C’est un autre visage de l’immigration illégale que les élites politiques et médiatiques peinent à assumer : celui d’une économie noire tentaculaire, dopée par l’arrivée continue de clandestins recrutés dans les marges de la société britannique. Selon un rapport du National Centre for Social Research (NatCen), ce marché parallèle pèserait désormais 260 milliards de livres sterling, soit plus de 10 % du PIB du Royaume-Uni.
Une progression fulgurante depuis 2016
D’après cette étude, relayée notamment par The Sun et Breitbart, la population active du marché noir aurait crû de 80 % depuis 2016. Un adulte britannique sur dix y serait désormais impliqué, de près ou de loin. C’est l’explosion de l’immigration clandestine qui serait au cœur de ce phénomène.
Sur les trottoirs de Barking, Stanmore, Leeds ou Manchester, chaque matin, des dizaines de migrants illégaux attendent d’être “embauchés” pour des travaux au noir, payés en liquide. Maçons, carreleurs, charpentiers, ils proposent leur bras à vil prix, dans une course à la précarité qui ruine le marché du travail légal.
Main-d’œuvre bon marché et patrons sans scrupules
Un migrant afghan, arrivé sur un canot pneumatique depuis Calais, explique toucher « 70 à 80 livres par jour », parfois moins. Un autre, ghanéen, dénonce des journées exténuantes pour 30 à 40 livres, quand il est payé. Des travailleurs venus d’Europe de l’Est attendent, eux aussi, d’être embarqués pour une journée de labeur, souvent sans sécurité, sans assurance, hors de toute légalité.
Pour les employeurs sans scrupules, ce vivier humain constitue une aubaine : pas de déclarations, pas de cotisations, pas de contrôles. Et des profits confortables sur le dos d’une main-d’œuvre corvéable à merci. Cette mécanique bien huilée coûte au moins 2,2 milliards de livres de recettes fiscales par an à l’État britannique, selon les calculs du NatCen.
Des promesses politiques trahies
La gauche britannique, aujourd’hui au pouvoir, est accusée d’inaction. Le ministre du Trésor Darren Jones affirmait récemment que « la majorité des clandestins sont des femmes et des enfants ». Les chiffres officiels, eux, indiquent que plus de 70 % des arrivants illégaux par bateau en 2024 étaient des hommes adultes.
Nigel Farage, chef du parti Reform UK, dénonce une situation devenue incontrôlable : « Les Britanniques sont une fois de plus pris pour des imbéciles. Nos frontières sont en chaos, et ceux qui les franchissent viennent nourrir une économie parallèle de 260 milliards de livres… pendant que nous payons leur hébergement. »
Selon lui, la seule solution crédible réside dans l’expulsion immédiate des clandestins et la sortie de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH), qui freinerait toute politique de fermeté.
À travers les témoignages recueillis, c’est tout un écosystème parallèle qui se dévoile : des migrants endettés vis-à-vis des passeurs, contraints de rembourser leur passage par un travail au noir ; des entreprises de fast-fashion ou de restauration qui les exploitent sans vergogne ; des réseaux criminels qui prospèrent en toute impunité.
À ce cercle vicieux s’ajoute l’inaction des autorités françaises, accusées de fermer les yeux sur les embarquements clandestins vers l’Angleterre, encouragées par la faiblesse du système britannique.
Le gouvernement britannique, lui, tente de réagir. La ministre de l’Intérieur Yvette Cooper se veut rassurante : les arrestations pour travail illégal auraient augmenté de 51 % depuis le changement de majorité. Mais cela suffira-t-il à inverser la tendance ? Rien n’est moins sûr.
Le Royaume désuni d’une économie à deux vitesses
Ce constat révèle une réalité profondément dérangeante : l’État britannique est aujourd’hui débordé par un phénomène qu’il a lui-même laissé prospérer. Derrière les chiffres, il y a des drames humains, mais aussi une déloyauté sociale profonde : travailleurs déclarés et entreprises honnêtes sont piétinés par un système qui favorise le contournement des règles.
Les citoyens qui payent leurs impôts, respectent les lois et jouent le jeu de l’intégration se retrouvent les dindons de la farce. Pendant que l’État augmente les taxes pour financer ses dépenses, les marges de l’économie prospèrent, sans règles, sans limites, dans l’ombre d’un multiculturalisme naïf devenu complice du chaos.
La question n’est plus seulement économique ou migratoire. Elle est existentielle : combien de temps un pays peut-il survivre en tolérant l’illégalité comme fondement de pans entiers de son économie ?
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2 réponses à “Royaume-Uni : quand l’immigration illégale alimente une économie souterraine à 260 milliards de livres”
Il n’y a même pas besoin de commenter .
La Phrase clef qui dit touT : « » la seule solution crédible réside dans l’expulsion immédiate des clandestins « »
Dans certains pays plus avancé pays du golfe .
Un patron étranger qui utilise des clandestins verra sa boutique fermée et ce patron sera explusé définitivement du pays