Le 25 septembre 2024, une manifestation symbolique s’est tenue devant le rectorat de Nantes, orchestrée par le Syndicat de la Famille des Pays de la Loire. Leur revendication principale : l’urgence de revoir l’éducation à la sexualité telle qu’elle est actuellement proposée dans les établissements scolaires. Les manifestants, soutenus par un constat d’huissier, demandent la suppression de contenus jugés inadaptés, voire choquants, pour des élèves dès l’âge de 11 ans.
Des contenus controversés au cœur de la contestation
Le cœur du débat réside dans les supports pédagogiques utilisés dans les écoles. Selon le Syndicat de la Famille, certains manuels scolaires, vidéos et documents issus d’associations partenaires de l’Éducation nationale contiennent des éléments inappropriés pour des jeunes élèves. Parmi les exemples cités : des vidéos d’adultes nus détaillant les zones érogènes du corps, des explications sur l’orgasme, ainsi que des discussions sur des sujets comme la prostitution, la pornographie et le chemsex.
Ces contenus, selon les manifestants, non seulement n’ont rien à voir avec les objectifs initiaux de l’éducation sexuelle, mais sont également en contradiction avec la circulaire n° 2018-111 qui encadre cette éducation dans les écoles. De plus, le Syndicat souligne que ces documents sont diffusés sans l’accord des parents, contrevenant ainsi à l’obligation de consentement en matière de sexualité.
Une inquiétude croissante parmi les parents
Les parents des Pays de la Loire, représentés par le Syndicat de la Famille, expriment une vive inquiétude quant à la manière dont l’éducation sexuelle est abordée à l’école. Selon eux, cette éducation ne respecte ni l’âge, ni la maturité affective des élèves concernés. Pour eux, ces contenus déstabilisent les enfants et adolescents, notamment en abordant des thèmes comme la transition de genre, perçue comme une banalisation de pratiques controversées.
Les revendications des manifestants
Face à cette situation, le Syndicat de la Famille demande plusieurs mesures fortes :
- Le retrait immédiat de tous les contenus jugés inappropriés dans les supports pédagogiques actuels.
- Le gel des partenariats avec certaines associations dont les interventions sont perçues comme militantes.
- Une révision complète des agréments accordés à ces associations par l’Éducation nationale
Les manifestants ont également remis des copies des articles du Code pénal et du Code civil à la rectrice de l’Académie de Nantes, Katia Béguin, pour souligner les implications légales de ces dérives
Une impasse dans le dialogue
Malgré les multiples alertes, le dialogue entre les familles et les autorités de l’Éducation nationale semble être dans l’impasse. Le Syndicat de la Famille espère, à travers cette manifestation, relancer les discussions avec le rectorat pour que des actions concrètes soient prises. En attendant, les parents restent vigilants et déterminés à protéger l’intégrité morale et affective de leurs enfants face à ce qu’ils considèrent comme une dérive préoccupante.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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3 réponses à “Mobilisation à Nantes : Le Syndicat de la Famille dénonce l’éducation sexuelle inadaptée à l’école”
il est temps que les parents se réveillent face a cette hérésie
À voir certains contenus de cette « éducation sexuelle », je me demande si la pédophilie n’a pas infiltré la pédagogie dispensée par l’EN…
Ces gens à l’éducation nationale sont vraiment des obsédés et pervers sexuels, il faut vraiment réagir pour les empêcher de pervertir nos enfants !