Le phénomène n’est pas propre à l’Amérique du Nord ou à l’Europe du Nord : le Portugal est désormais l’un des pays européens où la diffusion de l’idéologie de genre dans les écoles publiques est la plus avancée, malgré les alertes répétées de parents, d’associations familiales et de professionnels inquiets.
Depuis plusieurs années, les autorités éducatives et sanitaires portugaises ont ouvert grand les portes à une vision militante du genre, importée d’ONG subventionnées, d’associations d’extrême gauche et de réseaux idéologiques très actifs dans les milieux scolaires. Le résultat est une explosion de cas de “transitions” chez les mineurs – un phénomène inédit dans l’histoire du pays.
Un système scolaire entièrement perméable aux lobbies
L’enseignement public portugais est devenu un terrain de jeu privilégié pour des organisations militantes, souvent financées par l’État ou par l’Union européenne. Des ONG politiques sont régulièrement invitées dans les établissements, où elles proposent formations, ateliers et interventions destinées à promouvoir une vision militante de l’identité.
Cette présence massive nourrit un effet d’entraînement chez les adolescents, déjà fragilisés par l’âge, les réseaux sociaux et la pression du groupe. Au point que certains spécialistes, jusque dans les milieux officiels, emploient désormais l’expression “dysphorie de genre à apparition rapide” pour qualifier l’explosion de cas apparus en quelques mois.
Les enfants les plus vulnérables en première ligne
Les associations familiales tirent la sonnette d’alarme : les mineurs les plus touchés sont ceux qui devraient au contraire être protégés. Parmi eux :
- des adolescentes en souffrance psychologique,
- des enfants autistes,
- des jeunes présentant un handicap mental, notamment trisomie.
Dans les hôpitaux publics, certains mineurs obtiennent un diagnostic de “dysphorie de genre” après une simple consultation, et se voient orientés vers des traitements lourds, voire irréversibles. Hormones, bloqueurs de puberté, opérations… le tout dans un système bureaucratique devenu presque automatique.
Pire : le Portugal permet d’obtenir très facilement un changement d’identité civile… mais un retour en arrière est ensuite extrêmement difficile, nécessitant avocat, procédure judiciaire et moyens financiers.
Une dérive encouragée par la loi
Sous le précédent gouvernement socialiste, le pays a adopté une interdiction des “thérapies de conversion” aux contours si vagues qu’elle empêche désormais tout accompagnement psychologique non militant. Un thérapeute qui tenterait d’aider un adolescent à explorer l’origine de son mal-être plutôt que de l’orienter vers une “transition” pourrait être mis en cause.
Dans ce contexte, certains militants n’hésitent pas à contourner les familles : plusieurs ONG enseignent aux jeunes comment utiliser la menace de suicide pour forcer leurs parents à accepter un traitement hormonal ou une intervention chirurgicale.
Selon plusieurs témoignages, des adolescents refusant de rentrer chez eux peuvent même être placés provisoirement sous la responsabilité des services sociaux, en attendant d’atteindre la majorité pour procéder à une transition définitive.
L’un des aspects les plus inquiétants est le rôle attribué aux écoles dans la gestion des identités revendiquées par les élèves. Un manuel officiel, conçu sous influence militante, ordonne aux établissements :
- de reconnaître l’identité auto-déclarée de l’élève dans absolument toutes les activités scolaires,
- de ne pas informer les parents si l’enfant ne souhaite pas qu’ils soient au courant.
Résultat : certaines familles découvrent, plusieurs mois plus tard, que leur propre enfant vivait une “transition sociale” complète au sein de l’établissement — avec un autre prénom, un autre genre administratif et une reconnaissance institutionnelle accordée en secret.
Des parents qui protestent peuvent être signalés aux services sociaux et risquer de perdre la garde. Plusieurs cas ont déjà été rapportés.
Des voix dissidentes muselées
Les journalistes tentant d’enquêter sur ces dérives savent qu’ils jouent leur carrière. Dans un paysage médiatique dominé par la gauche culturelle, les rédactions préfèrent éviter tout sujet jugé “non conforme”, et les reporters assignés à ces dossiers appartiennent parfois eux-mêmes à des cercles militants.
Des familles ont également été poursuivies pour avoir refusé certaines activités scolaires qu’elles jugeaient idéologiques. Les recours constitutionnels, qui invoquent le principe de neutralité politique des programmes éducatifs, ne changent pour l’instant rien à la situation.
Malgré l’alternance politique de 2024, les textes, les pratiques et les mécanismes administratifs restent en place. Le nouveau gouvernement, qui se revendique pourtant “centre-droit”, reprend lui aussi à son compte le vocabulaire et les symboles du militantisme identitaire — jusqu’à employer l’expression “personnes menstruantes” dans des documents officiels.
Un avertissement pour toute l’Europe de l’Ouest
Ce qui se déroule au Portugal n’est pas un accident. C’est ce qui arrive lorsque :
- l’école cesse d’être un lieu de transmission,
- l’État abdique devant les minorités militantes,
- et que les familles sont considérées comme un obstacle plutôt qu’un pilier de la société.
Des mineurs, parfois handicapés, sont orientés vers des traitements irréversibles. Des parents sont intimidés. Des enseignants deviennent les vecteurs d’une révolution anthropologique imposée d’en haut.
Pour les associations familiales portugaises, il n’existe plus de doute : cette dérive marque un point de rupture civilisationnel. Et les conséquences, médicales comme sociales, seront assumées par les générations futures.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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