En septembre 2024, un enfant de 2 ans était grièvement brûlé dans une aire de jeu toulousaine. Les deux adolescents qui avaient appliqué sur le toboggan un produit corrosif à base de soude dans le but de faire du mal à celui ou de celle qui devait l’utiliser, étaient jugés le 8 juillet dernier. Le verdict, aussi prévisible qu’injuste, vient de tomber.
C’est un acte d’une cruauté extrême et gratuite qui a été commis dans la ville rose et dont les conséquences ont été gravissimes : la toute jeune victime, brûlée à la soude en glissant sur un toboggan, devait « subir une greffe de peau au niveau des jambes » comme indiqué par parquet de Toulouse. Selon l’avocat de la famille, l’enfant « ressent toujours de la souffrance, a un nerf touché, on ne sait pas s’il pourra marcher ». Mais malgré ces séquelles importantes et la volonté clairement assumée de faire du mal, les deux préadolescents n’ont toutefois pas été considérés comme pénalement responsables compte tenu de leur âge.
« Le tribunal a considéré qu’ils n’avaient pas de discernement suffisant pour bien comprendre le degré de gravité de leur geste », Pierre Debuisson, avocat de la famille de la victime.
Si ces coupables et leurs parents ont été retenus civilement responsables, l’indemnisation des préjudices occasionnés sera déterminée lors d’une audience au civil fixée au 16 juin 2026. La responsabilité du supermarché Aldi où les deux criminels en herbe s’étaient procurés le produit corrosif est quant à elle engagée et fera l’objet d’une procédure séparée.
Irresponsabilité pénale, sanction pécuniaire – éventuelle – fixée deux ans après les faits, charge imputée sur les moyens – couteaux, supermarché, etc – plutôt que sur les auteurs… le déroulement de la justice ne surprend malheureusement plus nos concitoyens.
Un laxisme judiciaire fustigé par le Dr Maurice Berger, spécialiste internationalement reconnu de la violence chez les enfants et les adolescents. Dans « Mineurs violents, État inconsistant, pour une révolution pénale » (1), il analyse la violence gratuite de ces derniers, décrivant des enfants qui n’ont jamais rencontrés dans leur milieu familial les interdits fondamentaux indispensables, qui sont réfractaires à toute autorité et qui « n’ont aucune loi dans la tête à part celle du plus fort ou celle du clan ou du quartier » et pour lesquels « la vie d’autrui n’a pas de valeur. »
« La violence a changé de nature, et par conséquent il faut reconnaître que l’argument de l’immaturité de l’adolescence , qui est au centre de la compréhension de la délinquance depuis l’ordonnance de 1945 relative à l’enfance délinquante, n’est plus pertinente dans ne nombreuses situations. »
Déplorant l’évitement des sanctions et critiquant l’atténuation de peine pour minorité, le pédopsychiatre prône l’application de peines courtes mais immédiates. Il faudrait selon lui cesser de penser au cas par cas et centrer la justice sur l’acte commis et ses conséquences plutôt que sur la vie de l’agresseur :
« La souffrance réelle de la victime est minimisée par rapport à la souffrance imaginée chez l’auteur du fait de son histoire personnelle. »
Et de s’interroger « comment le délinquant pourrait-il considérer son action comme grave puisqu’elle ne l’est pas pour le magistrat ? «
On souhaiterait poser cette question à l’énième juge qui a sciemment choisi de compromettre la sécurité des honnêtes gens et de leur progéniture, en permettant à ces délinquants de ne pas passer un seul jour derrière les barreaux de quelque établissement pénitentiaire pour mineurs.
Audrey D’Aguanno
(1) « Mineurs violents, État inconsistant, pour une révolution pénale« , Dr Maurice Berger, L’artilleur, 2025
Crédit photo : DR
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3 réponses à “Un enfant de 2 ans brûlé à la soude caustique, deux collégiens jugés coupables… mais irresponsables pénalement”
Les Français, majoritairement veules, lâches et amollis ont la « Justice » qu’ils méritent
Fort heureusement, la jeunesse française de souche européenne commence à se réveiller et à ne pas avoir peur des accusations de « racisme » ou « d’antisémitisme » : confrontés à la réalité des crimes sémites et mahométans, aux manifestations de haine raciale quotidiennes issues des non-européens, les jeunes Blancs apprennent à se taire face aux voyous qui nous gouvernent si mal – et nous briment – et s’apprêtent à réagir dès qu’il le faudra
Les prochaines émeutes raciales pourraient bien se terminer autrement que celles du premier règne macronien
Les adultes sont lâches ; leurs enfants seront beaucoup plus réactifs.
UN VERDICT JUSTe:: condannation à payer une rente de réparation a la victime toute la vie de celuici par les deux coupables et leurs ayant droits
le aldi qui est le vendeur est en tort? ah oui et les parents des deux fautifs, eux rien du tout. ces mineurs comment ont il eu de l’argent? ils sont suffisamment adultes pour bien comprendre les dangers du produit mais pas asser âgé pour subir les consequences de leurs actes? ben voyons…. ce ne sont pas deux criminels en herbes mais des criminels réellement dangereux.