Madrid a vécu, le week-end dernier, l’un de ces moments politiques qui marquent les esprits et structurent les dynamiques de demain. Dans un Palais de Vistalegre comble, des milliers de militants ont répondu à l’appel de VOX et de son leader Santiago Abascal pour la grande convention Europa Viva 2025, un rassemblement présenté par ses organisateurs comme « le plus grand événement politique de l’année en Espagne ».
Une démonstration de force patriotique
Sous un soleil de septembre, les participants patientaient des heures avant l’ouverture des portes, créant une atmosphère qui tenait davantage du grand rassemblement populaire que du congrès traditionnel. Drapeaux espagnols et européens patriotes flottaient dans les tribunes, ponctués de chants et d’applaudissements nourris.
Le mot d’ordre de la rencontre était clair : la reconquête. Reconquête des frontières face à l’immigration de masse, reconquête des institutions accaparées par les socialistes et les technocrates de Bruxelles, reconquête des racines chrétiennes et nationales de l’Europe.
La force de l’événement tenait aussi à la présence – physique ou par message – de nombreux dirigeants étrangers. Le président argentin Javier Milei, par vidéo, a lié la lutte contre le socialisme en Amérique latine au combat culturel et politique mené en Europe. La Première ministre italienne Giorgia Meloni a, elle aussi, salué l’assemblée dans un message enregistré, rappelant que « la gauche porte la violence et l’intolérance », et rendant hommage à Charlie Kirk, l’activiste américain récemment assassiné et désormais érigé en symbole de la liberté d’expression.
Depuis le Portugal, André Ventura, chef du parti Chega, a été l’un des plus applaudis. Ses attaques contre Pedro Sánchez et le socialisme ibérique ont galvanisé le public, révélant la solidité d’un axe patriote luso-espagnol en pleine construction. Des représentants de la Heritage Foundation américaine et des responsables hongrois ou autrichiens étaient également présents, témoignant d’une internationalisation du camp souverainiste.
Le discours offensif d’Abascal
Moment fort de la journée, l’intervention de Santiago Abascal a donné le ton : « Ils ne nous tuent pas parce que nous serions fascistes, ils nous traitent de fascistes pour mieux nous tuer », a lancé le leader de VOX, reprenant les accusations de persécution politique et médiatique qui visent son camp.
Abascal: “No nos matan por ser fascistas. Nos llaman fascistas para matarnos”.
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🇪🇸 HISTÓRICO discurso de @Santi_ABASCAL en #EuropaVIVA25 de @PatriotsEU
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— VOX 🇪🇸 (@vox_es) September 14, 2025
Sous les huées dirigées contre la Commission européenne, il a accusé Ursula von der Leyen d’être « la patronne de Feijóo et de Sánchez » et martelé le refus catégorique d’une « Europe transformée en califat bruxellois ».
Au-delà des discours, l’ambiance donnait la mesure de la dynamique enclenchée : familles entières, jeunes arborant des t-shirts patriotiques, chants et slogans répétés jusqu’à la dispersion de la foule. Comme le résumait un organisateur : « Ce que nous avons vécu ce week-end n’est pas un acte isolé, mais le début d’une grande vague. »
À deux ans des prochaines élections générales, VOX continue d’élargir son socle électoral. Le parti, crédité désormais de 17 % dans les sondages (contre 12,3 % lors du scrutin de 2023), apparaît plus que jamais comme l’alternative identitaire et souverainiste au vieux bipartisme PP-PSOE.
Avec Europa Viva 2025, Abascal et ses alliés ont envoyé un signal clair : le camp patriote européen n’est pas seulement en résistance, il est en marche vers une recomposition politique majeure du continent.
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