Jusqu’à présent, les étés à Saint-Malo pouvaient se résumer par l’afflux des touristes Intra-Muros, les balades le long du Sillon et les baignades plage de Bon Secours. Mais comme toutes les villes bretonnes, la Cité corsaire doit s’adapter aux « mutations » de la société française…
Après Brest, Rennes, Nantes ou encore Lorient, Saint-Malo goûte elle aussi aux fusillades. Dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 juillet, plusieurs coups de feu ont été tirés sur la porte d’un immeuble situé rue Amand Dagnet, dans le quartier Lorette. Selon le journal le Parisien, deux hommes circulant sur une moto noire auraient été vus en train de prendre la fuite après avoir tiré à trois reprises sur le bâtiment.
Ces coups de feu, qui ont retenti un peu après minuit, n’ont fait aucun blessé. Par la suite, trois impacts de balle d’environ 4 cm ont été constatés sur la façade vitrée de l’immeuble par les policiers.
Peu de temps après, les pompiers et les policiers malouins intervenaient dans la zone commerciale de la Madeleine après l’incendie de deux véhicules sur le parking d’un garage automobile. Du côté des forces de l’ordre, un possible lien entre les coups de feu et ce sinistre a été évoqué.
Au cours de la même nuit, vers 2 h du matin, d’autres tirs ont été également signalés à Pleurtuit, à environ 10 kilomètres de Saint-Malo.
Au mois de mars dernier, nous avions déjà fait un point sur la dégradation de la sécurité dans la Cité corsaire. Une ville où le narcotrafic a pris des proportions inquiétantes avec une multiplication des points de vente, notamment dans les quartiers périphériques.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “Saint-Malo. Fusillades, voitures brûlées : quand la « Cité corsaire » devient cité tout court”
Le problème est à l’Elisée…c’est tout! Tout le reste n’est que verbiage.