Royaume-Uni : de nouvelles manifestations contre l’implantation de migrants dans les communautés

Alors que le gouvernement travailliste martèle qu’il mène « la plus grande réforme migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale », les rues britanniques racontent une tout autre histoire : celle d’un pays excédé par les décisions imposées d’en haut, et d’un ras-le-bol qui monte semaine après semaine face à l’arrivée programmée de centaines de jeunes hommes migrants dans des villes moyennes déjà fragilisées.

Ces derniers jours, Crowborough, dans l’East Sussex, et Inverness, en Écosse, ont été le théâtre de manifestations massives contre la conversion de casernes militaires en centres d’hébergement. Loin des grandes métropoles favorables à l’immigration, la colère se cristallise dans l’Angleterre périphérique, celle qui voit, une fois encore, l’État décider sans elle.

Crowborough explose : “Protect our community”

Dans la petite ville de Crowborough (22 000 habitants), 600 migrants doivent être installés dans les anciens bâtiments de l’armée.

Une annonce tombée « sans consultation », dénoncent les habitants, qui ont défilé par centaines avec des pancartes explicites :
“Protect our community”,
“If in doubt, keep ’em out”,
ou encore “Crowborough says NO”.

Une résidente résume ce que beaucoup ressentent : « On nous impose 600 jeunes hommes oisifs, tous au même endroit. Forcément, ils chercheront de quoi s’occuper… »

Les opposants s’inquiètent aussi de l’emplacement même du camp, situé à proximité d’un centre d’entraînement de la police et d’un stand de tir public : un environnement où des hommes traumatisés par la guerre entendront des détonations en permanence, leur rappelle Kim Bailey, présidente du collectif local Crowborough Shield.

Le mouvement s’organise : 14 000 euros ont déjà été levés pour engager des procédures juridiques contre le ministère de l’Intérieur, preuve d’une défiance totale envers un pouvoir accusé de mépriser les territoires.

Inverness aussi en révolte

En Écosse, le même scénario se répète : plus de 300 demandeurs d’asile doivent être logés à Cameron Barracks.
Là encore, les habitants dénoncent une décision imposée sans étude sérieuse, alors que les infrastructures locales sont déjà saturées.

Le gouvernement justifie ces implantations par la nécessité de fermer les hôtels réquisitionnés pour l’accueil des migrants – une solution qui avait créé scandale après plusieurs faits divers, dont l’agression sexuelle d’une adolescente de 14 ans par un clandestin hébergé dans un hôtel d’Epping.

Les révélations récentes de la presse britannique pèsent lourd dans le débat public : plus de 200 résidents d’hôtels pour migrants ont été mis en examen dans l’année, dont plus de cent pour des violences et quarante-quatre pour des agressions sexuelles.

Des données qui, à Crowborough, se traduisent par une inquiétude palpable. Certains habitants affirment installer des alarmes chez eux, d’autres parlent de femmes et de personnes âgées qui n’osent déjà plus sortir seules le soir.

Un gouvernement qui parle de fermeté… mais agit autrement

Face à la contestation, la ministre de l’Intérieur Shabana Mahmood a annoncé vouloir s’inspirer du modèle danois :

– 20 ans d’attente avant toute résidence permanente pour les clandestins,
– statut de réfugié rendu temporaire,
– et révision régulière des dossiers.

Problème : les habitants n’y croient pas. Pour eux, ces annonces ne changent rien à l’arrivée massive de migrants dans les casernes dans les prochaines semaines.

Un détail n’échappe à personne : tant que le Royaume-Uni demeure dans le giron de la Cour européenne des droits de l’homme, les expulsions massives restent juridiquement bloquées. Des universitaires comme Matt Goodwin rappellent que toutes les tentatives de fermeté échoueront tant que Londres reste soumis aux injonctions strasbourgeoises.

Comme si les casernes ne suffisaient pas, une autre affaire scandalise les Britanniques : le ministère a tenté discrètement de transformer une résidence étudiante de 247 places à Leeds en hébergement pour migrants, sans mentionner leur présence dans le dossier d’urbanisme.
La manœuvre n’a été révélée qu’après un communiqué du conseil municipal.

Le sentiment général est limpide : le pouvoir agit en douce pour imposer une politique que les populations locales rejettent massivement.

Un pays divisé, des campagnes en première ligne

Crowborough, Inverness, Leeds, Epping…

La carte des contestations montre la même réalité que celle observée dans de nombreux pays européens : ce sont les zones rurales et périurbaines, celles qui n’ont jamais été consultées, qui subissent les conséquences de l’immigration de masse décidée à Londres ou Bruxelles.

Dans les discours officiels, l’exécutif promet d’« aider les communautés ».

Dans les rues, les habitants répondent : « C’est notre ville. Nous n’avons jamais manifesté de notre vie. S’ils ne nous écoutent pas maintenant, quand le feront-ils ? »

Un autre élu local résume la détermination : « Il faut sortir chaque week-end. Nous devons leur faire comprendre que ce projet ne passera pas. »

Les dirigeants politiques d’Europe de l’Ouest, en refusant d’écouter leurs peuples sur la question de l’immigration, sèment les graines de la guerre civile et d’un avenir sombre pour nos enfants.

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

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