À Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne), un propriétaire de 34 ans s’est retrouvé privé de son appartement après une réservation via Booking.com. Son studio de 30 m², acheté 88 000 € en janvier et rénové avant d’être mis en location au printemps, avait été réservé du 18 au 25 août par une femme venue de Bordeaux pour accompagner sa fille. Mais, comme l’a rapporté le journal le Parisien le 24 septembre, au terme du séjour, l’occupante a refusé de quitter les lieux et a même changé la serrure, empêchant l’accès avec le double des clés.
La police municipale a expliqué ne rien pouvoir faire. La police nationale, sollicitée, a constaté le changement de barillet et n’a pu intervenir. Le propriétaire continue de rembourser chaque mois 513 € de crédit immobilier, sans disposer de son bien.
Menaces et failles juridiques
Selon différentes sources, l’occupante a envoyé plusieurs messages au propriétaire, le prévenant que toute tentative d’entrée serait assimilée à un cambriolage, affirmant que le litige relevait du civil. Elle a également publié un commentaire négatif sur Booking.com, aggravant le préjudice pour le bailleur.
Face à cette situation, le propriétaire a déposé plainte pour violation de domicile et maintien dans le domicile d’autrui. Son avocate a saisi le préfet de Seine-et-Marne afin de déclencher la procédure prévue par l’article 38 de la loi du 5 mars 2007, permettant une mise en demeure d’expulsion administrative. À ce stade, aucune réponse n’a été donnée. L’occupante a, de son côté, déposé plainte le 27 août, affirmant qu’un proche du propriétaire aurait tenté de forcer la porte.
Un droit de propriété fragilisé
Ce cas illustre une faille bien connue : lorsqu’un occupant entre sans effraction et s’installe, l’expulsion immédiate est bloquée et la procédure passe par une décision préfectorale ou judiciaire, souvent longue. Dans ce dossier, le propriétaire reste tenu d’assumer ses échéances tout en étant privé de son bien.
L’affaire de Savigny-le-Temple n’est pas isolée : ces dernières années, de nombreux propriétaires modestes ont vu leur logement accaparé par des squatteurs, sans recours rapide. Ces situations alimentent un profond sentiment d’injustice et fragilisent le droit de propriété, pourtant garanti par la Constitution. Une situation qui met en lumière l’impuissance des propriétaires face aux squats, et l’attente d’une réponse ferme des pouvoirs publics. Ces derniers sont très longs à réagir malgré la multiplication de ces affaires.
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Une réponse à “Seine-et-Marne : un propriétaire dépossédé de son studio par une squatteuse”
La loi sur l’occupation illégal n’est pas assez sévère et les démarches pour l’expulsion trop longue , permettant a l’occupant illégal de vivre tranquillement dans un logement qui ne lui appartient pas , de plus l’obligation de continué d’assurer l’eau et l’électricité est une connerie de plus .
Le la propriétaire devrait pouvoir faire coupé eau et électricité , rendant de ce faite le logement invivable.
Les squatteurs sont une plaie , que vous soyez propriétaire ou simple locataire , vous risquez de ne plus pouvoir jouir de votre logement , aux moindres vacances , sortis, we par des personnes sans scrupules.