De la censure à la tribune : le chemin du MCC vers la reconnaissance à Bruxelles

Alors que le monde politique et médiatique de la Belgique francophone place les structures patriotiques locales et internationales sous un cordon sanitaire strict visant à bannir toute activité liée à ce genre d’idées, la branche bruxelloise du MCC (Mathias Corvinus Collegium Brussels), un think tank hongrois, est parvenue progressivement à modifier cet état de fait. L’événement international organisé ce mercredi 3 et ce jeudi 4 décembre 2025, sous le slogan « Bataille pour l’âme de l’Europe », en est la consécration.

Le rassemblement a eu lieu à la salle Claridge, sans que les autorités de la commune de Saint-Josse-ten-Noode n’interviennent. Seul un véhicule de police était posté, le premier jour, à quelques pas de la salle, alors que, moins de deux ans auparavant, le MCC avait été contraint de jouer au chat et à la souris avec les bourgmestres [maires] de trois communes de la Région bruxelloise, avant que le Premier ministre belge libéral flamand de l’époque Alexander De Croo ne soit contraint d’intervenir à la suite de pressions exercées par le gouvernement conservateur britannique de l’époque en raison de la participation de cadres de cette formation politique, en tant qu’orateurs, à cet événement.

Le MCC Brussels est arrivé, au fil du temps, à normaliser sa présence, en organisant de nombreux événements au sein de la capitale belge et européenne. Alors que deux ans auparavant, l’écrivain et homme politique français Éric Zemmour avait été empêché par la police d’entrer lors de la première des deux journées, et que de nombreuses personnes du public n’avaient pas été autorisées par la police à franchir la porte de la salle Claridge, aucun orateur ou membre du public n’a connu cette fois ce sort. Cette évolution montre le chemin parcouru en moins de deux ans pour la liberté de réunion et d’expression au sein de la Région bruxelloise, grâce aux actions du MCC Brussels qui dispose d’importants moyens financiers et logistiques. Espérons que, dans le futur, la partie wallonne de la Belgique connaîtra une évolution comparable, car tous les événements patriotiques y sont systématiquement frappés d’interdiction par les bourgmestres [maires] pour « troubles à l’ordre public », en raison de possibles contre-manifestations mises en place par des milices autodénommées « antifas » et soutenues en sous-main par le parti et le syndicat socialistes locaux. L’organisation du rassemblement, à nouveau, dans la salle Claridge, constitue aussi une forme de remerciement envers le propriétaire tunisien de celle-ci, qui n’avait pas cédé aux pressions et avait, en tant qu’adepte de la liberté d’expression, tenu bon.

Au cours des deux jours, de nombreux orateurs venus de différents pays ont abordé des sujets essentiels, allant de la question migratoire à celle de la liberté d’expression – la police britannique arrête 30 personnes par jour pour délit d’opinion sur Internet – en passant par la répression organisée par les structures peu démocratiques de l’Union européenne contre la fière Hongrie, qui, après avoir résisté à l’ogre soviétique en 1956, n’hésite pas, sous la direction de son Premier ministre Viktor Orbán, à contrecarrer les injonctions venues de Bruxelles, alors que ce pays montre la voie en matière de refoulement de l’immigration illégale et de lutte pour mettre fin à la guerre en Ukraine, qui peut, à tout moment, engloutir la Hongrie, mais également l’ensemble des pays de l’Union européenne.

Le présentateur de l’évènement, John O’Brien du MCC, a donné la parole aux différents intervenants, parmi lesquels ont figuré le président italien de la Fondation Tatarella ainsi que de Nazione Futura Francesco Giubilei, l’écrivain et homme politique polonais à la retraite du parti national-conservateur Droit et justice (PiS) Ryszard Legutko, les députés européens français du Rassemblement national Virginie Joron, Fabrice Leggeri et Thierry Mariani, le président du syndicat étudiant français La cocarde étudiante Édouard Bina, le président de l’institut polonais Ordo Iuris Jerzy Kwaśniewski, le journaliste polonais Adam Starzynski, le théoricien politique américain Patrick Deneen, les vice-présidents du parti patriotique portugais Chega Pedro Frazão et António Tânger, l’écrivain allemand Werner Patzelt, l’ancien président de la République tchèque Václav Klaus, l’écrivain québécois Mathieu Bock-Côté, Alice Cordier du collectif français Nemesis, le député européen du parti hongrois Fidesz András László, le directeur politique du Premier ministre hongrois Balázs Orbán, le Secrétaire d’État hongrois Balázs Hidvéghi.

Le gouvernement souverainiste hongrois de Viktor Orbán se prépare pour les élections législatives d’avril 2026 au cours desquelles il devra affronter le parti d’opposition europhile et mondialiste Tisza dirigé par Péter Magyar.

Lionel Baland

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

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