Et si la Bretagne reprenait en main son destin ? Cette série de tribunes explore, pas à pas, ce que pourrait être une Bretagne autonome : une terre enracinée dans son histoire, dotée d’institutions propres, libérée du carcan administratif parisien. Loin des utopies irréalistes, il s’agit ici de propositions concrètes : identité, organisation communale, fiscalité, langue, éducation, économie, sécurité. Une réflexion militante et ouverte sur ce que serait une Bretagne autonome, démocratique et décentralisée.
Le sport comme pilier d’une nation
On juge la vitalité d’un peuple à la vigueur de sa jeunesse. Or, la Bretagne n’échappe pas aux fléaux modernes : sédentarité, surpoids, obésité, addictions. Une nation qui veut être libre doit commencer par former des corps robustes et des esprits disciplinés. Dans une Bretagne autonome, le sport ne serait pas un loisir secondaire, mais un pilier éducatif et civilisationnel.
Chaque enfant breton doit être initié très tôt à une pratique physique régulière, intégrée dans le cursus scolaire et dans la vie communale. Non pas une heure de sport hebdomadaire bâclée, mais une formation quotidienne, visant à développer l’endurance, la discipline, le goût de l’effort.
La Bretagne doit se doter de filières d’excellence régionales, autour de disciplines choisies comme emblèmes :
- le rugby, sport de combat collectif, école de force et de solidarité ;
- Les sports maritimes, héritiers de notre identité océanique ;
- la lutte et les sports de combat, prolongement moderne du gouren ;
- Les courses de fond et cyclisme, ancrés dans le paysage breton.
À l’image de l’Irlande avec le football gaélique, ces disciplines doivent être érigées en priorités nationales, avec des championnats, des fédérations et des structures spécifiques.
Santé publique : éradiquer l’obésité en quelques générations
La Bretagne ne doit pas se contenter de gérer les conséquences des mauvaises habitudes alimentaires et de vie. Elle doit viser un objectif clair : éradiquer l’obésité et le surpoids en deux ou trois générations.
Cela passe par :
- une éducation populaire à la nutrition et à l’hygiène de vie ;
- le bannissement des drogues, mais aussi la lutte contre la culture de l’alcool et donc de sa conséquence, l’alcoolisme, qui a trop longtemps servi d’excuse à la convivialité bretonne ;
- la mise en valeur du sport comme activité communautaire, créatrice de lien social et de fierté collective.
Un peuple sain est un peuple libre : il ne dépend pas d’un système de santé surchargé ni d’un État-providence paternaliste.
L’équilibre entre institutions et autonomie
Attention toutefois : il ne s’agit pas de remplacer le modèle français « d’État nounou » par une copie bretonne. Les institutions doivent fixer les grandes orientations, construire des infrastructures, soutenir les clubs et les filières de haut niveau, mais sans infantiliser les citoyens.
La Bretagne doit être une terre où :
- les communes et associations prennent des initiatives ;
- les familles sont encouragées à pratiquer ensemble ;
- les citoyens gardent une pleine autonomie pour choisir leurs pratiques sportives et leurs engagements.
L’État breton ne doit pas dire « quoi faire, comment penser, comment bouger », mais offrir un cadre et des moyens pour que la population elle-même fasse vivre le sport comme culture populaire et identitaire.
Le sport est bien plus qu’un divertissement : c’est un instrument d’influence, un vecteur de cohésion, un rempart contre la décadence.
En faisant du sport un pilier éducatif, un outil de santé publique et un symbole identitaire, la Bretagne autonome pourrait redevenir une nation forte, fière et saine, tournée vers l’effort, la discipline et la solidarité.
Car il n’y a pas d’autonomie politique sans autonomie physique et morale. Et il n’y a pas de peuple libre sans une jeunesse capable de courir, de lutter et de se tenir debout.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 13 – Le sport, arme d’influence et de renaissance du peuple breton”
Demat,
C’est sur que le foot en Bretagne est la vitrine du renouveau !
Que des blacks dans les équipes de L1, même Guingamp « respire » le territoire…
Plus de Bretons dans les équipes…A méditer !
Bon samedi. Kenavo