Annoncé depuis des semaines comme « la plus grande soirée maghrébine d’Europe » et présenté comme « une nuit inoubliable jusqu’à 4 heures du matin », le « Layan Festival » organisé vendredi 14 novembre à l’Élysée Mariage de Mitry-Mory (Seine-et-Marne) a tourné à la désillusion générale. Selon Le Parisien, les organisateurs avaient promis une trentaine d’artistes, des stands culturels et une ambiance exceptionnelle.
Sur place, les participants découvrent une mise en scène très loin des attentes. Nadia raconte au Parisien avoir trouvé « trois petits food trucks » au lieu des 30 stands annoncés et décrit des « barrières de chantier » dans la salle. Myriam, venue en famille, s’étonne de devoir payer des bracelets VIP pour s’asseoir, quand Jessica évoque des toilettes payantes et des jetons jamais remis. Pour compléter le tout, les tables étaient sans nappes, les chaises abîmées et la salle « sonnait creux ».
Surtout, aucun des artistes annoncés n’a fait le déplacement. Seul un DJ tente tant bien que mal d’assurer l’animation. Sur Snapchat, l’un des invités attendus, DJ Sem, déclare : « L’organisateur a manqué de sérieux et de respect. Les conditions promises n’ont pas été respectées. Je refuse de cautionner ce manque de professionnalisme ».
Tension, police appelée et organisateurs disparus
Au fil de la soirée, la colère monte. « On me dit “C’est pas moi, c’est lui” (…) Bref, je me fais balader », raconte Nadia au Parisien. Peu après minuit, une intervenante annonce au micro que les artistes ne viendront pas. Plusieurs participants appellent alors la police.
Selon une source policière citée par le titre de presse francilien, l’organisateur aurait « disparu avec la caisse ». Le gérant de la salle, Erkan Albayrak, affirme : « C’est une escroquerie, il n’y a pas d’autres mots », expliquant n’avoir reçu qu’un acompte de 2 000 euros sur les 5 000 prévus pour la location. Il a déposé plainte. Les comptes TikTok et Instagram du festival ont été supprimés dans la foulée.
L’organisateur parle d’« erreurs » mais pas d’arnaque
Dans un second article du Parisien publié le 20 novembre, l’organisateur, Sabri, joint en Allemagne, reconnaît un « fiasco » mais rejette toute intention frauduleuse. Il affirme avoir été victime d’un problème de paiement en ligne, déclarant : « La billetterie a rapporté 12 000 euros et nos dépenses totales ont dépassé les 30 000 (…) Je n’ai jamais eu l’intention d’escroquer qui que ce soit ! »
Accusé d’être parti avec l’argent, il répond : « Bullshit ! Je n’ai rien sur moi, pas un euro », expliquant avoir quitté les lieux après qu’« une dame [lui a dit] qu’un client avait un pistolet sur lui ». Aucun témoin, précise Le Parisien, n’a vu d’arme. Sabri dit vouloir « contacter les gens qui veulent être remboursés » et assure : « Je ne me dérobe pas. »
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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