Dans un monde où l’on parle sans cesse de résilience mais où l’on s’alimente comme des assistés, Piero San Giorgio revient frapper fort. Invité du Zoom de TV Libertés, le penseur suisse du survivalisme dévoile son nouveau livre, GROS : Survivre à la malbouffe, une réflexion radicale sur la santé, l’alimentation et la dégénérescence de nos sociétés modernes.
L’auteur, connu pour ses ouvrages à succès (Survivre à l’effondrement économique, Femmes au bord de la crise), s’attaque cette fois à ce qu’il considère comme la première menace de survie contemporaine : la malnutrition organisée.
La malbouffe, nouvelle arme d’asservissement
Avec sa verve provocatrice et un humour grinçant, Piero San Giorgio décrit un Occident “gorgé de calories et vidé de nutriments”, où les grandes industries agroalimentaires fabriquent des dépendances, comme jadis les marchands d’opium.
Dans GROS, il démonte les ressorts d’une “ingénierie de l’obésité” : publicités infantiles, sucres cachés, addictions comportementales, sédentarité imposée. Selon lui, la malbouffe n’est pas un accident, mais un outil de contrôle social.
“Un peuple malade, obèse et sous antidépresseurs ne se révolte pas. Il se gave et il se tait.”
Le livre n’est pas seulement un pamphlet : il propose une méthode. À la croisée du manuel de survie et du guide de santé, Piero San Giorgio y compile des entretiens avec médecins, nutritionnistes, agriculteurs indépendants et pratiquants du jeûne, afin de donner des clés concrètes à ceux qui veulent reprendre le contrôle de leur vie.
Réapprendre à cuisiner, choisir ses produits, jeûner, se renforcer physiquement : autant de gestes qui, selon lui, forment la base d’un survivalisme cohérent.
L’enjeu dépasse la santé : il s’agit de redevenir maître de soi, de ne plus déléguer son alimentation à des systèmes industriels qui détruisent à la fois les corps et les paysages.
Un appel à la discipline dans un monde décadent
Dans un ton plus grave, Piero San Giorgio lie cette dérive nutritionnelle à la crise civilisationnelle qu’il décrit depuis plus de dix ans. La passivité, la déresponsabilisation, le confort artificiel seraient autant de symptômes d’un monde en fin de cycle.
“Survivre”, dit-il, “n’est pas seulement avoir des réserves d’eau et de nourriture. C’est d’abord retrouver la discipline, la force et la lucidité nécessaires pour ne pas se laisser avaler par le système.”
GROS : Survivre à la malbouffe s’adresse autant aux survivalistes aguerris qu’à ceux qui, sans se projeter dans l’effondrement, sentent confusément que notre société s’empoisonne lentement.
Entre conseils pratiques, constats cruels et appels à la responsabilité individuelle, l’auteur signe un ouvrage de résistance douce, mais totale.
Parce que, comme il le résume sur le plateau du Zoom : “Celui qui ne contrôle pas son assiette ne contrôlera jamais son destin.”
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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