Un nouveau scandale secoue l’Éducation nationale. À peine quelques jours après la rentrée, Mediapart a révélé qu’un conseiller pédagogique de Lozère, déjà condamné en 2011 pour détention d’images pédopornographiques, avait été désigné référent pour l’« éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle » (EVARS). Une affaire qui relance la colère des parents d’élèves et des associations familiales, et qui interroge sur la légèreté des rectorats dans la sélection de ceux qui interviennent auprès des enfants.
Un pédophile désigné formateur
Cet agent, M. H., avait été condamné à de la prison avec sursis après la découverte, dans l’école dont il était directeur, de DVD et de disques durs remplis d’images pédopornographiques. Interdit un temps de tout contact avec des mineurs, il avait ensuite été réintégré dans l’institution. En septembre 2025, il s’est vu attribuer une mission particulièrement sensible : former des enseignants du primaire à la mise en œuvre du programme EVARS.
C’est uniquement grâce à l’enquête de presse que l’affaire a été révélée. Alertée, la rectrice de l’académie de Montpellier a annoncé lui retirer ses fonctions. Mais le mal est fait : l’institution savait son passé judiciaire, et a malgré tout validé sa nomination.
Des précédents inquiétants
Ce n’est pas la première fois que l’Éducation nationale est éclaboussée par ce type de scandale. En 2015 puis en 2016, la presse avait révélé que des dizaines de fonctionnaires en poste avaient été condamnés pour des faits liés à des enfants. Ces affaires avaient suscité des promesses de vigilance accrue. Mais neuf ans plus tard, force est de constater que les contrôles ne sont toujours pas systématiques.
Le Syndicat de la Famille rappelle qu’il avait déjà alerté le rectorat de Montpellier en 2024 sur l’absence de vérification systématique des casiers judiciaires des intervenants extérieurs. Les responsables académiques avaient alors reconnu que pour les associations agréées, aucune vérification préalable n’était effectuée.
Face à cette accumulation de manquements, le Syndicat de la Famille demande la suspension immédiate des séances d’éducation sexuelle à l’école, tant qu’un dispositif transparent de contrôle n’a pas été mis en place. « Les parents doivent savoir qui intervient auprès de leurs enfants, et être assurés que le casier judiciaire a été vérifié », martèle le syndicat.
Pour lui, il s’agit d’un principe de précaution élémentaire : « risque zéro pour la protection des enfants ».
L’intrusion du militantisme LGBT
En parallèle, une autre polémique alimente la méfiance des familles. Julia Torlet, présidente de SOS Homophobie et professeur de lettres, a expliqué publiquement comment « contourner » le cadre légal pour diffuser des messages militants LGBT dans les écoles. « On est très fort pour tricher, donc on triche », a-t-elle déclaré lors des universités d’été de La France insoumise, fin août, conseillant aux jeunes enseignants de multiplier les signes militants discrets et de « passer en soum-soum ».
Ces déclarations confirment ce que redoutaient déjà de nombreux parents : que les séances d’éducation sexuelle servent de cheval de Troie idéologique à des associations militantes, agréées par l’Éducation nationale, mais qui revendiquent elles-mêmes leur volonté de « dépasser » le programme officiel.
L’affaire du référent pédophile en Lozère, couplée à ces discours assumés de militance, illustre une double dérive : d’un côté, une incapacité de l’institution à protéger les enfants de profils dangereux ; de l’autre, une instrumentalisation de l’école par des associations dont l’agenda est ouvertement politique.
Pour les familles, la confiance est brisée. Alors que l’EVARS était présenté comme un outil de prévention contre les violences sexuelles et l’exposition précoce à la pornographie, son application actuelle fait planer de lourds soupçons. Entre scandales judiciaires et dérives idéologiques, de plus en plus de voix s’élèvent pour exiger que l’école cesse de servir de terrain d’expérimentation à des intervenants douteux.
Crédit photo : DR
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
2 réponses à “Éducation sexuelle à l’école (EVARS) : la polémique enfle après la nomination d’un pédophile comme référent”
Bonjour,
Cette administration qui a la prétention de donner des leçons à l’Eglise catholique, a 20-30 ans de retard sur ce « phénomène de société ».
Cdt.
M.D
Dans notre Education Nationale , on doit penser que la nomination d’un pédophile comme formateur référent dans le cadre du programme EVARS qu’auront à subir nos enfants n’est que le déroulement logique d’un suivi de cours: cours magistral et travaux pratiques; et qui est le plus à même de faire de bons T.P. sinon une personne ayant elle même pratiquer !!!. On est en plein délire. Pauvre France