Et si la Bretagne reprenait en main son destin ? Cette série de tribunes explore, pas à pas, ce que pourrait être une Bretagne autonome : une terre enracinée dans son histoire, dotée d’institutions propres, libérée du carcan administratif parisien. Loin des utopies irréalistes, il s’agit ici de propositions concrètes : identité, organisation communale, fiscalité, langue, éducation, économie, sécurité. Une réflexion militante et ouverte sur ce que serait une Bretagne autonome, démocratique et décentralisée.
Retrouver la fierté de notre patrimoine
Trop souvent, la culture bretonne a été réduite à quelques clichés folkloriques, ou effacée par un discours national jacobin qui niait son existence. Pourtant, notre terre regorge de richesses :
- un patrimoine historique exceptionnel (châteaux, abbayes, enclos paroissiaux, alignements mégalithiques, ports anciens) ;
- une culture musicale vivante (fest-noz, bagadoù, chants de marins, rock celtique) ;
- des traditions populaires encore ancrées (gouren, danses, fêtes locales, contes et légendes).
Une Bretagne autonome doit se réapproprier cet héritage et en faire une source de fierté interne et d’attractivité externe.
Tourisme : montrer la Bretagne au monde
La Bretagne est déjà une destination touristique, mais trop souvent enfermée dans le rôle de « carte postale régionale ». L’autonomie doit permettre d’en faire un pôle culturel européen, capable d’attirer pour :
- ses paysages (Monts d’Arrée, Golfe du Morbihan, Côte de granit rose, îles) ;
- son histoire (du duché de Bretagne à la modernité, en passant par les grandes épopées maritimes) ;
- sa culture vivante (festivals, gastronomie, musique, sport traditionnel).
Le rôle des institutions doit être simple : rendre la Bretagne attractive, créer les conditions pour accueillir les visiteurs, mais sans tomber dans l’assistanat ou les « comités subventionnés ».
Rompre avec la perfusion d’associations
L’un des grands poisons de la vie culturelle actuelle est la subventionite : associations créées pour capter des aides, comités théodules vides de sens, structures parasitaires qui vivent de l’argent public sans rien apporter de solide.
Dans une Bretagne autonome :
- fini le financement automatique d’associations inutiles ;
- chaque initiative culturelle devra vivre par le soutien du public, qui aura plus de pouvoir d’achat grâce à la liberté fiscale ;
- l’argent public sera réservé aux infrastructures de base (entretien des monuments, musées, signalétique touristique, transports culturels).
C’est le peuple qui décidera, par ses choix, quelles initiatives méritent de prospérer.
Les Bretons doivent comprendre qu’une nation vivante ne repose pas sur des subventions, mais sur l’implication de son peuple. L’autonomie culturelle, ce n’est pas un ministère de la Culture qui distribue des aides ; c’est :
- des familles qui transmettent leur langue et leurs traditions ;
- des communes qui organisent leurs fêtes locales ;
- des citoyens qui soutiennent leurs artistes, musiciens, associations par leur présence et leurs contributions directes.
Le rôle des institutions n’est pas de diriger la culture, mais de garantir la liberté et l’attractivité. Ni plus, ni moins.
La culture bretonne n’a pas besoin d’être inventée : elle existe déjà, puissante, riche, foisonnante. Ce qu’il faut, c’est la libérer de la tutelle jacobine et de la perfusion étatique, pour qu’elle redevienne une expression vivante du peuple.
Le tourisme, lui, doit être pensé comme un prolongement : faire découvrir la Bretagne au monde, non pas comme un décor folklorique, mais comme une nation vivante, fière et enracinée.
Ainsi, la Bretagne autonome serait une terre où la culture est partout, mais sans dépendance, sans subventions à fonds perdus, sans contrôle centralisé : une culture libre, financée et portée par les Bretons eux-mêmes.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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