Grève de la faim d’un enseignant à Vannes : « Je suis acculé, je n’ai plus rien à perdre » [Interview]

Condamné pour des faits qu’il conteste fermement, relégué professionnellement, isolé socialement et harcelé depuis des années, un enseignant breton, Bertrand Deléon, a décidé de débuter une grève de la faim, et possiblement de la soif, dans les prochaines semaines. Son combat remonte à une plainte déposée en 2018 dans le cadre de son activité à l’école Diwan de Vannes.

Malgré l’absence de preuve directe, et un dossier entaché selon lui de nombreuses irrégularités, il a été condamné, sans jamais pouvoir réintégrer sa classe alors qu’il n’a jamais été suspendu par le rectorat. Depuis, ce professeur, devenu docteur en langue bretonne, dit faire face à un mur administratif, judiciaire et humain. Il réclame aujourd’hui la réouverture de l’enquête, la reconnaissance de son innocence, et la fin d’un harcèlement qu’il juge orchestré. Dans un entretien sans filtre, il revient pour Breizh-info sur sept années de descente aux enfers.

Breizh-info.com : Vous avez accepté de nous répondre à la suite de l’annonce de votre grève de la faim. Avant d’entrer dans le vif du sujet, pourriez-vous d’abord rappeler brièvement le contexte ? On entend parler de votre affaire depuis plusieurs années, mais pour le grand public, cela devient un peu difficile à suivre.

Bertrand Deléon : Tout à fait, j’en ai conscience et c’est justement pourquoi je réponds à tous les médias sur le sujet, sans chercher à savoir qui est à l’autre bout du fil. Tous les canaux d’informations respectueux de mes propos participent à clarifier la situation.

Alors, pour resituer rapidement, tout cela s’inscrit dans le contexte d’une école à Vannes, où se sont succédées des médiations, des événements tragiques, et où certaines personnes ont été soit harcelées, soit réduites à une forme de servilité face à l’intolérable. J’ai moi-même fait l’objet d’un harcèlement permanent durant plusieurs années, dont il existe de nombreuses traces écrites.

Breizh-info.com : Donc, justement, pour entrer dans le vif du sujet?

Bertrand Deléon : Le 1er juin 2018, aux alentours de midi, trois élèves rouent de coups un autre élève, à terre, dans l’enceinte de l’école Diwan de Vannes. J’ai pu démontrer que je n’étais pas présent lors de cette agression. À 13 h 30, l’un de ces trois agresseurs frappe à nouveau un autre élève à coups de pied.

Le 4 juin 2018, la mère d’un enfant dont j’avais la responsabilité dépose plainte au nom de son fils, alors âgé de presque cinq ans, pour des « violences qui auraient été commises par son maître d’école, le 1er juin 2018 ».

Cette mère joint à sa plainte un certificat médical établi par leur médecin de famille deux jours plus tôt, mentionnant un hématome au bras droit de l’enfant et prescrivant une incapacité totale de travail (ITT) de dix jours. Pourtant, l’enfant a été présent à l’école toute la semaine.

Informé de cette plainte par d’autres parents d’élèves – information confirmée par la direction du réseau Diwan -, j’ai moi-même déposé plainte pour diffamation le 8 juin 2018, et ce, avant même d’avoir été entendu par les enquêteurs.

Dans le cadre de l’enquête, un médecin légiste requis dépose un rapport d’examen médico-légal en date du 22 novembre 2018. Il ramène alors la durée de l’ITT à un jour.

Breizh-info.com : Que vous reprochait-on exactement?

Bertrand Deléon : D’avoir pincé l’élève en l’éloignant de l’autre lorsqu’il le frappait. Ce que je n’ai en réalité pas pu faire, puisque je suis intervenu verbalement, la double rangée d’enfants attendant d’entrer en classe me séparant de la scène. Et quand bien même je l’aurais fait !

À l’issue d’une enquête menée de façon manifestement à charge, par un Officier de Police Judiciaire plutôt véhément, marquée par des dépositions visiblement concertées entre les « témoins » – reformulées à plusieurs reprises -, plusieurs témoignages à décharge ont mis en lumière la proximité connivente entre ces personnes, ainsi que leur tendance à un dénigrement systématique et opportunément aligné. Malgré cela, les déclarations des témoins peinent à concorder, tant sur le déroulement des faits, le geste prétendument attribué à l’enseignant, que sur l’horaire et le lieu supposés de la scène. Par ailleurs, les divergences relevées par d’autres personnes entendues au cours de l’enquête ne sont pas mentionnées dans la synthèse, alors même qu’elles mettent en doute la cohérence et la vraisemblance du récit collectif présenté.

Breizh-info.com : Le geste est banal, il n’y aurait pas de preuves non plus, alors comment cela s’est-il passé ensuite?

Le 16 mai 2019, j’ai fait plaider la relaxe devant le tribunal correctionnel de Vannes. Cette demande n’a pas été retenue : la juridiction m’a condamné pour des faits de violences aggravées par deux circonstances, suivies d’une incapacité n’excédant pas huit jours, commis le 1er juin 2018 à Vannes.

La peine prononcée était de six mois d’emprisonnement, intégralement assortis d’un sursis simple. J’étais également condamné à verser à la mère de l’enfant une somme de 800 €, sur le fondement de l’article 475-1 du Code de procédure pénale.

Le 15 décembre 2020, j’ai de nouveau fait plaider la relaxe devant la 12e chambre de la Cour d’appel de Rennes. Le 19 janvier 2021, la Cour a confirmé le jugement de première instance, en réduisant toutefois la peine principale à trois mois d’emprisonnement avec sursis. Elle m’a également condamné à verser 800 € supplémentaires à la mère de l’enfant, épouse XXX, partie civile, au titre du même article 475-1 du Code de procédure pénale.

En vertu de l’article 800-1 du Code de procédure pénale et de l’article 1018 A du Code général des impôts, je devais également m’acquitter de 169 € et 380 € supplémentaires.

Le 9 décembre 2021, après plusieurs demandes, j’ai enfin obtenu auprès de la Cour d’appel de Rennes la copie de l’arrêt de la Cour de cassation, daté du 12 octobre 2021 – soit à la période où le quotidien Ouest-France publiait déjà le verdict. En dépit des nombreux dysfonctionnements, condamnables dans l’absolu, la Chambre criminelle (oui, la Chambre criminelle !) de la Cour de cassation a rejeté mon pourvoi.

Quant à la Cour européenne des droits de l’homme, elle a rejeté ma requête le 28 avril 2021, considérant qu’elle ne révélait « aucune apparence de violation des droits et libertés garantis par la Convention ou ses Protocoles », et que les conditions de recevabilité prévues aux articles 34 et 35 n’étaient pas remplies. Il faut noter que je me suis présenté seul, sans avocat, devant la Cour de cassation et la CEDH. Il faut être riche, aujourd’hui, pour avoir le droit de se défendre.

Pourtant, les irrégularités sont nombreuses. J’ai d’ailleurs eu l’occasion d’en exposer publiquement certaines ces derniers jours.

J’ai été jugé sans preuve, avant de me retrouver devant la chambre criminelle de la cour d’appel de Rennes, entouré d’individus dangereux, auteurs de coups de couteau et autres actes odieux. Même les magistrats semblaient déconcertés par ma présence. Ils ont partiellement désavoué les magistrats vannetais, mais, à mon avis, ils ne pouvaient pas exposer publiquement l’incompétence de leurs collègues.

Breizh-info.com : Depuis, comment vivez-vous? Avez-vous repris le travail?

Une poignée de personnes influentes au sein de l’école avait vidé ma classe dès la première audience, alors même que mon retour était prévu. J’avais fait l’objet d’une enquête administrative comprenant une inspection inopinée, des examens médicaux, et même une évaluation psychanalytique par un psychiatre. Sans surprise, les commissions mixtes départementales et régionales ont rapidement conclu que tout était en ordre et ont recommandé ma reprise immédiate de poste.

Mais mes détracteurs ont poursuivi leur entreprise de déstabilisation, multipliant pressions et menaces à mon encontre. Des réunions de désinformation ont été organisées en mon absence. Je n’ai jamais pu retrouver ma classe. Le rectorat m’a alors accordé une promotion purement symbolique en me nommant « chargé de mission pédagogique » – ce qu’on appelle un placard – afin d’éviter de m’exposer à ce qui se passait dans cet établissement.

Un comité de soutien s’est spontanément constitué en ma faveur, rassemblant en un temps record plus de 500 personnes, s’ajoutant aux centaines de témoignages me défendant.

Depuis toutes ces années, je suis la cible d’un harcèlement organisé au sein de cet établissement, au travail, et désormais à l’extérieur : pressions sur Internet et dans la rue, rumeurs orchestrées par un petit groupe, menaces de mort par courrier, etc.

À ce jour, je subis un préjudice matériel et moral considérable. Mon avenir professionnel demeure bloqué, sans perspective d’évolution. Par conséquent, je n’ai pas pu déménager ni planifier de projets à moyen terme, tout en venant à peine de terminer le remboursement d’un prêt immobilier dont les échéances n’avaient jamais été prises en compte dans l’évaluation des sanctions.

Le préjudice financier s’élève à près de 40 000 €, comprenant amendes pénales, indemnités civiles, frais d’avocat, pertes de primes et de rémunérations, déplacements non remboursés, etc.

À cela s’ajoute une souffrance morale profonde : ostracisation sociale, isolement professionnel, mise à l’écart en tant que simple « chargé de mission pédagogique » sans aucune perspective d’évolution.

Malgré ces épreuves, j’ai poursuivi un engagement intellectuel soutenu : j’ai soutenu une thèse de doctorat en langue, littérature et culture bretonnes, avec les plus hautes distinctions du jury, et publié des ouvrages et des articles dans des revues scientifiques. Mes travaux, reconnus pour leur rigueur, participent à la valorisation de la pédagogie et de la démarche scientifique.

Cependant, la réputation injustement attachée à ma condamnation a gravement nui à mes recherches : elle a rendu difficile l’accès à certaines sources et à des interlocuteurs pour mon enquête de terrain – y compris à plus de 800 kilomètres de Vannes. Les rumeurs se sont propagées rapidement, sapant la confiance nécessaire à tout travail scientifique et freinant les démarches éditoriales liées à la diffusion de mes travaux. J’ai ainsi dû me tourner vers un éditeur situé à Seattle pour publier l’un de mes ouvrages. Cette atteinte à ma réputation constitue un obstacle majeur à mon insertion professionnelle et à la transmission de connaissances pourtant utiles à la société.

Ce sont d’ailleurs ces mêmes rumeurs, amplifiées, qui ont fait obstacle à ma mutation. Dans l’établissement de Vannes, où les parents me connaissaient, aucune opposition n’a été exprimée, hormis de la part d’un groupe très restreint et bien identifié. Le rassemblement organisé devant le Rectorat était composé de personnes que je n’avais jamais rencontrées, et dont je n’ai jamais eu les enfants en classe. En près de vingt ans d’enseignement, j’ai toujours bénéficié de la reconnaissance des familles, comme dans mes métiers précédents.

Enfin, toutes mes plaintes ont été classées sans suite, y compris ma constitution de partie civile, qui n’a jamais été enregistrée par le parquet – en contradiction avec les prescriptions légales.

Breizh-info.com : C’est donc pour cela que vous avez décidez d’entamer une grève de la faim, puis de la soif si vous n’obtenez pas satisfaction. Qu’attendez-vous du Rectorat, de Diwan ou du tribunal judiciaire de Vannes?

Bertrand Deléon : À ce stade, je demande au procureur la réouverture de l’information judiciaire, l’audition des témoins à décharge jusqu’ici ignorés, et la reconnaissance du caractère arbitraire de ma condamnation. Ma constitution de partie civile, déposée en bonne et due forme, n’a jamais été enregistrée, ce qui constitue une irrégularité manifeste.

Mais surtout, j’attends une réaction face à un harcèlement désormais évident, continu, et largement documenté. Parmi les faits les plus graves figure notamment la menace, émanant d’un personnel de l’établissement, de revenir sur mon lieu de travail : une infraction lourde, parmi d’autres restées sans suite.

Je demande également au recteur de faciliter mon rétablissement professionnel, en m’aidant à envisager une réorientation vers l’enseignement supérieur. Je sollicite en outre une protection réelle – administrative et physique – face aux pressions dont je continue à faire l’objet, et qui compromettent à la fois ma santé, ma carrière, et la possibilité même d’exercer sereinement mon métier.

Breizh-info.com : Vous posez là un acte très fort, quel a été le déclic?

Bertrand Deléon : J’ai tout tenté. Les recours légaux, les démarches administratives, les appels au dialogue. J’ai patienté, alerté, espéré. Mais aujourd’hui, je n’ai plus la force de survivre dans ce silence étouffant.

Ce que je vis dépasse de loin un simple conflit professionnel. C’est une épreuve qui a fissuré chaque pan de ma vie : mon travail, mes relations, mon avenir. Ce harcèlement continu, cette injustice maintenue ont isolé, abîmé, usé.

Ma compagne, qui partage chaque étape de ce combat, a dû porter à mes côtés le poids de mes douleurs, exprimées parfois en colère, parfois en repli. Nous avons dû renoncer à notre projet de vie, faute de pouvoir simplement déménager, envisager autre chose, ailleurs.

Ce que cela m’a fait, profondément, intérieurement, est difficile à dire. Ceux qui me connaissent depuis longtemps voient bien que je ne suis plus le même. Ces années de pression, d’attente et d’atteintes répétées à mon intégrité ont transformé ma manière d’être au monde, ma façon de parler, de faire confiance, de respirer.

Aujourd’hui, la femme que j’aime me dit – avec une lucidité douloureuse – qu’elle s’éteint peu à peu avec tout ça, qu’elle subit à mes côtés cette lutte sans fin. Moi, je me vois m’éteindre aussi, peu à peu, grâce à elle qui m’aide à enfin le reconnaître.

Depuis longtemps, je me mens pour vivre. Je fais semblant d’aller bien, de rire en public, de continuer comme si rien ne se passait. Mais ces masques tombent souvent, ponctués de pertes de patience en société, car ce climat de suspicion me met d’un coup sur la défensive.

Je me suis battu, j’ai tenu bon, je suis arrivé docteur, j’ai voulu sortir « par le haut ». Mais aujourd’hui, je suis sur les rotules. Trop, c’est trop. Je croule sous tout ça. Je n’ai plus rien à perdre.

Je suis là, mais je ne vis plus. Plus aucun souffle, plus aucun chemin où avancer. C’est pour ça que je parle aujourd’hui – et que j’envisage cette action – parce que c’est tout ce qui me reste.

Breizh-info.com : Vous comptez aller jusqu’où, car il y a des risques?

Bertrand Deléon : Je suis complètement acculé, anéanti par cette situation. Je n’ai plus rien à perdre. Partir au front, ce n’est jamais un choix facile. Ce n’était pas mon intention de me retrouver face à ce mur, ni de risquer de tomber au combat. Mais quand on n’a plus d’autre issue, on accepte ce risque, même s’il est terrible.

Je défends une cause qui me dépasse, et je sais que cela peut mal finir. Mais aujourd’hui, je n’ai plus le choix : ça passera… ou ça cassera.

Cette grève de la faim débutera dès que possible. Probablement juste avant la rentrée scolaire. Une équipe de soutien et de communication est en cours de constitution, et nous recherchons le lieu le plus adapté. Elle pourra également être itinérante selon les besoins.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR

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9 réponses à “Grève de la faim d’un enseignant à Vannes : « Je suis acculé, je n’ai plus rien à perdre » [Interview]”

  1. MALKO dit :

    quand la meute est lachée elle a besoin de se nourrir de sang frais et tu ne peux pas l’arrêter …
    combien d’innocents ont subit la vindicte avec des paroxysmes comme l’affaire de HAUTEFAYE en 1870
    si tu fais la grève de la faim c’est à toi que tu feras mal alors que tu as déjà semble-t-il assez souffert
    les gens s’en foutent complètement sauf à lire un entrefilet dans la presse te concernant et qui sera commenté surement encore à charge
    prends le large, casse toi de ce pays qui ne veut pas de toi et va proposer ton intelligence ailleurs … le monde est grand et il y a des gens biens, mieux que les enfoirés qui t’ont mis dans ta situation actuelle.
    à 51 ans tu as encore de belles choses à faire personnellement et professionnellement
    avant de partir va enterrer symboliquement tous les documents de ton affaire en faisant un trou en forêt.

  2. Le Baler richard dit :

    Tout mon soutien a Bertrand.Mais qui sont ces gens qui le poursuivent ainsi? On aimerait savoir un peu plus a leur sujet.

  3. François dit :

    Merci pour cet article. Il est étonnant que les persécutions aient commencé avant que cet homme n’organise les manifestations vannetaises contre la tyrannie sanitaire, qui n’ont rien dû arranger. Pour une raison que j’ignore, il devait déjà déranger avant. Ce qu’il a subi ressemble à un acharnement maçonnique.

  4. Estelle Léonce dit :

    La justice détruit la vie d’un homme qui AURAIT « pincé » un enfant pour empêcher un groupe d’élèves violents de se tabasser. Cet homme qui a empêché une violente bagarre et probablement évité le pire est démoli par la « bien-pensance » et les juges rouges.
    Pendant ce temps, les racailles qui agressent pour les voler des personnes âgées, des racailles qui jouent du coureau de boucher sont exonérés, déculpabilisées ou font tirer les mouchoirs.

    Moralité n° 1 : si des élèves se bagarrent à l’école, ne pas intervenir pour les séparer. Crier, téléphoner, taper du pied, gueuler, hurler à plein gosier, mais SURTOUT PAS TOUCHER UNE OREILLE OU UN BRAS. Vous seriez détruit comme vous ne l’imaginez pas.

    Moralité N° 2 : si vous cherchez du travail, l’EN recrute des incompétents à Bac + 2, et même à BAC + 1, à cause de la pénurie d’enseignants. Fuyez ce métier à risques où vous laisserez la santé mentale et où votre sécurité physique sera menacée chaque jour par la violence interne, sans que vous puissiez compter sur le secours de votre Administration qui privilégie le « pas de vagues » et qui n’hésitera pas à vous mettre au banc des accusés.

    Elle est pas belle la France ?

  5. kaélig dit :

    Ainsi se met en place la machine à détruire…Ca commence par des faits anodins amplifiés par la mauvaise foi de personnes hargneuses motivées par des considérations personnelles obscures qui portent plainte…Et la machine judiciaire si souvent laxiste pour des faits bien plus graves se met en branle de manière implacable et ne vous lâche plus, votre « patron », l’Education Nationale en bonne administration bien servile en rajoute à votre déshonneur, votre déclassification, vous êtes devenu un paria, un pestiféré, la meute a eu raison de votre courage et vous condamne au goulag sociétal.

  6. Raymond Neveu dit :

    On a du mal à suivre! Et nous qui pensions que tout baignait dans l’huile d’olive vierge (Puget de Rousseau) et jamais de problèmes! Mais au moins les gamins de ce célèbre lycée gôchiassant de gôche écolo bobo cognaient-ils leurs victimes en s’exprimant en breton « malstou! ‘maomp vont da drailhañ dit da benn moñs penn tach! »! Un professeur brésilien m’avait dit: Lorsque vous êtes capable d’insulter dans une langue c’est que vous vous commencez à la connaître! Quoi il veut faire la grève de la soif? La rue de la Soif à Rennes fut notre lieu de pèlerinage jadis et puisqu’on parle de la gendarmerie de Chablis j’ai sorti une bonne bouteille de Chablis!

  7. ALREN dit :

    N’est ce pas la conséquence des dérives bobo-gauchistes des mentalités qui ont atteint aussi le milieu militant culturel breton ? Y ajouter la peur par conformisme de prendre parti pour défendre un collègue et on y est. Je n’en suis qu’au questionnement !

  8. T. Gwilhmod dit :

    Kengred gant Bertrand Deleon, un den kadarn. Kalz a respet ‘m eus evitañ.
    Ur wech e Kemper em boa dianket va mab en ur vanifestadeg, ur mab 5 bloaz marteze.
    Va sikouret en doa d’e adkavout, daoust ma n’e anavezen tamm ebet.
    Se a dalvez anaoudegezh da viken.

    Ra n’en em lezo ket da vezañ drailhet muioc’h.
    Ur marc’h limon a fed preder hag intrudu politikel. N’emaon ket eus e du politikel kleiz/dehou, met kalz a draoù boutin zo, dreist holl ar c’hlask eus ar wirionez war an holl dachennoù.
    Daoust ha ne zlefe ket hon Emsav broadel e souten ha kinnig dezhañ ur garg kevatal ouzh e varregezhioù ??? Piv a gavo an doare.
    Kalon ! Lâr deomp penaos sikour dit.

  9. patphil dit :

    haro sur le baudet qui refuse de se laisser faire , l’administration qui est sensée défendre ses profs, regarde ailleurs évidemment

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