Parmi celles-ci :
- Langue et culture : pleine compétence sur l’enseignement du breton et du gallo, sur la gestion des médias locaux et des politiques culturelles.
- Économie et fiscalité : capacité de lever l’impôt localement, de fixer une fiscalité adaptée aux réalités bretonnes, de soutenir les filières agricoles, maritimes, énergétiques et industrielles stratégiques.
- Immigration et sécurité : droit de réguler l’installation sur son territoire, de contrôler ses frontières maritimes, et d’organiser une police bretonne adaptée aux besoins locaux.
- Éducation : une école enracinée, décidée en Bretagne, avec des programmes intégrant l’histoire et la géographie bretonnes.
- Aménagement du territoire : suppression des départements et communautés de communes, retour à la commune comme cellule politique de base, avec une coordination régionale.
Une démocratie directe et décentralisée
La Bretagne ne doit pas reproduire les travers de l’État central français. Pas de nouvelle technocratie bretonne, pas de caste politique qui remplace une autre. L’organisation doit reposer sur :
- Les communes, qui reprennent leur place centrale, avec des assemblées locales où les habitants décident directement des grandes orientations.
- Une assemblée régionale bretonne, élue au suffrage universel, mais soumise à des référendums d’initiative populaire qui permettent aux citoyens de bloquer ou de proposer des lois.
- Une subsidiarité stricte : ce qui peut être décidé localement ne doit pas être imposé par la région.
Quelles recettes fiscales ?
Pour garantir une autonomie réelle, la Bretagne doit disposer de ressources propres. Parmi elles :
- Une part de la TVA collectée en Bretagne ;
- Un impôt régional sur les bénéfices des grandes entreprises implantées sur le territoire ;
- Une fiscalité écologique tournée vers la préservation de la mer et des terres ;
- Des redevances sur l’exploitation des ressources naturelles (énergie marine, agriculture, pêche) ;
- Le rapatriement d’une majorité des cotisations sociales pour financer un système de santé et de solidarité spécifiquement breton.
Cette première étape vise à poser le cadre d’une autonomie bretonne réelle, ni folklorique ni symbolique. La Bretagne, pour être libre, doit redevenir maîtresse de son destin, s’appuyer sur ses communes et sur une démocratie directe, définir qui fait partie de sa communauté et qui n’en fait pas partie, et lever elle-même les ressources nécessaires à son développement.
Dans la prochaine tribune, nous aborderons une question décisive : comment réorganiser concrètement la Bretagne sans départements ni communautés de communes, autour d’un véritable pouvoir communal ?
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2 réponses à “Si la Bretagne devenait autonome ? Partie 1. Poser le cadre d’une démocratie bretonne directe et enracinée”
Aujourd’hui, c’est la nativité de la Très Sainte Vierge Marie. En ce jour béni, nous nous remémorons que Sainte Anne a mis au monde une enfant immaculée, vierge de tout péché, futur réceptacle de l’Esprit Saint et du Sauveur.
Sainte Anne, nous la connaissons bien en Bretagne. Elle est notre mère chérie, celle que Dieu nous accorda pour protectrice à Auray il y a 400 ans maintenant, le 26 juillet 1524. Nous avons fêté récemment son jubilé. Ce que beaucoup ignorent, c’est que Sainte Anne nous a été donné cent ans jour pour jour après le rappel à Dieu de Claude de Bretagne, notre dernière souveraine. Elle nous a été offerte pour compenser cette injustice qu’est la privation de notre liberté par les Francs.
Voilà que les Bretons rêvent d’une timide autonomie mais oublient d’en appeler à leur mère Sainte Anne pour les libérer ! Qu’espérent ils avoir en agissant comme les Français apostats, acquis aux idées révolutionnaires qui ont achevé d’exterminer la Bretagne ?
La Bretagne libre, c’est une Bretagne indépendante, guidée par la foi catholique de nos ancêtres, dont le flambeau illumine toute la Bretagne depuis le sanctuaire de Sainte Anne d’Auray.
Si vous étiez un peu patient, vous attendriez peut être les 15 prochaines parties.