Les autres avant les nôtres ? Pourquoi le principe de précaution ne prévaut-il pas dans nos démocraties ?

Lola, Philippine, Claire et Mathilde. Ces quatre noms qui ont récemment occupé l’actualité sont quatre victimes d’étrangers qui ne devaient pas se trouver sur notre sol. Elles sont le symbole d’un principe malheureusement en vigueur : les autres avant les nôtres. On en voit les résultats tous les jours. Et tant qu’il vaudra, il empêchera qu’un autre principe, sacro-saint en matière de sécurité, prévale : principe de précaution.

Sauver les autres peuples de la misère. À première vue, l’intention peut paraître bien noble, à condition évidemment que la sécurité des citoyens ne soient pas engagée. Et si ce n’est manifestement pas le cas, comme nous le démontre quotidiennement l’actualité, c’est parce que cette condition, nos dirigeants s’en contrefoutent :  la sécurité de leurs administrés ne passent plus avant celle des autres. Logique, puisque selon eux, tous les hommes se valent, que les Érythréens, les Pakistanais et les Bretons sont interchangeables, à l’instar de Sandrine Rousseau qui voulaient faire venir « les personnes dangereuses et les potentiels terroristes » afghans en France pour pouvoir les surveiller…  et puis tant pis si cela mettait en danger la vie de ses administrés, ceux qui la font vivre et qu’elle devrait représenter.

Le principe de précaution, évoqué par Pierre Sautarel, ne peut donc pas valoir dans les sociétés libérales qui conçoivent l’homme comme étant sans racines ni culture et donc remplaçable, et ont décrété la fin des peuples. 

À cela il faut ajouter que le pouvoir tire un grand avantage de l’insécurité :  les institutions – qui ne jouissent plus de la confiance qui les légitime – ont besoin de cette insécurité endémique pour sidérer la population, qui, une fois terrorisée s’en remet à elles pour assurer sa sécurité, comme l’explique magistralement Eric Werner dans L’Avant guerre civile  :

« Le pouvoir encourage donc le désordre, le subventionne même, mais ne le subventionne pas pour lui-même, ne le subventionne que pour l’ordre dont il est le fondement, au maintien duquel il concourt. L’ordre par le désordre, voilà la formule. Désordre politique, mais aussi moral, social, culturel (car tout se tient en la matière). Autant que possible, le pouvoir s’emploie à brouiller les cartes, à priver les individus de leurs repères coutumiers. L’objectif est de les déstabiliser, de les rendre étrangers à leur propre environnement. La réalité les fuit, leurs sens sont anesthésiés. Ils ignorent d’où ils viennent et où ils vont, ne savent même pas bien souvent de quoi l’on parle. Parfois aussi c’est l’émeute, les casseurs entrent en scène. Mais, là encore, qu’y faire ? Sus à l’obsession sécuritaire. Un même mouvement entraîne ainsi toute chose, seul le pouvoir échappe à l’universelle dissolution. L’individu se raccroche donc à lui comme à une bouée miraculeuse. »

Hommes et femmes équivalents, interchangeables et donc remplaçables, besoin d’insécurité pour gouverner des individus atomisés au sein d’un peuple dilué dans le cosmopolitisme, ces deux prémisses suffisent à expliquer le désordre actuel. Et pour le faire accepter aux autochtones, on l’enrobe de jolis mots bienveillants, on joue la carte de l’empathie, de la solidarité universelle.

Et ça marche, puisque les idéalistes qui croient sincèrement appartenir au camp du bien, sont légion. Il faudrait cependant leur rappeler que vouloir sauver le Tiers-monde en important ses miséreux est profondément raciste puisque cela sous-entend que ces mêmes miséreux sont incapables d’améliorer leur situation sans notre aide, sans l’aide de l’homme blanc. C’est d’ailleurs sur ce principe que reposait la colonisation européenne et la mission civilisatrice américaine… On a fait mieux comme camp du bien.

Il est grand temps de proclamer ouvertement ce que tous les peuples sains considèrent comme naturel, à savoir préférer les nôtres avant les autres. Sans compromis, sans excuse, sans honte. Car ce n’est pas méchant, cruel ou raciste, c’est juste normal.

Pourquoi l’État matraque les gens bien et laisse proliférer délinquance et terrorisme ordinaire

Audrey D’Aguanno

Photo d’illustration : victimes de l’immigration ©Francesca Totolo
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