On a souvent tendance à séparer le cœur du cerveau. Erreur. Les vaisseaux qui irriguent notre tête sont la ligne de vie de nos neurones. Et quand la pression monte trop souvent, ces canaux se dégradent. Résultat : le cerveau s’use plus vite. C’est simple et brutal.
Des études récentes montrent un lien net entre tension trop élevée et Alzheimer. Rien de magique : une hypertension non traitée augmenterait le risque de démence — dont Alzheimer — de l’ordre de 30 à 40 %. Même ceux qui sont sous traitement mais mal équilibrés voient leur risque grimper de façon notable. En clair : ne pas soigner sa tension, c’est jouer avec le fil qui alimente la mémoire.
Pourquoi ? Parce que l’hypertension abîme les vaisseaux. La circulation se détériore, le cerveau reçoit moins d’oxygène et moins d’évacuation des déchets. Parmi ces déchets, la bêta-amyloïde, ce petit cœur de problème de la maladie d’Alzheimer, s’accumule quand le « nettoyage » sanguin faiblit. Les protéines s’agglomèrent, les communications entre cellules se grippent. Et peu à peu, la mémoire s’en ressent.
Bonne nouvelle au milieu de tout ça : agir marche. Vraiment. Même tard. Ajuster un traitement, surveiller sa tension, recommencer une activité physique, changer son assiette — tout cela pèse. Les chiffres le confirment : des baisses modestes mais régulières de la tension réduisent le risque cardiovasculaire et concourent à préserver les fonctions cognitives.
Trois gestes simples qui tiennent la route
-
Manger autrement. Le régime DASH, souvent cité, n’est pas une mode : moins de sel, plus de légumes, des céréales complètes et des protéines maigres. Résultat ? Une baisse significative de la tension, surtout si on réduit aussi le sodium.
-
Bouger. Pas besoin de marathons. De l’endurance régulière — marche vive, vélo, natation — suffit pour faire chuter la pression artérielle et aider le cerveau.
-
Respirer. Oui, respirer : des exercices de diaphragme, six respirations par minute pendant dix minutes, deux fois par jour, peuvent calmer la tension et l’anxiété. Simple, gratuit, efficace.
Le rôle du médecin reste central. Si la tension reste haute malgré un traitement, il faut en parler. Changer de molécule, revoir les dosages, associer des médicaments : tout cela peut faire la différence. Et puis, contrôler sa tension chez soi avec un appareil fiable, c’est s’assurer que l’on ne se promène pas avec un problème ignoré.
Un enjeu de santé publique
Avec le vieillissement de la population, protéger les vaisseaux, c’est protéger l’autonomie. Lutter contre l’hypertension, ce n’est pas seulement éviter l’infarctus ou l’AVC ; c’est aussi retarder — parfois beaucoup — l’arrivée des troubles cognitifs. Alors oui, ce sont des gestes modestes. Mais mis bout à bout, ils comptent.
Pour résumer : surveillez votre tension, adaptez votre mode de vie, consultez quand il le faut. La mémoire, c’est fragile. Et parfois, la solution tient à une pilule, un plat moins salé et un peu d’exercice.
Crédit photo : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine..
Une réponse à “Hypertension : et si protéger son cœur, c’était aussi sauver sa mémoire ?”
« La médecine cultive la maladie, la tare. L’espèce se
dégrade automatiquement; le mal biologique se renforce,
s’accentue, la situation sanitaire empire. La thérapeutique
est pourvoyeuse de tares, elle se recrute des clients. Elle
crée des hommes qui auront besoin d’avoir recours à elle.
Nous payons très cher le progrès médical et social. Voulons
nous que l’humanité ne soit plus composée que de tarés en
puissance, d’hommes insuffisants, tributaires de la médecine
et de la pharmacie ? » Jean Rostand, biologiste … dans le monde d’avant.