Le programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) prévu pour être publié le 5 décembre prochain suscite une vive controverse parmi les familles et les associations, notamment les Associations Familiales Catholiques (AFC). Dans une lettre ouverte adressée à la ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet, ces dernières appellent à une révision complète du projet, dénonçant une approche qui, selon elles, pourrait fragiliser le rôle des parents et perturber l’éducation des enfants. Revenons sur les points qui cristallisent ce débat.
Les parents relégués au second plan ?
L’une des critiques majeures formulées concerne la place accordée aux parents dans ce programme. Le rôle éducatif des parents semble dilué parmi les « adultes de confiance », une catégorie qui inclut professeurs, éducateurs sportifs et soignants. Cette vision, selon les AFC, invisibilise la primauté éducative des parents, en les mettant sur un pied d’égalité avec d’autres figures éducatives. Une approche qui inquiète, car elle pourrait affaiblir l’autorité parentale et brouiller les repères des enfants.
Le programme ne semble pas non plus reconnaître les spécificités des familles, mettant sur un même plan des situations parfois très différentes, allant des familles unies aux foyers confrontés à des difficultés majeures. Une généralisation qui, selon les critiques, ne prend pas en compte les souffrances générées par certains contextes familiaux.
Le genre omniprésent dans l’éducation
Le programme EVARS intègre dès la maternelle une lutte contre les stéréotypes de genre. Des activités, telles que l’inversion des rôles professionnels ou la vigilance sur la mixité des jeux et des espaces, sont prévues tout au long du cursus scolaire. Ces initiatives rappellent les ABCD de l’égalité, abandonnés il y a dix ans après une vive opposition des familles.
Pour les détracteurs, cette approche s’apparente à une « rééducation sociétale » menée à travers les enfants. En CM1, par exemple, les élèves seraient amenés à analyser des articles de presse pour identifier les inégalités hommes-femmes, tandis qu’en Première, il s’agirait de questionner les normes influençant les comportements et l’identité.
Un consentement insuffisamment encadré
Autre point d’achoppement : l’accent mis sur le consentement, présenté comme une norme éthique centrale. Si cette notion est essentielle, elle reste insuffisante selon les AFC, car elle n’intègre pas de repères éthiques ou juridiques solides. Les critiques soulignent que le consentement, surtout chez des enfants ou des adolescents vulnérables, peut être manipulé par des adultes malveillants.
Pour pallier cette lacune, les familles plaident pour une éducation qui combine des repères clairs et des outils permettant aux jeunes de développer une réflexion critique et des choix éclairés.
Le programme accorde une place prépondérante à la gestion des émotions, considérées comme un levier éducatif central. Cependant, les familles mettent en garde contre une reliance excessive sur les émotions, au détriment de l’intelligence et de la raison. Si apprendre à identifier et nommer ses émotions est important, cela ne suffit pas pour garantir des prises de décision justes et responsables. Un abus émotionnel pourrait exploiter cette lacune, soulignent les critiques.
Appel à préserver l’École des crispations sociétales
Dans un contexte de fractures sociales, les AFC appellent à une école qui privilégie les savoirs fondamentaux et évite de devenir un lieu de polarisation des débats sociétaux. Elles demandent ainsi à la ministre de ne pas publier le programme EVARS tel qu’il est présenté, en insistant sur la nécessité de réaffirmer le rôle des parents comme premiers éducateurs.
Le programme EVARS, s’il vise à encadrer l’éducation à la vie affective et sexuelle, soulève de nombreuses interrogations sur ses implications éthiques et éducatives. Les critiques mettent en lumière des points qui mériteraient une réflexion approfondie, notamment sur le respect de l’autorité parentale et l’introduction de concepts sensibles dans l’éducation. Dans un système éducatif déjà sous tension, il est crucial de trouver un équilibre entre innovation pédagogique et respect des valeurs familiales, afin de garantir une éducation qui rassemble plutôt qu’elle ne divise.
Pour signer la pétition lancée pour l’occasion, c’est ici
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7 réponses à “Education nationale. Le programme EVARS : des inquiétudes légitimes soulevées par les familles..et une pétition”
L’éducation nationale n’a pas compétence pour « éduquer » l’intimité des personnes mineures qui sont légalement sous la responsabilité exclusive de leurs parents. C’est un abus de pouvoir, une atteint grave aux libertés individuelles, et une agression injustifiée. Par ailleurs les contenus sont intrusifs et porteurs de messages inappropriés. Il faut que çela cesse sans délai.
Laissez l’éducation sexuelle aux parents l’éducation doivent s’occuper d’apprendre aux élèves les bases de l ‘écriture des mathématiques de l’histoire de la poésie la grammaire de la science c’est déjà un bon programme sans en rajouter d’autres
Tout est organisé pour détruire l’apprentissage de nos enfants style ancienne époque qui amenait doucement les élèves à se constituer une identité propre à chacun et un libre arbitre pour faire des choix plus tard dans leur vie d’adulte. Ces théories fumeuses actuelles qui priorisent les sujets d’actualité au détriment du savoir sont des pièges pour mieux contrôler les jeunes et envahir leur cerveau des tendances sur la théorie du genre, LGBT, inégalités hommes femmes alors que depuis 40 ans la société s’est montré incapable d’appliquer l’égalité des salaires ! Les parents et les profs ne doivent pas céder aux théories du genre nullissime de ces décideurs dangereux.
« l’instruction , c’est l’école …l’éducation , c’est la famille « ( Victor HUGO )….C’est là que l’on voit la perversité de la république qui , de » l’INSTRUCTION PUBLIQUE » est passée à « l’EDUCATION NATIONALE » dont elle est bien incapable !
Ce programme EVARS, mis au point par une camarilla d’idéologues cinglés, veut « rééduquer » les enfants pour… pour quoi, au fait ? On dirait que ce programme veut préparer les enfants à la pédophilie.
foute la paix aux enfants, apprenez leur à compter, lire, réfléchir
Des idéologues complètement tarés veulent apprendre aux enfants la masturbation au lieu de la multiplication ou de la soustraction. Le rôle de l’école est d’enseigner les fondamentaux que sont les mathématiques, le français, les sciences, l’histoire etc… L’éducation est le rôle des parents, la sexualité on l’apprend à la maison, pas ailleurs, surtout pas à l’école. Notre société est gangrénée par le wokisme et les théories LGBT dont les enfants vont être les victimes.
Les parents doivent se révolter contre cette dictature qui va désorienter et pervertir les jeunes esprits.