L’été 2025 a été marqué par des perturbations en série dans le ciel français : grèves des contrôleurs aériens, incidents techniques, conditions météo défavorables. Dans ce contexte chaotique, la plateforme européenne Flightright, spécialisée dans l’indemnisation des passagers, a comparé la fiabilité des compagnies low-cost et premium sur huit destinations très prisées au départ de la France. Les résultats battent en brèche certaines idées reçues.
Low-cost vs premium : des performances comparables
Longtemps considérées comme moins fiables, les compagnies à bas coût se sont avérées cet été aussi régulières que les compagnies traditionnelles.
- Annulations : 1,06 % pour les low-cost, contre 1,35 % pour les premium.
- Retards : 33,02 % pour les low-cost, contre 38,81 % pour les premium.
Lorsque l’on pondère ces chiffres par le volume de vols, l’écart disparaît presque totalement : 1,40 % d’annulations pour les low-cost contre 1,35 % pour les premium, et environ 36 % de retards pour les deux catégories.
En clair, le modèle économique (rotations rapides pour les low-cost, correspondances multiples pour les premium) ne détermine pas la fiabilité d’un vol.
Royaume-Uni et Grèce : destinations les plus perturbées
Certaines destinations ont toutefois concentré les difficultés :
- Royaume-Uni : la plus mauvaise élève pour les annulations (2,52 % chez les low-cost, 3,24 % chez les premium) et pour la ponctualité des low-cost, avec plus de 53 % de vols retardés.
- Grèce : record des retards côté premium, avec 51,82 % de vols arrivés en décalage.
Les causes varient entre incidents techniques, tempêtes comme Floris (qui a entraîné l’annulation de 130 vols), et saturation des aéroports.
Le « chaos bien français » des grèves
En France, le ciel a été paralysé début juillet par la grève des contrôleurs aériens. Les 3 et 4 juillet, plus de 1 100 vols ont été annulés par décision de la DGAC.
L’impact a été considérable :
- plus d’un million de passagers européens touchés,
- un effet domino dans les pays voisins : retards multipliés par 2 en Espagne, par 2,7 au Maroc,
- au total, 354 000 minutes de retard accumulées en seulement deux jours.
Cette étude rappelle que la qualité d’une compagnie ne se résume pas au prix du billet. La différence se joue aussi sur les moyens mis en œuvre pour accompagner les passagers, faire respecter leurs droits et appliquer le règlement en cas de perturbation.
Cet été 2025 aura démontré que voyager low-cost ne signifiait pas forcément voyager moins bien en termes de fiabilité. Grèves, météo et incidents techniques ont pesé sur l’ensemble du trafic, mais les compagnies traditionnelles n’ont pas mieux résisté que leurs concurrentes à bas prix. Pour les passagers, le véritable enjeu reste désormais la qualité de l’accompagnement et le respect des droits en cas de problème.
[cc] Article relu et corrigé (orthogaphe, syntaxe) par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine..
3 réponses à “Transports. Low-cost ou compagnies premium : qui a vraiment été le plus fiable cet été ?”
l’avion est un moyen de transport rapide pour gens pas pressés.
Demat tant qu’on ne met pas ces retards sur la faute à Poutine et aux russes… Mais Ronan tu veux qu’on te traite de complotiste ou quoi ? Confère l’avion d’Ursula et le GPS perturbé par les russes s’avérant une fake news. Une chanson des Queen pour se calmer ! » Now i’m here « Kenavo
pas sûr qu’il n’y ait pas un peu (un tout petit peu) de russe dans l’affaire de l’avion de Van der Leyen. Quand cette dernière a accusé la Russie, Dimitri Peskov, porte-parole de la présidence de la Fédération de Russie a qualifié d’ « inexacte » l’interprétation d’Ursula Van der Layen. On pourrait y voir une forme de reconnaissance atténuée de l’implication de son pays ; mais peut-être et surtout un avertissement sans frais ni dommages adressé à Van der Layen pour lui montrer que la Russie suit et connaît le moindre de ses faits et gestes et peut la frapper où et quand elle le veut, avec les moyens technologiques dont elle dispose (incluant les cartes mémoire des machines à laver !), pour atteindre l’objectif qu’elle aura préalablement défini. Van der Layen serait bien inspirée soit de se calmer, soit de se méfier, ou les deux à la fois !